Je n'en peux plus de cette situation et elle m'arrive tout le temps, presque une dizaine de fois par an.

Et c'est chaque fois de plus en plus difficile de reprendre à zéro.

Je parle de cette situation où j'ai pour principe que dés que quelque chose vient contrecarrer mes plans, me briser un peu le morale ou même au contraire, me permettre de me reposer sur mes lauriers, je n'en touche plus une.

Que ça soit pour faire du sport et me forger un physique que j'ai toujours voulu ( mais malheureusement je n'atteins jamais le maximum de mes compétences car je m'arrête avant) ou bien encore simplement lorsque je veux tenir mon environnement propre et agréable à vivre.

Je suis ce genre de mec qui fait tout à 2000% tip top clean ou bien qui ne fait rien du tout. Du genre à rentrer en petite déprime par période, fort saisonnier. Si je dois faire quelque chose, il faut que tout aille bien au même moment. Soit tout à la fois, soit rien.

Pour moi, ça fait cloche de vouloir un bel appartement propre si en même je ne prends pas soin du reste( mon physique, ma voiture,...). Inversement, je ne sais pas me remettre au sport si d'abord, je ne fais table rase de tout. Tout va de paire, alimentation équilibré, pc formaté et organisé, papiers trillés, nouvelles chaussures, nouvelle coupe, nouveaux vêtements... C'est horrible parce qu'on est jamais satisfait à ce rythme là.

Je ne sais plus comment m'en sortir pour arriver à tenir sur le long terme, j'aimerais avoir ma petite vie rangée et bien comme il faut mais pour ça il faut du temps et je suis un éternel impatient. Il me faut sans cesse, tout arrêter, tout reprendre pour faire mieux. C'est compulsif et j'ai eut des périodes à "tocs", je me rabaissais moi-même en me donnant l'impression d'avoir pas assez bien fait. Et ça pour n'importe quoi, ça va de me brosser les dents à nettoyer ma voiture dans les moindres recoins, faire des séries de musculations jusqu'à éclater mais avoir l'impression d'avoir quand même mal travailler.

Alors pour éviter de culpabiliser, de me sentir mal, je me laisse aller, je sors de temps en temps pour dire de ne pas perdre mes amis mais je ne me sens pas hyper motivé en soirée à moins d'avoir bien bu.

les meilleurs soirées que je passe, c'est quand j'y vais en étant dans une phase ou tout va bien, où je fais du sport, le ménage bien comme il faut, que l'argent est là. Mais mes démons reviennent à un moment donné, pour me dire : " hey là, tu vas trop bien, il serait temps de te morfondre un peu mon gas ! "

Le problème c'est que je pense que rien ne pourrait me faire changer à part que je me force même dans les mauvaises périodes mais ça veut dire que je n'en profiterai pas réellement.

Je suis militaire en plus et ça suffit toujours pas pour avoir une autre façon de vivre. C'est comme si c'était encré en moi depuis toujours, enfant, je prêtais pas attention au détail et adulte, y a plus que ça qui compte, les détails...

Ça porte un nom ce dont je suis victime ? Voir des études qui auraient été faites.

"Procastrination",le fait de toujours remettre au lendemain ce que l'on pourrait faire le jour même...
Mais dis-toi bien que ce sont les petites briques qui font les plus beaux palais,donc il ne sert à rien de courir,il faut partir à temps........

L'atélophobie apparemment, ajoutez à ça l'envie de vivre de grande chose, uniques. Un besoin de palier à un manque de compliments. Le rêve d'exceller dans quelque chose, une fois dans sa vie mais sans savoir vers quoi se tourner.

Je dirais que c'est ça qui me caractérise...

Je pense que tu as un complexe d'infériorité, et que tu doutes toujours de toi. De plus tu ne supportes pas qu'il y ai un peu de négatif dans ta vie

Essaye par exemple pendant 2 semaines, de n'absolument rien faire de productif. C'est à dire que tu vas faire la sieste, t'affaler avec tes potes, te balader dans la nature, avoir un rythme de vie irrégulier... Peut être que ça va te permettre de voir les choses différemment et de décompresser

+1 Demoknight

Je te dirais de t'éloigner un peu de tes tracas quotidien, prend des vacances, voyages !
Va à la rencontre d'une autre culture, pars te redécouvrir en découvrant le monde
Ca semble un peu idéaliste, mais je pense que prendre pas mal de recul pendant un bon moment, ne plus stresser pour son quotidien pesant, peut t'aider à mieux cerner tes problèmes, et donc à les régler.

Et je te dirais aussi, de moins penser au future, et plus au présent. Profite des bons moments que tu passes, car ce qui compte réellement, ce n'est pas l'image de toi que tu renvois comme étant quelqu'un qui réussi dans la vie en société, ce qui compte, c'est que tu sois heureux. Et je pense que le bonheur s’acquière plus facilement avec des choses simples.

Mais voilà, c'est mon avis

Lit le pouvoir de l'instant present, d'eckhart tolle, ça te changera la vie apres un peut de taf

C'est dingue comment tu me ressembles. Le pire, c'est que moi aussi je vais m'engager dans l'Armée.

Bonsoir Humain.

ça a l'air vachement compliqué de vivre simplement.

P*tain, sauf le côté militaire, j'ai l'impression que je viens d'écrire ton topic

Je pense que notre problème c'est surtout un manque d'organisation. J'ai essayé pendant quelques temps de me dire par exemple, le lundi soir je range l'appart', le mardi je vais faire du fitness, le mercredi je vais courir, etc...

ça m'a très bien aidé.

Après le danger ça reste cette monotonie affreuse qui nous ronge la face... Quand elle frappe, je pense qu'il faut profiter pour faire une activité nouvelle, découvrir de nouvelles choses, commencer un instrument par exemple.

Après, je me demande aussi si on complique pas tout à mort, et qu'il suffit de savoir quand fermer les yeux pour être heureux... Dommage qu'on ne s'en rende pas compte avant la retraite, hein ?

To auteur.

Dit "hamdoulah", çà veut dire grâce à Dieu.

Hamdoulah on vit dans un monde bordelique.

La procrastination est le fait de remettre au lendemain ce qu'on peut faire aujourd'hui, symptomatique d'une personnalité réactive. En bref, glander. Or notre ami semble respecter les consignes qu'on lui donne et être assez pro-actif.

Le complexe d'infériorité est relatif à un sentiment négatif sur sa propre personne suite à l'échec ou à l'abandon de différents projets et épreuves. On semble bien dans ce cas-là bien que cet état dépréciatif ne soit qu'épisodique chez Heyvroumvroum. Ainsi, on n'est pas dans un cas de complexe d'infériorité général mais dans une tendance momentanée appelée à s'amplifier ou à diminuer. C'est évolutif et donc, il y a probablement un moyen d'atténuer cette humeur disproportionnée.

En ce qui me concerne, je tiens à souligner ceci :
"[...]C'est horrible parce qu'on est jamais satisfait à ce rythme là.

Je ne sais plus comment m'en sortir pour arriver à tenir sur le long terme, j'aimerais avoir ma petite vie rangée et bien comme il faut mais pour ça il faut du temps et je suis un éternel impatient. Il me faut sans cesse, tout arrêter, tout reprendre pour faire mieux. C'est compulsif et j'ai eut des périodes à "tocs", je me rabaissais moi-même en me donnant l'impression d'avoir pas assez bien fait. Et ça pour n'importe quoi, ça va de me brosser les dents à nettoyer ma voiture dans les moindres recoins, faire des séries de musculations jusqu'à éclater mais avoir l'impression d'avoir quand même mal travailler.

Alors pour éviter de culpabiliser, de me sentir mal,[...]"

=> Je pense que tu souffres d'un culte de la performance, Heyvroumvroum. Je ne crois pas que c'est un trouble psychologique. Il s'agit seulement d'un impératif social de notre société productiviste auquel tu réponds spontanément. Au sein de la société productiviste, la production n'est pas fonction du besoin des individus mais de leurs désirs de telle sorte que lorsque le niveau de satisfaction est atteint, la production continue quand même. Ainsi, on produit pour produire plus et augmenter les profits et non plus répondre à un besoin qui est le sens originel de la production. Il y a une dérive de la productivité au sein de la société productiviste qui pressent les individus à produire des biens et des services plus qu'il n'en faut, c'est-à-dire à produire inutilement. On ordonne aux travailleurs des tâches répétitives qui ont perdu leur sens essentiel. Par conséquent, quand ces personnes retrouvent du temps libre, du temps pour soi, elles sont complètement désœuvrées pour l'investir pleinement, c'est-à-dire qu'elles sont incapables de faire en sorte de donner du sens à leur vie et de mener des actions personnelles significatives et durables.

À force de vider le monde de sa substance et à force de produire inutilement, on ne fait qu'ajouter de la misère spirituelle à la misère matérielle puisqu'en plus de produire trop, on distribue mal les richesses.

C'est bien.

"ne jamais remettre à demain ce qu'on peut faire après-demain"

necro-13
Posté le 20 juillet 2014 à 04:10:38
ça a l'air vachement compliqué de vivre simplement.
Lien permanent

Espèce d'enfoiré aha t'es grave ^^'

Hamdoulah on vit dans un monde bordelique.

Je suis content que mon topic ait relevé un peu de convers et que certains se sentent dans le même cas que moi. Je pensais être seul à ce point là. Que personne d'autre ne se prend la tête pour rien et qu'ils vivent juste leur vie pénard.

En ce moment, j'ai repris le boulot donc j'essaye de ne penser à rien d'autre qu'à ce que je fais sur le moment. D'ailleurs, on a pas souvent le temps de se le permettre. Il faut éviter d'être en retard donc que je me ralentisse avec les pensées perfectionnistes que je m'invente tout le temps.

Vu que je travaille du lundi au vendredi en internat, ça me permet de m'obliger à profiter de mes week-ends quand je rentre chez moi même si rien n'est comme je voudrais, que c'est le boxon et que je suis crevé fatigué, je prends une douche vite fait et je sors.

Le jour où ma vie sera un peu plus stable avec un horaire de bureau etc, je pense que j'arriverai à mes fins, je vous tiens au jus si vous voulez.

https://www.youtube.com/watch?v=MQyW_hkQU3k