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Sujet : Je n'aime pas la Philosophie au lycée

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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Pseudo supprimé
Niveau 10
30 novembre 2011 à 22:56:50

Bonsoir, je suis élève en Terminale Littéraire et j'ai découvert la philosophie aux environs de la troisième grâce à ce forum entre autre. Je tiens ici à exposer un point de vue personnel mais argumenté à propos de l'enseignement philosophique. Cela ne changera probablement rien et je ne m'attend pas à une réforme la dessus mais je voulais juste savoir si vous partagiez mon point de vue.

Je vais écrire selon les idées qui me viennent en tête, comme si nous discutions en face à face.

A mon sens la première chose qui rend la philosophie au lycée fort peu attirante est le fait d'imposer des questions. Je suis convaincu que le fait de trouver NOS propres questions et d'y apporter NOTRE PROPRE RÉPONSE donne un résultat infiniment plus intéressant que de répondre à une question imposée. En effet, a-t-on déjà imposé une question comme c'est la cas dans le système éducatif à un auteur philosophique ? Rousseau, Nietszche faire une dissertation dans les règles de l'art ? Non, ça serait stupide. Le fait de poser la question en réalité mange la moitié du travail de l'élève. Il ne faut pas enfermer la philosophie dans un cadre. Chacun est capable de trouver ses propres questions et d'apporter ses propres réponses. Le fait de poser une question, d'imposer une question désespère l'élève et plutôt que de lui faire aimer la philo, le décourage. Oui, c'est une erreur que de restreindre la pensée philosophique de l'élève à une question rébarbative.

La deuxième chose désagréable est le fait de devoir respecter un plan type dans la dissertation. Alors que maints auteurs se contentent d'argumenter uniquement la thèse qu'ils soutiennent, l'élève, lui doit réfléchir aux arguments des deux côtés. A la question "l'art est-il beau?" un plan qui ne s'intéresse qu'à l'affirmative serait médiocre pour un professeur. Attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas peser le pour et le contre mais seulement que faire un plan, restreint encore une fois la pensée de l'élève. On peut tout à fait en moins de deux parties, soutenir une thèse ET lorsqu'il nous semble nécessaire de le faire, présenter l'anti-thèse susceptible de se former dans la tête du lecteur et de la contre-argumenter dans un même paragraphe. De ce fait, l'élève ne présentera jamais véritablement sa façon de penser, pire encore, il n'a même pas le choix de réponse.

En effet, en cours de philosophie, on nous apprend le "sens commun" qui correspond à la thèse que les gens soutiendraient s'ils devaient répondre "instinctivement". Dans le cas de "L'art est-il beau ?" la réponse serait alors oui. Eh bien, figurez-vous que l'élève devra davantage développer le "non" dans sa partie afin de soit-disant faire avancer le problème philosophique. Mais par cette obligation, l'élève ne peut du coup pas répondre "oui" même s'il possède les bons arguments. Non, s'il tient à une bonne note, il doit aller à l'encontre de l'opinion commune (l'opinion commune a peut-être raison par ailleurs, c'est juste qu'elle ne donne pas d'arguments). Bref, le plan même de la dissertation est perfectible, il ne sert qu'à donner des repères éducatifs afin d'attribuer une note (l'élève est noté sur son organisation cognitive et non sur la profondeur de sa réflexion philosophique).

Autre point noir qui se situe dans le cœur même de la dissertation : le fait que l'on doive citer des auteurs (les profs précisent tout de même que les auteurs cités doivent seulement l'être lorsqu'ils semblent évident). Alors certes, mais si l'on ne cite aucun auteur, notre dissertation risque de perdre des points. Autrement dit, durant toute l'écriture de la dissertation, l'élève risque d'orienter une de ses idées afin de la rapprocher de tel ou tel auteur. Freud, Rousseau, etc ont-ils déjà cité un autre auteur dans leurs écritures ? Peut-être mais pas dans tous en tout cas, ce qui montre bien qu'on peut penser par soi-même sans se comparer à untel. Et à ceux qui penseront "oui mais tu n'es pas Rousseau", je répondrai que Rousseau a également été un débutant avant de se faire connaître et que je suis presque sûr que ses premiers écrits philosophiques ne cités pas d'autres auteurs. (vous lisez encore ? C'est gentil :hap: - continuons)

J'aurais d'autres reproches à faire à cette matière mais je vais m'en contenter de deux.

Peut-être que ma classe est l'exception du système éducatif mais le professeur de philosophie se contente de faire son cours, en prenant bien soin de citer deux auteurs par ci par là, sans jamais poser une question débat, où chacun pourrait prendre la parole. Non les questions sont orientées, avec une réponse précise attendue. La philosophie n'est pas censé être un dialogue ? A propos de dialogue je reviens deux minutes sur les dissertations . Comment un élève normalement constitué peut répondre à une question philosophique par le biais d'un dialogue représenté par les deux ou trois grandes parties de son plan ? Il y a forcément besoin d'être deux au minimum pour approfondir au mieux une question philosophique (comme c'est la cas ici,ou à l'antiquité, ou même dans les salons de philo etc...). Voilà, pour résumer ce paragraphe le problème est le manque de débat/dialogue dû peut-être au programme scolaire.

Si débat il y avait, où même si débat il n'y a pas ; je trouve que les classes en philo devrait être agencé de manière à former un "U". Le prof ferait son cours au milieu de ce "U" et le fait que tout le monde soit face-à-face serait peut-être propice à amener un véritable dialogue/débat.

EN BREF ce qui ne va pas en philo au lycée :
- Les questions sont imposées, ce qui mange une partie du travail philosophique
- Le plan méthodologique qui restreint fortement la pensée de l'élève
- L'obligation de faire référence à des auteurs
- Le programme de philo (bien que je reconnaisse l'importance de connaître l'histoire de la philo ainsi que les grands auteurs) ne laisse que peu de place à dialoguer entre élèves/prof.
- L'agencement des classes : une classe dont les tables et les chaises sont disposées en "U" ajouterait vraiment un petit plus aux cours de philo

Je n'ai pas parler des 4heures de réflexion dont l'élève dispose le jour de la dissertation qui rendent, à mon sens, l'épreuve d'une difficulté inégale entre les bacheliers ni même du programme qui mériterait une refonte mais je pense avoir dit le plus "gros". Je proposerais bien une réforme mais qui s'en soucierait ? :hap:

-----------------------------------

Et vous, qui avez été bachelier à l'épreuve de philo, qui êtes lycéens, ou même qui suivez la philosophie de près ou de loin, qu'en pensez-vous ? :)

(J'aimerais préciser que je ne déteste pas la philo, qu'au contraire je trouve cela intéressant, mais il est juste dommage qu'une telle matière ait autant de "défauts")

Sur ce, merci d'avoir lu et je pense que mon pavé est un bel exemple de mon troisième paragraphe, comme quoi. :hap:

weldenbro weldenbro
MP
Niveau 5
30 novembre 2011 à 23:05:01

Je vois oui... T'es peut être un peu plus performant que le reste de la classe à vrai dire.

Il faut bien orienter la pensée des cerveaux de la classe, fixer les questions et exposé les pensées de grand auteur dans un cours me semble essentiel...
Pour la méthode tu peux pas faire du freestyle comme ça en permanence, les pensées est quelque chose de si volatile que sous une plume elle doit être soumis à une méthode pour être lu avec clarté.

Je suis d'accord avec le fait qu'on devrais accentuer la chose sur la pensé personnel et individuelle, pas dans le but de faire avancer la question sans cesse.
Parce qu'en 4 heures on a pas le temps et parce que ce qui nous distingue des autres c'est notre tête. Mais une fois encore faudra comprendre les larves qui doivent avoir une chance...
Le reste c'est un problème pratique, le cours c'est le cours et la disposition des tables c'est pas vraiment important pour moi. Je suis peut être le seul de ma classe à m'y intéresser vraiment alors...

Faut te plier à tout ça... Je le crains fort.
La philo c'est quand même le soulignement du fait que le système scolaire n'est pas construit autour du bon type d'esprit je pense.
A vrai dire la France note le potentiel d'apprentissage dans chaque matière philo comprise. Elle devrait s'attarder à noter les potentiels de réfléxion et d'innovation c'est ça les vrais génie du système qui sont trop souvent marginalisé dans ce système scolaire.

Voilà le petit coup de gueule de la soirée :hap:

Gremy39 Gremy39
MP
Niveau 7
30 novembre 2011 à 23:18:32

Et c'est ainsi qu'un prof anarchiste te donne 15 de moyenne tout le long de l'année, et que finalement tu récolte 9/20 au bac quand tu fait une critique du système juridique et démocratique :rire2:

Red_Thunder Red_Thunder
MP
Niveau 10
01 décembre 2011 à 12:21:58

Royal,
1/ Si tu donnes à ta classe un sujet vague, les dissertations se poseront toutes des sujets différents, et le professeur se retrouvera démuni, incapable de juger chaque copie et de les noter (parce que la notation implique une comparaison). De deux choses l'une, donc, soit on supprime la notation, soit on fait en sorte qu'il y ait moins d'élèves par classe. Or, ni l'une, ni l'autre de ces deux solutions ne semblent sur le point d'être appliquées, bien au contraire.

2/ Le plan prétendument dialectique est loin de convenir aux profs de philosophie. Le principe de la dissertation est de mettre en balance sa thèse avec celles qui ont déjà été exposé, ce dans le but de montrer sa culture ET sa réflexion. Mais cela n'implique pas un plan défini a priori. En fait, le plan dialectique demande des qualités de réflexion que l'on ne peut pas raisonnablement demander à des élèves de terminale, sauf rares exceptions. Ce que l'on appelle plan dialectique, c'est plutôt celui d'une disputatio théologique, en fait.
Sur ce plan là, comme le but est de mettre en balance ta thèse et d'autres thèses, tu ne peux pas t'arrêter au strict moment positif. Ton but final est de convaincre, mais si tu n'admets pas devant toi un examinateur qui a un tant soit peu son opinion, comment comptes-tu le convaincre ?

3/ Les références... Alors, détrompe-toi. Rousseau fait sans cesse référence à de nombreux auteurs, comme on peut le voir dans ses Discours. Nietzsche de même (ouvre le "Crépuscule des Idoles", rien que pour voir). Et quand ils ne sont pas cités, des périphrases fleurissent un peu partout. Tiens, si tu prends, par exemple, la "Phénoménologie de l'Esprit", de Hegel, tu ne trouves quasiment jamais cité Kant (ni personne, d'ailleurs)... Et pourtant, tu peux retrouver les thèses kantiennes à chaque paragraphe (généralement pour les bousiller en deux trois tours de dialectique :o)) )
Comme toujours, l'enseignement de philosophie a deux buts principaux : a) te donner des connaissances; b) te donner une réflexion rigoureuse. Tu dois donc mettre en application les deux, en te montrant tête bien faite ET tête bien pleine.

4/ Le dialogue entre professeur et élèves est le problème récurrent. D'un autre côté, je crois que des efforts sont à faire des deux côtés. Je me souviens qu'en cours de philosophie, notre classe était apathique. Pas aisé de commencer un dialogue à ce sujet... :/
L'idéal serait un prof ouvert, mais qui cadre bien, pour éviter que ça part en vrille, et une classe intéressée. Mais ce n'est malheureusement pas le cas, parce qu'on arrive en cours de philo avec pas mal d'a priori, et donc, que la majorité décide que c'est juste un mauvais moment à passer... Et comme j'avais philo de 8 heures à 10 heures, les élèves considéraient cela comme une rallonge de leur nuit. :o))

5/ L'agencement des classes est une bonne idée. Cela donnerait un tout autre tour au cours. Le truc, c'est qu'il faudrait alors réserver la salle aux seuls cours de philo. Là, le problème est strictement matériel, comme pour le 1/.

weldenbro weldenbro
MP
Niveau 5
01 décembre 2011 à 19:29:48

Gremy39

C'était plutôt une idée pour faire avancer les chose que faire tomber le système à vrai dire :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
01 décembre 2011 à 20:14:59

Red_Thunder, déjà merci de m'exposer ton point de vue :hap:

Ensuite pour te répondre :

1) Je maintiens que chercher sa propre question est plus bénéfique mais je reconnais qu'il vaut mieux orienter les élèves. Pourquoi ne pas poser un thème plutôt ? "Le temps et l'existence" par exemple, "la pensée et la conscience", "le bien et le mal", où l'élève devra lui même trouver sa problématique :) . Le prof pourra ainsi juger chaque copie. Mais si la philo ne peut pas être noté c'est que ce n'est peut-être pas fait pour être noté. Enfin bon, j'ose croire que le système de ce côté là essaye de nous donner le mieux.

2) Je suis plutôt d'accord mais je parlais davantage du fait de devoir développer toute une partie sur la thèse que l'on ne soutient pas, c'est ça qui est "moyen". Enfin, puisque encore une fois il faut une note, ça paraît logique un tel plan, en fin de compte.

3) En fait ce qui est gênant c'est de devoir expliciter nos sous-entendu dans la dissertation. Certes, Rousseau, Kant etc font référence à d'autres auteurs mais c'est souvent implicite. Je trouve que cela casse le rythme de notre dissertation de devoir mettre une phrase du genre "et comme disait Rousseau "..."". Les professeurs ne peuvent pas voir les sous-entendus c'est vrai. Encore une fois le fait de devoir attribué une note exige des contraintes.

4) Je plussoie :hap:

5) L'organisation en "U" marcherait également pour les langues, les matières scientifiques sujettes au débat également. En fait, je pense que ce serait profitable pour la quasi totalité des matières :hap:

Pour conclure, c'est le fait de devoir attribuer une note qui crée une sorte de "blocage" en philo. La solution serait peut-être de non pas de supprimer cette note mais d'attribuer deux notes sur 20 pour chaque copie. Une pour la profondeur de la réflexion ainsi que la culture du candidat, l'autre pour le choix du plan et la cohérence de ce dernier. Hmm, tout compte fait le problème n'est pas pour autant résolu... :(

ShenikIII ShenikIII
MP
Niveau 10
01 décembre 2011 à 20:18:26

Comme le dit mon chère voisin Red_Thunder, la notation se fait en comparant, et si chaque élèves décide d'aller dans une direction différente, la comparaison sera quelque peu malencontreuse...

Le plan type, je le déplore et suis très heureux de ne pas à avoir à en faire.
Notre professeur de philosophie a horreur des plans, elle nous laisse libre de notre organisation et incite plutôt à introduire une thèse, à la développer puis à l'étoffer.
Il n'y a pour elle nul besoin de chercher des arguments contre sa propre opinion, il faut juste faire preuve d'un minimum de bon sens.

Idem pour le sens commun, même si notre professeur nous a bien mis en garde contre les généralités dont personne n'est à l’abri, nous sommes libre de défendre notre point de vue, quel que soit celui-ci.

Je rejoins ton avis sur les auteurs, en citer ou pas ne devrait pas être pénalisant sur la note finale.
Cependant, si un étudiant a du mal à s'exprimer ou à "philosopher", citer un auteur prouve au professeur que celui-ci n'est pas pour autant dénué de bonne volonté et qu'il cherche malgré tout à travailler.
Ce devrait donc être d'après moi un simple bonus (ne s'appliquant pas à ceux ayant déjà plus de la moyenne).

Et quant aux dialogues inexistants de nos cours de philosophie, je ne peux que les regretter.
C'est absurde d'orienter nos cours vers une seule et unique direction, de ne nous proposer qu'un point de vue et une vérité, comme si celle-ci était absolue...

Pour les dissertations je suis également d'accord avec toi, j'ai beaucoup (et c'est un euphémisme) de mal à discuter d'un problème seul.
C'est à dire que je n'ai de problème ni pour trouver ma thèse, ni pour l'étayer.
Mais le but est d'avancer, et pour cela il faut pouvoir être contredit.
Je suis peut-être sous-doué, mais j'avoue que c'est une chose que je n'arrive pas à faire en quelques minutes. Les arguments que je peux former à l'encontre de ma thèse sont absurdes et ne tiennent jamais debout (ce qui est logique, je suis dans l'état d'esprit qui m'a permis de former cette thèse, je ne peux pas également être apte à la démonter avec le même état d'esprit). J'aurais clairement besoin de quelqu'un d'autre pour aller plus en profondeur, car seul, je ne parviens pas à trouver les failles de mon raisonnement (ou plutôt si, j'y arrive, mais avec quelques semaines voir quelques mois ou années de décalage).

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 décembre 2011 à 09:36:37

Je n'ai pas tout lu mais si j'ai trouvé quelque chose insupportable durant les cours de philo en terminale, c'est bien cela :

Le professeur parle. Et blablabla et blablabla... Il discute seul, pose parfois une question, mais sur deux heures de cours il parle pendant une heure et cinquante minutes.

C'est indigeste. Impossible de ne pas se barrer au milieu.

Ah, et j'oubliais : les profs qui usent d'opinions personnelles, moyen falacieux de faire une transition lorsqu'il est sensé utiliser la raison (dixit ma prof). Non pas que je rejette l'opinion personnelle, mais lorsque celle ci n'est pas argumentée et que la réponse au rejet partiel ou total de cette opinion est "mais SI !", elle n'est pas valable.

Mais ça, ce n'est heureusement pas tout le temps vrai.

Et il conviendrait de ne pas se masturber pendant 2h, ou 4h sur des questions dont "tout le monde se fout, mais royalement".

NB : exit aussi les profs qui refusent que l'endormissement d'un ou plusieurs élèves. Et faire des fiches pour réviser le bac : :rire: Bac de philo :rire: :rure: :rore:

ShenikIII ShenikIII
MP
Niveau 10
05 décembre 2011 à 17:40:48

Si les raisons qui te poussent à faire de la philosophie, c'est la note sur ton bulletin ou pour ton bac, la philo n'est pas être pas faite pour toi.

Quant aux questions évoquées en cours de philo, elles ne sont pas inintéressantes, mais c'est vrai qu'on ne va jamais au bout d'un raisonnement et que la majorité des cours ne sont que de la masturbation intellectuelle (j'ai toujours rêvé de placer cette expression dans une discussion).

L'opinion personnelle d'un prof est justement le moyen de faire intervenir le tiens et d'argumenter sur un problème.
Après si ta prof ne construit son raisonnement que sur des affirmations sans explication, et bien... Tant pis pour toi.

pupy_le_lapin pupy_le_lapin
MP
Niveau 6
06 décembre 2011 à 23:24:15

Concernant ce que tu as dit au sujet du dialogue entre professeurs et élèves, je ne te suis pas, enfin c'est mon idée personnelle.

Mon professeur discute beaucoup avec nous, ça devient presque un sorte de débat au sein de la classe, tout le monde échange ses idées...

Je pense que pour apprécier la philosophie, il faut avoir un bon professeur, qui donne envie d'apprendre, et non pas de stocker bêtement et machinalement des informations dans sa tete jusqu'au bac, pour les oublier ensuite.

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 décembre 2011 à 13:24:31

Après si ta prof ne construit son raisonnement que sur des affirmations sans explication, et bien... Tant pis pour toi.

=> Non, je n'ai pas dit cela. Par contre, je voulais dire qu'utiliser une opinion, non argumentée qui plus est, faute de temps, pour effectuer une transition entre deux parties d'un raisonnement est fallacieux, lorsque l'on demande aux élèves de ne pas faire cela.

Ceci dit, je suis content de savoir que tous les profs n'enseignent pas en monologue.

Mais je pense qu'il conviendrait de faire la part des choses: soit on choisit le monologue, les questions masturbatoires, et on ne fait pas chier les élèves qui font autre chose. Enfin, à continuer ainsi je finirai par parler des rythmes scolaires au lycée (et dans les niveaux d'études inférieurs, aussi) et des méthodes d'enseignement. Ce n'est pas le sujet.

[PurpleHaze] [PurpleHaze]
MP
Niveau 7
10 décembre 2011 à 00:29:09

L'auteur : je suis rentré en terminale L cette année, et j'appréhendais au niveau de la philosophie. Je me suis demandé si ça allait me plaire, mais surtout si le prof était bon. Car c'est principalement ce qui fait qu'on aime ou pas une matière, et je connais des gens pour lesquels un prof a changé leur vie.
J'ai eu de la chance, je crois que je suis tombé sur le meilleur prof de philo possible : il nous pousse à la réflexion et ne suit pas uniquement et bêtement les consignes gouvernementales. Et je crois que de toute ma scolarité, c'est le meilleur prof que j'ai jamais eu.
Donc je ne pense pas que tu doives forcément mettre tout sur le compte de la philo au lycée. Tu devrais essayer d'en parler à ta classe, voir si ils sont d'accord avec toi, et si oui vous en parlez à votre prof pour voir si il peut revoir complètement son système d'enseignement.

ForeverGamer ForeverGamer
MP
Niveau 5
14 décembre 2011 à 14:13:56

Je suis aussi en TL et depuis le début de l'année je n'ai rendu aucun devoir "conforme" méthodologiquement parlant, je suis celui qui participe le plus dans ma classe, je suis passionné, transporté par toutes ces réflexions et autres visions du monde...
Et je me retrouve avec un gros blocage à chaque fois qu'à l'écrit on me pose une question qui est "sensée" être nouvelle mais que je me suis sans doute déjà posé et dont j'ai déjà la réponse claire et nette dans mon crâne.
J'ai le résultat mais je ne me souviens plus du raisonnement, je m'embrouille, je m'arrache les cheveux lorsque je me rends compte que je vient de terminer mon intro et qu'il s'est déjà écoulé 2h30.
En bref, cette matière me porte sur les nerfs parce qu'elle m'intéresse et que je n'arrive pas à m'en approprier les rouages.

Chadi Chadi
MP
Niveau 2
14 décembre 2011 à 22:03:56

Je ne suis pas philosophe, je suis en première, à attendre cette succulente matière, mais aussi le prof qui va avec.

J'ai lu vos pavés, et j'aime bien les idées. Si seulement j'avais des types comme vous dans mon lycée.

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