Bonjour, j'aurais pu poster ce sujet ailleurs, mais j'ai préféré ici pour la rigueur et l'objectivité.
Comment la perte d'un proche est-elle vécue, sur le plan affectif, par les animaux ? Un parent, un frère/sœur, un enfant ? Un membre du "clan", du troupeau et assimilés ?
Déjà, je suppose que tous les animaux ne sont pas égaux dans ce domaine, et que les éléphants et les singes par exemple souffrent effectivement lorsqu'ils perdent un être cher.
Mais si on tue la mère d'un insecte ? Sera-t-il triste ?
Et Bambi, c'est des conneries ?
Puisque, si les animaux sont atteints émotionnellement lors de la mort d'un proche, ça voudra dire plusieurs choses :
"Il y a une chose que je ne comprends pas, c'est pourquoi Dieu a fait le monde. Moi, si j'avais été Dieu et si j'avais vu que l'existence du monde avait pour conséquence l'existence d'un seul damné, c'est à dire l'existence d'un seul personnage condamné à la mort éternelle, jamais je n'aurais rien fait. Je me serais contenté de dormir toute une éternité."
Ça voudra dire que la nature est horrible ; chaque repas que le lion prend se solde non seulement par la souffrance physique d'un animal, mais aussi par la souffrance psychologique des proches de cet animal. Et s'il cesse de manger, c'est lui et ses proches qui souffrent de la faim.
Et que nous sommes plus horribles encore, et qu'il faudrait limiter les sévices infligés aux animaux.
C'était une analogie ; Bergson évoque la mort elle-même, moi je parle de la souffrance qui en découle.
Et les meres sont très protectrices envers leurs enfants.
Leur disparition doit les affecter forcément
Les loups sont très loyals entre eux et ils affectionnent enormement leur petit : ils passent des heures a jouer avec eux et lorsqu'il y a un malade c'est tout le monde qui est au petit soin.
Mais si les animaux souffrent de la perte d'un être proche, ça doit vouloir dire que les animaux sont conscients non ?
Oui, enfin une partie d'entre eux en tout cas.
MagneticMat Tu trolles j'espère ?
Les animaux souffrent de la perte d'un proche, comme nous. C'est leur manière de le vivre ou de le montrer qui diffère selon l'espèce et l'intelligence.
A partir du moment où une espèce est sociale, il y a donc lien affectif, et donc souffrance lors de la perte d'un proche. J'ai peut-être tort, cela dit ça semble logique.
Regardez, les autistes sont pas forcément débiles (cf Asperger) mais leurs difficultés sociales s'accompagnent d'une sorte d'indifférence affective...
J'avais vu une vidéo où une lionne qui avait vu son lionceau écraser par des gazelles est restée des jours devant son petit à le lécher pour tenter de le réveiller. Ou encore les vaches qui meuglent pendant des jours lorsqu'on leur arrache leurs petits.
Il y a de forts liens entre les enfants et les parents chez les mammifères, contrairement aux reptiles qui abandonnent leurs enfants avant même la naissance.
bah les éléphants vont comme au cimetiere en alant voir les os de leur defuns de temps en temps.
Dieu et sciences ne vont pas ensembles