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Sujet : Les batailles.

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Denain1712 Denain1712
MP
Niveau 6
31 mai 2012 à 14:13:48

Le destin est toujours cruel avec la France :(

On dirait qu'on joue TD/TD a total war en permanance :(

Roy97 Roy97
MP
Niveau 10
31 mai 2012 à 14:14:38

Denain, j'ai mon prof de philo qui m'a appelé "la France éternelle", j'ai pensé à toi car ce surnom t'irait bien :hap:

Denain1712 Denain1712
MP
Niveau 6
31 mai 2012 à 14:19:43

Merci :coeur:

Mon pseudo Valmy est bientôt déban :bave:

hasting1066 hasting1066
MP
Niveau 7
31 mai 2012 à 20:09:57

Les campagnes de l'armée britannique, pendant les guerres de la révolution française, furent une série de désastres de 1793 à 1799. Vous connaissez le siège de Dunkerque avec la bataille d'Hondschoote, notamment, j'en avais fait un résumé sur le forum. Il y avait eu Tourcoing en 1794, Bergen en 1799 qui avaient été aussi des défaites britanniques. C'est l'époque où les anglais combattaient un peu comme les autrichiens, c'est à dire installés dans des redoutes ou en colonnes.

Mais ce qui fit la différence chez les anglais, c'est cette faculté de s'adapter à l'adversaire. Alors que les autrichiens, prussiens, russes continueront à être souvent vaincus sans réels progrès. Les britanniques, eux, ont su se remettre très vite en question. Dès la guerre d'Espagne, ils nous mettent en difficultés, ils nous infligent des échecs, sans remporter de grandes victoires comme les français savaient le faire. Il n'y a jamais eu un Austerlitz anglais ou un Iéna anglais. Toutefois, le résultat est là : ils nous tiennent tête. A Talavera, en 1809, le terrain sur lequel les britanniques sont positionnés est un vrai casse-tête pour les français, les colonnes françaises n'arriveront pas à établir un semblant de cohésion tactique à cause des difficultés du terrain, elles seront repoussées les unes après les autres. A Busaco, en 1810, c'est encore pire, la position anglaise est trop difficile et l'assaut français est repoussé. A Albuera, en 1811, la colonne française est reçue, cette fois, par la tactique linéaire, si bien que les deux rangs anglais, comportant un grand nombre de tireurs, fusillent férocement la colonne française dont un grand nombre d'officiers tombent en un instant. A Fuentes de Onoro, en 1811, Masséna avait réussi à culbuter une partie des forces anglaises, mais il a été très mal secondé par la jalousie de ses lieutenants (Bessières notamment). Enfin, la bataille de Waterloo est particulière. Les anglais ont eu la chance qu'il fallait. On sait, par exemple, que la Haie-Sainte était aux mains des français. Mais, surtout, on sait aussi qu'une petite partie de l'infanterie de la Garde avait réussi à enfoncer une division britannique de quatre régiment anglais, seule l'intervention de la brigade belgo-néerlandaise permit de contenir cette assaut français. Hors, dans le même moment, la jeune-garde et une bonne partie de la vieille-garde étaient occupés à Plancenoit à contenir les masses prussiennes qui arrivaient sans cesse, et ils l'on fait d'une manière remarquable. Ainsi, on peux imaginer ce que l'assaut de toute l'infanterie française de la Garde aurait donné contre les anglais si il n'y avait pas eu la lutte contre les prussiens à Plancenoit. A Waterloo, les prussiens décident du sort de la bataille et Wellington le reconnu dans son rapport ("le mouvement de Bulow décida de la journée").

Globalement, ce sont les français qui ont eu le plus de mérite de 1792 à 1809. A la rigueur et à la prudence anglo-saxonne, les généraux français, eux, ont pratiqué un art de la guerre plutôt latin. Pendant vingt ans, les généraux français ont fait preuve d'audace, de manœuvre tactique réfléchie, de courage, ils ont su exploiter les percées offensives pour faire de leur batailles des triomphes en manœuvrant sur les arrières et les flancs d'un ennemi vassilant.

L'art de la guerre est plus passionnant et enrichissant pour un passionné d'histoire militaire lorsque l'on étudie Houchard qui enfonce les lignes anglo-hanovriennes à Hondschoote en 1793 et qui, de ce pas, réussi à dégager Dunkerque assiégé. Ou bien, Jourdan et Carnot qui, à Wattignies, en 1793, bougent leurs gros bataillons d'une aile à une autre pour obtenir la percée par une attaque massive et donc audacieuse, ce qui permit de dégager Maubeuge. Ou alors des généraux comme Souham, Bonneau ou Moreau qui, de concert, exécutent des manœuvres tellement audacieuses et réfléchies, qu'ils réussissent à mètre les anglais dans une déroute complète à Tourcoing, en mai 1794. Dans le domaine de la stratégie, on n'était pas en reste non plus. Un certain Bonaparte qui, au début de la campagne d'Italie de 1796-1797, sépare les autrichiens des sardes pour les battre séparément ensuite (Dego, Montenotte, Milessimo, Mondovi). A Arcole, les français s'y reprennent pendant trois jours pour forcer les lignes autrichiennes à travers les marais, la décision est arrachée grâce à une manoeuvre de diversion qui sépare l'ennemi en deux et qui est finalement battu. A Rivoli, en 1797, certes, nous nous trouvons au départ en défensive, mais lorsque les colonnes autrichiennes débarquent sur le plateau, elles sont contre-attaquées avec une telle science qu'elles sont complétement défaites, à un tel point que les autrichiens perdirent vingt milles soldats en une seule bataille, dont un grand nombre de prisonniers. S'ensuit la déconfiture de Provera à la Favorite qui permet, par cette action offensive, de capturer la garnison de Mantoue avec encore des milliers de prisonniers capturés. Voir même si on se projette en 1799, à Zürich, lorsque Soult et Masséna franchissent le Linth et la Limhat, attaquant avec surprise les autrichiens et les russes, tentant même de les encercler à tel point qu'un général russe ne trouve d'autres solutions que de fuir avec ce qui lui reste de soldats, abandonnant toute son artillerie et ses bagages et la moitié de son armée au tapis. Même le militaire prussien Clausewitz rendait un hommage à ces généraux français. Le général Moreau, lui aussi, a fait preuve d'audace à Hohenlinden, en 1800, faisant attaquer la colonne austro-bavaroise du centre par des attaques de front, de flanc et sur les arrières, ce qui s'ensuivit de l'écrasement sur place de cette colonne avec dix milles prisonniers, cent canons capturés. Napoléon qui, au début de l'empire, encercle une imposante armée autrichienne dans Ulm, en agissant sur les rives nord et sud du Danube, et fait capituler cette armée. La même année, c'est Austerlitz, bataille menée avec tellement de classe tactique qu'une fois le centre austro-russe enfoncé, toute l'aile gauche austro-russe, attaquée de flanc et sur les arrières par Soult, et de front par Davout, est quasiment anéantie avec des colonnes entières de prisonniers capturées. La campagne de Prusse de 1806 est du même ordre, mais stratégique cette fois, une fois les prussiens vaincus à Iéna et Auerstaëdt, c'est la poursuite de l'armée française, tellement impitoyable qu'elle aboutie à la capitulation de la quasi totalité de l'armée prussienne (140 000 prisonniers prussiens capturés en quatre semaines). La bataille de Friedland, en 1807, est également un modèle de tactique. Lorsque Napoléon réussit à faire capturer les ponts de Friedland, l'armée russe se retrouve complétement coupée dans sa retraite puisqu'elle n'a plus qu'un fleuve dans le dos, c'est la déroute qui s'ensuit. Même la bataille de Wagram, en 1809, voit encore l'audace et la création. On a la réunion de la Grande Batterie, avec cent canons tirant à toutes volées pour appuyer l'attaque de l'armée d'Eugène. Enfin, les attaques combinées de Davout et Oudinot qui permettent d'enfoncer l'aile gauche autrichienne établie sur des hauteurs, ce qui menace le centre autrichien d'être pris à revers et ce qui entraine la victoire. Enfin, la campagne de France de 1814 qui voit Napoléon, en infériorité numérique, séparer l'ennemi et le vaincre séparément (Montmirail, Champaubert, Vauchamps, Château-Thierry). Comme disais le maréchal Juin : "la victoire du génie sur le nombre".

Bref, de 1792 à 1809, l'art de la guerre est français, il n'est pas anglais.

Denain1712 Denain1712
MP
Niveau 6
01 juin 2012 à 01:16:40

A la guerre de la péninsule, les britannique on fait que des batailles défensive ?

hasting1066 hasting1066
MP
Niveau 7
01 juin 2012 à 12:35:30

En grande majorité, ce sont des batailles défensives, mis à part la bataille de Vittoria, en 1813, mais l'armée française se repliait déjà vers les Pyrénées, elle avait tous ses bagages avec elle. Après c'est la campagne dans le sud-ouest de la France, marquée notamment par la bataille de Toulouse en avril 1814, là les alliés anglo-hispano-portuguais attaquent mais subissent un demi-échec tactique.

Denain1712 Denain1712
MP
Niveau 6
01 juin 2012 à 16:38:02

Et le rôle des espagnol et portugais a été décisif ?

Roy97 Roy97
MP
Niveau 10
01 juin 2012 à 17:19:56

Complètement, car sans la guerrilla les anglais n'auraient jamais pu menacer l'armée Française stationnée dans la péninsule.

Bouzourdaz Bouzourdaz
MP
Niveau 9
01 juin 2012 à 17:36:57

"Et le rôle des espagnol et portugais a été décisif ?"

La mythification dont la Guerrilla est l'objet oblige l'auteur Espagnol Miguel Angel Martìn Mas à une remise en question sans équivoque :

"On ne peut plus continuer à promouvoir une histoire de la guerrilla déformée par tout un ensemble de mythes (et en premier lieu) celui qui soutient que les guerrilleros étaient des patriotes animés de la défense de la patrie, de la religion et du roi (...) beaucoup d'autres n'avaient rien à voir avec cette vision de l'histoire.

Nous devons souligner que c'est bien l'action des armées régulières alliées (Anglo-Portugaises) dans lesquelles il y'avait des divisions espagnoles qui finissent par gagner la guerre sinon celle-ci eût été interminable

L'un des mythes consiste à affirmer que la guerrilla a été un effort unanime et national dans toute l'Espagne, ce n'est pas certain puisque dans certaines régions de l'Espagne on a reçu les Français de bon gré et aucune résistance populaire ne s'est produite."

L'auteur précisant que la lutte contre la guerrilla fut même le prélude des guerres civiles entre espagnols au XIXe puisqu'elle a impliqué des unités Espagnoles contre leurs compatriotes guerrilleros.

L'universitaire Charles Esdaile dans Guerrillas, bandoleros y el mito del pueblo en armas 1808-1814 pourfend ce mythe installé et convenu de la guerrilla et du "peuple en armes"
en analysant l'identité socio-professionnelle des guerrillas sa critique de l'origine présumée populaire du guerrillerismo est catégorique, il souligne l'absence de tout conscience sociale, son faible sens patriotique, son opportunisme, son origine obscure de secteurs de l'Armée (...) la rattache à une réalité : celle de la faible implication populaire dans la Guerre d'Espagne au delà du mythe du Dos de Mayo et des célèbres Sièges.
Quant à son authentique contribution à la victoire, le rôle de la guerrilla fut trés important dans certaines opérations et la rupture des communications et de l'acheminement des vivres, dans la demoralisation par son extrême violence mais la conclusion finale est trés negative, les guerrilleros ne vivaient pas parmi le peuple mais aux dépens de lui.

Il y'a bien peu de guerrilleros et bien peu de soldats Français sont morts par l'action de la guerrilla, voici ce qu'un observateur de l'Armée Britannique notait sur l'Espagne
depuis mon arrivée je me suis retrouvé avec une telle indifférence apparente et une apathie à tel point que j'ai fait de sérieuses réserves (...) parfois je me demande si je suis en Espagne. Les individus que je vois (...) déambulant sur les places avec une indolence assoupie sont tellement différents de cette race impulsive et passionnée que mon imagination attendait (...)
la cocarde tous les Espagnols la portent jusqu'au dernier muletier et ceci paraît marquer le point maximal de leur patriotisme.

D'autres sources encore : Du Pharmacien de l'Armée A.L.A. Fée dans ses Souvenirs de la Guerre d'Espagne 1809-1813.

"à Séville, la population semble s'accommoder de l'occupation française et on y est aussi tranquille que dans une ville française.
Les adieux de Soult aux Sévillans furent l'occasion d'un festin fastueux accompagnés d'illuminations et de feux d'artifice où fut employée toute la poudre qui ne pouvait pas être emportée. Beaucoup d'habitants paraissaient regretter le départ des Français et redouter le retour de leurs compatriotes. Beaucoup de coeurs aussi étaient brisés et de beaux yeux noirs emplis de larmes.

La majorité du peuple Espagnol était indifférente et il n'aurait pas été impossible de se l'attacher. La haine et la cruauté dont elle fit preuve à notre égard sont des traits du caractère espagnol qui s'exercèrent contre les soldats français comme il s'exercent contre les Espagnols eux-mêmes qui se méprisent et se détestent de région à région et s'entre-tuent au cours de fréquentes luttes civiles. Au début du soulèvement, ce sont d'ailleurs, à quelques exceptions près, des Espagnols qui en furent victimes. "

Impression corroborée par un témoin Britannique qui juge ses "alliés" ignorants sur ce qui se passe en Espagne comme si ils étaient de l'autre côté de l'Atlantique et qu'ils possédent peu de cet enthousiasme pour l'Esprit Public et le patriotisme pour lesquels nous sommes tellement inclinés à leur donner crédit en Angleterre.

hasting1066 hasting1066
MP
Niveau 7
01 juin 2012 à 18:56:41

Très intéressant, merci.

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