Bonjour à tous !

Déjà, ne vous fiez pas à mon pseudo, je suis sur JVC depuis longtemps, je viendrai expliquer ça sur le café !

Alors voilà, pour faire court, c'est un roman réaliste avec peut-être une pointe de fantastique, qui raconte l'histoire d'un amnésique.

Prologue

J'étais là, cloîtré dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel morbide aux abords de Bali. Seule la fenêtre laissait transparaître des vagues rayons de lumière, offerts par les réverbères vieillots de la rue. J'entendis une voiture s'arrêter au dehors. Un homme se mit à parler, puis un deuxième. Tous deux discutaient dans une langue nordique que j'avais du mal à distinguer. Néerlandais, Polonais, peut-être. Je passai ma tête au creux de l'ouverture et les vit entrer. C'est l'heure. Je pris une cigarette et m'assis sur le rebord, j'attends. Le tabac brûle ma gorge et mes poumons, vestiges d'un corps meurtri par la vie. Il est délicieux, vivant. J'admire la fumée s'échappant de ma bouche, vaste nuage blanc bientôt dissipé dans l'air. Qu'elle est belle. Elle représente ce qui m'a été enlevé, la liberté. Elle s'évade, elle part, mais comme moi, elle disparaît. Cette cigarette est comme l'espoir qui se consume à l'orée de la mort. Pourrait-elle m’emmener au fil de ses émanations voluptueuses ? Combien de pas me reste-il ? Dix, quinze ? Je me dépêche de fumer, j'ai l'impression que les secondes défilent en accéléré. Je m'interdis de regarder en bas. Quitte à mourir, ce sera sans vertige. J'entends des bruits dans le couloir. Enfin. Je sors de mes poches une photo tâchée de sang, celle de ma sœur. Je l'admire une dernière fois et la jette au vent.

Les angoissants « boum » contre ma porte résonnent aussi fort que les battements de mon cœur. Je ne me retournerai pas, je sais que je craquerai. Vivre en lâche et mourir la tête haute de bravoure, voilà la vraie repentance. Les gonds éclatent et ils déboulent dans la pièce. Je balance mon mégot et inspire une dernière fois, lentement. L'un semble me parler, sûrement étonné de voir sa cible les pieds pendant dans le vide. Souhaite-t-il que je le regarde ? Je ne pense pas. Ils ne font pas dans la torture. Au bout de quelques secondes, l'autre crache un seul mot. La barrière des langues n'obstrue pas les intonations. C'était un ordre. Le flingue fait un « clic » et je ferme les yeux.

La première balle se loge dans le bas du dos et me fait subitement ouvrir les pupilles. Putain. C'est plus douloureux que dans mon souvenir. Elle traverse mon corps, ravageant toutes les veines, les organes et la chair sur sa route. Je sens le vermeille réchauffer ma peau. Il se répand et en vient même à dégouliner dans le vide. Je serre les dents. Ils n'auront rien, pas même mes hurlements. Auraient-elles été faites d'argile qu'elles seraient réduites en poussière, tant la pression de ma mâchoire augmentait. Finissons-en, si vous le voulez bien. Je n'eus pas à me faire prier. Une deuxième balle vint se loger dans ma tête. Merci. Je n'étais maintenant que l'âme de mon corps. Je me sentis tomber sans vraiment en avoir avoir conscience. Durant deux étages, l'air me fouettait, arrachant presque mes cheveux. Puis, arrivé sur le béton froid, ma vie, enveloppée dans le châle apaisant de la mort, s'arrêta.

C'est pas mal du tout mais tu passes au passé parfois, fais gaffe !

Petit détail à la con Polonais ou Néerlandais c'est pas très nordique.

Merci d'avoir lu ! Tu peux m'indiquer des endroits où je passe au passé s'il te plait ? La relecture ce n'est pas mon fort, et Antidote n'est pas infaillible...

Merci aussi pour le détail à la con, je vais corriger ça

"Je passai ma tête"
"Je pris une cigarette et m'assis sur le rebord, j'attends"

Je crois que c'est tout !
Désolé pour le commentaire peu constructif mais l'inspiration de me vient pas vraiment. En tout cas il n'y a rien de négatif à dire c'est bien ;)

Pas de soucis ! Merci encore

Le chapitre 1 arrivera jeudi !

J'en ai marre de bosser, ton texte était là, ni trop court, ni trop long, pas mal écrit, et donc j'ai lu

Voilà voilà :

“J'étais là, cloîtré dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel morbide aux abords de Bali.” j'aime particulièrement les sonorités de cette phrase

“Seule la fenêtre laissait transparaître des vagues rayons de lumière, offerts par les réverbères vieillots de la rue.” Je sais pas si c'est voulu pour l'effet sonore ou pour le contraste mais je trouve qu'un mot comme “offerts” dénote un peu trop par rapport à l'ambiance que tu poses jusque là, c'est connoté très (trop) positif par rapport au reste j'ai l'impression

“Néerlandais, Polonais, peut-être.” polonais sans majuscule (jamais de majuscule quand il s'agit du nom de la langue)

Par ailleurs, pour rejoindre ce que disait 24 sur le souci du passé, toutes les premières lignes sont écrites au passé avant le “C'est l'heure” ensuite “Je pris une cigarette et m'assis sur le rebord [...]”

“Elle s'évade, elle part, mais comme moi, elle disparaît.” alors soit il faut ajouter une virgule avant le “comme”, soit virer celle qui se trouve après “moi”, le complément doit être encadré complètement ou pas du tout ^^

“Combien de pas me reste-il ?” reste-t-il

“Je sors de mes poches une photo tâchée de sang, celle de ma sœur.” tachée

“Je ne me retournerai pas, je sais que je craquerai.” craquerais, je dirais plutôt (si j'ai bien compris et que tu sous-entends “si je me retournais, je craquerais” et pas juste “je craquerai à coup sûr”)

“La première balle se loge dans le bas du dos et me fait subitement ouvrir les pupilles. “ Je dirais “dans le bas de mon dos”, là ça fait étrangement détaché (à moins que ce ne soit le but). On évite de mettre un pronom possessif quand il est déjà contenu dans un verbe pronominal (style *”J'ai mal à ma main”) mais ce n'est pas ton cas (pas dans la première partie de la phrase), du coup on est plutôt dans l'excès inverse, à savoir que ça manque de référent...

“Je sens le vermeille réchauffer ma peau. “ vermeil

“Je serre les dents. Ils n'auront rien, pas même mes hurlements. Auraient-elles été faites d'argile qu'elles seraient réduites en poussière, tant la pression de ma mâchoire augmentait.” J'inverserais l'ordre des idées, parce que là comme il y a une autre phrase avec d'autres thèmes entre ta dernière évocation des dents et le “Auraient-elles”, ça fait sortir un peu du texte de se dire “Auraient-elles qui ?” et de devoir lire la fin de la phrase pour finalement comprendre que tu reparles des dents. Ce serait assez facilement modifiable, par exemple en “Ils n'auront rien, pas même mes hurlements, alors je serre les dents. Auraient-elles [...]” ou autres constructions du même type. Par ailleurs tu repasses au passé.

Sur la toute fin du texte : “Je n'eus pas à me faire prier. Une deuxième balle vint se loger dans ma tête. Merci. Je n'étais maintenant que l'âme de mon corps. Je me sentis tomber sans vraiment en avoir avoir conscience. Durant deux étages, l'air me fouettait, arrachant presque mes cheveux. Puis, arrivé sur le béton froid, ma vie, enveloppée dans le châle apaisant de la mort, s'arrêta.”, tu repasses à nouveau au passé sans transition

A part ça je trouve ton style assez agréable, fluide (si on omet ce petit souci de passé intempestif ^^), qui se lit bien, avec des descriptions/tournures un peu plus recherchées par endroits donc ce n'est pas non plus trop simpliste. Sur le fond, ce n'est qu'un prologue, je ne saurais donc trop me prononcer... C'est intrigant, ça donne envie d'en savoir plus, donc je suppose que pour un prologue, c'est déjà bien J'attends la suite ^^

Merci beaucoup pour ce commentaire très utile !

Je suis particulièrement d'accord avec toi sur le commentaire de la phrase sur les dents. J'y ai pensé et j'hésitais à changer l'ordre des phrases, j'attendais de voir des retours précis, donc merci !

Je vais corriger ces petites erreurs de temps. J'avoue ne pas avoir su me décider entre écrire au présent ou au passé simple pour ce prologue... C'est un peu confus parfois ! La suite arrive jeudi

Wouah super texte, belle écriture mais bon tu ne prend pas de gros risques car quelques clichés résides comme l'amnésie, ou le fait que l'histoire se déroule à ...New York, New York! Ceci dit le côté sombre de la ville est tout autant exploité, ce texte peut faire réfléchir et quelque chose me dit que l'injustice ne fait que commencer! Bonne continuation.

Merci Kentin pour ton commentaire !

Certes l'amnésie est un thème déjà-vu, mais le principal c'est d'essayer de renouveler un peu le genre, et de traiter ça de manière différente. C'est ce que j'essaye de faire, au début de l'histoire on voit bien qu'un truc cloche avec le personnage sans qu'il ne s'en rende compte. Pour New York, c'est une ville que j'aime beaucoup, et de toutes façons ce ne sera pas la dernière. Je change toujours de ville durant mes histoires.

Merci encore

Tu mettra la suite ?

Oui lorsque je l'aurais écrite ! Je pars à Londres demain, du coup je vais écrire un peu moins. La semaine prochaine sûrement !

Woua woua woua tu possèdes une belle écriture et tu fais ce que j'aimerais lire tout les jours ! Un style épuré qui rentre dans le vifs avec des tournures de phrases construites, et un jolie vocabulaire associés

Mon style d'écriture se rapproche du tien et j'aimerais beaucoup avoir les mêmes tournures de phrases que toi malheureusement tu as beaucoup plus de voc

Bref j'aime beaucoup et je n'ai lu que le prologue pour l'instant Je me calme et m'en vais lire le premier chapitre !