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Sujet : Les cinq fondateurs

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Niveau 1
12 septembre 2014 à 15:03:57

Bonjour, comme annoncé voici des nouvelles qui se passe dans un autre monde (enfin pas tant que ça)

Introduction

Ce recueil de nouvelle se compose de 5 textes qui chacun raconte un événement en rapport avec l’un des cinq « Fondateurs » des races d’Ysaorg. Ceux sont des traductions de textes rédigés dans la langue des humains de l’ouest, datant de la fin du troisième millénaire. Le mot fondateur se traduirait ici plus par ancêtre mais dans la langue d’origine, ils sont appelés par le terme « Gukon », que l’on traduit par fondateur en français.

I L’enterrement d’un Roi

Les quartiers nord de la cité s’étaient vidés de leurs habitants. Une brume silencieuse avait envahi la ville. Seules quelques torches éclairaient les rues, les couleurs rouges des bâtiments se noyaient dans la grisaille. Les drapeaux, fixés sur les portes du palais ne bougeaient pas. Il n’y avait pas un poil de vent en cette matinée du premier mois de l’année.
A l’extrémité du port, situé dans les faubourgs sud, la proue d’un navire apparut à travers le brouillard qui recouvrait la Seigre. Le flanc tribord de la nef percuta lourdement le quai alors que le Chant des Prêtre-Mages de la Mort pour le passage dans l’autre monde se faisait entendre depuis la plateforme installée à la poupe. Aux pieds de celle-ci, reposait un immense cercueil finement ouvragé et dont les feuilles d’or brillées sous l’effet de centaines de flammes magiques qui l’entouraient. Un regroupement de plusieurs milliers de citadins de Mériba et des alentours se recueillait sur les bords du fleuve. Cette route que le cercueil allait emprunter pour gagner le palais royal où l’ultime cérémonie d’adieu au monarque, fondateur du royaume, allait se dérouler. Porté par les dix ministres qui le conseillaient, le roi s’engagea pour son dernier voyage.

« Il y a trente jours de cela, le roi Naes de la Lune a quitté ce monde. Il semble très regretté des autorités et des citoyens de MIreba, qui s’était développait sous son règne » Ainsi parlait le représentant du chef d’une des tribus de la source nord de la Seigre, soumise par le défunt souverain, dans son rapport sur le rapport de force dans la capitale du royaume de la Seigre.
Le roi qu’on enterrait dans la brume de ce début de soirée, était connu au-delà des frontières des terres qu’il avait fédérées. La majorité des chefs du Haut-continent avait fait le voyage afin de rencontrer le monarque de ce premier état du continent. Les deux seuls contemporains à qui ont pouvait le comparer n’étaient pas des humains de l’ouest comme lui, mais un humain qui vivait à l’est de l’autre côté de la mer du Feu, Chonab, le fondateur d’un empire, et un nain qui avait vécu dans les montagnes, très loin à l’est, le Sanglier des Montagnes, qui accéda au rang de demi-dieu à sa mort, cinq ans auparavant.

De plus en plus isolé dans son royaume, à part dans sa capitale, il ne pensait pas à la veille de sa mort avoir un enterrement digne de son rang alors qu’il agonisait à Petitport. Cette petite cité, de l’embouchure de la Seigre, dont le seigneur venait juste de se soumettre à contrecœur ne lui aurait pas rendu les honneurs liés à sa fonction. Mais une poignée de partisans, menées par sa reine, parvint à lui faire gagner un navire, où il mourut sur le chemin de Mireba. Cette cité dont le peuple était venu nombreux pour l’accompagner vers sa dernière demeure.
Alors sur la passerelle qui menait au quai, un enfant dans les bras, une silhouette de femme apparut. Elle suivait le cercueil de près, le touchant régulièrement. Son manteau cachait son visage aux yeux des badauds. Elle pleurait l’homme qui avait été sa vie, son libérateur, son ami, son amant, son mari, son roi. Elle pleurait également la fin probable du royaume qu’ils avaient fondés, ses trois fils étant morts, sa fille, loin au nord, il ne lui reste qu’un petit-fils d’à peine deux ans. Les ambitieux n’attendraient pas la majorité de ce dernier avant de vouloir reprendre leur indépendance du pouvoir des rois de Mireba.

En cette triste matinée de l’année -1994, les porteurs du cercueil avait des difficultés à avancer vers le palais royal au milieu de la foule d’adorateurs de Naes qui étaient tant bien que mal maintenue hors du chemin emprunté, par les gardes et les prêtres-mages, dans leur habit rouge traditionnel. Ce défilé qui allait inspirait les enterrements des successeurs du roi et donnait la base des parades mortuaires des empereurs Frelons, dirigeants d’un empire au nord de la Seigre fut observé par des représentants de la plupart des chefs de tribus et de clans du continent.
Les deux lignes, argentées et rouge, qui ouvraient le chemin au cercueil s’étiraient entre les demeures des artistes et artisans qui avaient travaillé à l’agrandissement de la cité durant les trente-cinq années de règne de Naes. Les immenses statues, au milieu des places, qui représentent les tribus fédérées –lune, lion, aigle, arbre, esprit féminin de l’eau, … - étaient les seules éléments qui déviaient ce cordon de sécurité dans les larges avenues menant au palais.

Lentement, la reine, seule avec son petit-fils, franchit en dernière le portail qui marquait l’entrée sud du palais, orné d’une représentation de l’île située au centre de la capitale. Cette dernière fut nommée Île par les membres de la tribu de l’Aigle qui occupait ces lieux depuis l’installation des humains sur ces terres. Elle est connue pour avoir été le lieu où les Mages Îliens établirent leur premier palais, moins de dix années auparavant.

La foule qui se recueillait, se pressait contre les grilles du palais. Certains réussirent à pénétrer à l’intérieur de l’enceinte en passant par les jardins, où un cordon de soldats les empêcha de s’approcher trop près du lieu de la cérémonie. La rumeur prétendait que Naes allait être incinéré avant que ses cendres soient déposées sous la dalle du trône. Enterré un roi dans son palais marque une nouvelle ère sur le Haut-Continent où les royaumes vont supplanter les tribus et clans et les fonctions des dirigeants vont acquérir un caractère héréditaire. Les anciens chefs ne connaissaient aucun frein quand à la manière de détruire leur prédécesseur, tant physiquement, en détruisant son cadavre que moralement en le calomniant. Chacun d’eux était plus préoccupé par assurer leur pouvoir local et leur supériorité sur les voisins, plutôt que de s’occuper de politique interne, les complots étant légions.
Cette époque marqua également la fin de la pratique de la magie sans contrôle, ceux qui la maîtrisaient s’organisèrent en groupe sous l’impulsion de la reine qui dans sa jeunesse avait assisté au dérive de la pratique de la magie sans une autorité de contrôle. Les états n’étant pas encore assez fort pour contraindre les mages, la reine et sa fille mirent au point des règles qui obligeaient les mages à intégrer une guilde structuré lequel pouvait le juger pour ses actes magiques. Ces ensembles étaient indépendants du pouvoir, sauf qu’ils avaient une aide financière qui dépendait du comportement de ces membres. C’est cette politique qui semble avoir entraîné la création des Mages Îliens. A l’époque ces derniers semblaient très respectueux des règles, bien loin de leur descendants d’aujourd’hui : les membres de la secte terroriste des Îliens.

Malgré ces réussites, le roi Naes meurt dans le désespoir de n’avoir pas eu le temps de consolider son royaume avec un héritier désigné, d’abandonner cette tâche à sa femme. Cette union qu’il appelait de tous ses vœux ne vivra que dans ses rêves. Sa reine sauvera néanmoins le royaume de la désunion totale en sacrifiant les tribus des sources aux clans de l’embouchure du fleuve. Sa vision d’un grand royaume de la Seigre ne vit le jour que quatre siècle plus tard grâce au sage Imra qui fut premier ministre sous quatre rois, avant et après l’invasion du royaume par les tribus des sources qui installèrent une dynastie qui régna cinquante ans sur la majorité du royaume.

Le cercueil fut déposé sur un bucher que la reine alluma à l’aide d’une torche qu’elle avait enflammée avec sa magie. Le feu brûla pendant toute la fin de la journée. La majorité de la foule resta jusqu’à ce que la dernière braise soit éteinte. Quand il s’éteignit, les ministres soulevèrent le récipient qui avait accueilli le bûcher faisant tomber les cendres dans une boîte de métal qu’ils refermèrent une fois pleine. La reine la prit et alla la déposer dans l’espace qui lui avait était dégagé sous le trône. Ensuite, des artisans rebouchèrent le trou avant que des artistes décorent la dalle qui fut poser de dessus pour graver les actes du monarque.

Cinq mille ans plus tard, on célébrait toujours la mort de ce celui que l’on considérait comme le premier monarque des humains de l’ouest, de même que ces contemporains, Chonab pour les humains de l’est et le Sanglier des Montagnes pour les nains. Les deux autres races, celles de l’hémisphère sud de la planète Ysaorg, considéraient comme Fondateur des êtres qui vécurent plus tardivement : Enlip, le premier auteur rétule et Dhaäe Visagelunaire, l’éléen qui mena son peuple vers des îles lointaines.

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