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Sujet : [Evangelion] Telle mère, telle fille

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Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:11:57

Cette fan-fiction est issu d'un jeu sur le forum Negenerv.com
Il s'agit de réaliser une fan-fiction de l'univers Evangelion en respectant des gages donnés par les membres du forum. Voici ma fic concernant le premier concours.

Amusez-vous bien et bonne lecture !

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Titre : Telle mère, telle fille.

Auteur : Batchoumatou (Yiza).
Date de parution : 2 juin 2014.
Genre : mélodrama humoristique.
Pairing : Mayaritsu

Pitch : Alors que Rei fait preuve d'une gloutonnerie sans nom, une Ritsuko délaissée de Gendô se laisse tenter par Maya Ibuki.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:14:32

Dans un premier temps, les sourcils se froncèrent. Puis, les paupières s’ouvrirent péniblement pour laisser apercevoir des prunelles vertes. Les yeux scrutèrent quelques instants la baie vitrée. La chambre baignait des rayons du soleil à son lever. Aucun bruit ne venait perturber ce réveil comme si toute la mégalopole dormait encore. Mais la tête blonde se redressa subitement pour jeter un regard inquiet derrière elle. Le drap chut sur le corps dénudé de la jeune femme pendant qu’elle glissait sa main sur le reste du lit. « Encore parti… » murmura-t-elle à elle-même. Ritsuko remonta le tissu blanc au niveau de sa poitrine puis se recroquevilla sur elle-même, en rabattant son visage contre le matelas.

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Shinji tenta vainement de gesticuler ce qui s’apparentait à une réception mais la balle de volley vint violemment rebondir contre sa face ! S’ensuivit aussitôt des « Yattaaaa » d’origine féminine.
« Bien joué , Hikari ! On va leur montrer à tous ces mini-mecs qui est le sexe fort ! » souligna Asuka en topant la main de sa copine.
Devant les congratulations du côté des filles, Kensuké se retourna vers le maillon faible : « T’aurais pu essayer de te défendre un minimum tout de même ! C’est notre honneur qui est en jeu !
- Plutôt notre porte-monnaie, tu veux dire, ajouta Tôji, l’air dépité et les mains sous le jogging. Y a pas moyen qu’on perde ce match, sinon on va devoir payer un restau à ces ogresses !
- Bon alors, elle arriva cette balle !? » cria Hikari depuis la ligne de service.
Shinji alla docilement ramasser la balle qu’il n’avait pas su renvoyer et la lança à Hikari.
« On peut se demander à qui la faute, hein !? rétorqua Kensuké en se tournant vers Tôji avec un regard hystérique.
- Cette pimbêche d’Asuka n’avait qu’à pas la ramener !!! »
La déléguée fit rebondir la balle plusieurs fois contre le sol avant de la jeter haut dans les airs. Elle amorça une foulée avant de smasher le ballon avec fermeté. Une fois encore, elle visa dans la zone de Shinji. Le garçon avança vers le point de chute de la balle tout en joignant benoîtement les mains comme si il allait l’attraper à l’aide d’une épuisette invisible. Kensuké s’interposa et, derrière l’éclat de ses lunettes, effectua une réception du tonnerre. Il fit une passe près du filet à Tôji. Le mâle alpha du trio masculin s’élança avec fougue dans les airs et déversa dans une frappe toute sa fureur en pensant fortement à la démone rouge. Asuka sauta au filet pour contrer, mais la balle fusa au-dessus d’elle. En seconde ligne de défense se trouvait Rei, qui fut obligée de se précipiter au point de réception. Malheureusement, la fleur bleue s’emmêla les tiges durant sa course et vint s’échouer mollement au sol, le poing vainement tendu vers la balle qui rebondit sur le sol.
« Quelle nullarde, cette fille ! Même pas capable de courir convenablement... » pesta Asuka sur fond d’auto-congratulation de Tôji.
« Pardon, dit Rei au sol. J’ai essayé de réceptionner la balle mais elle allait trop vite. »
- Dis plutôt que tu es trop lente, dit Asuka en s’approchant d’elle. T’es sûre que tu fais partie du camp des filles ? clama-t-elle en se tenant au-dessus de Rei, les mains sur les hanches.
Rei plissa du regard sous la pique de sa coéquipière. Le T-shirt de Rei s’étant quelque peu rehaussé dans sa chute, la rouquine remarqua qu’un bourrelet de peau enrobait les hanches de sa rivale.
« Ben alors, tu t’engraisses, ma vieille !? Je comprends pourquoi tu es à la traine ! renchérit-elle d’un sourire narquois.
- C’est bon, Asuka ! Pas besoin de t’en prendre à elle comme ça. Ce n’est qu’un jeu, intervint Shinji.
Le Troisième Élu était passé sous le filet. Il s’approcha de Rei et lui tendit la main pour l’aider à la relever, ce que la Première Élue accepta spontanément.
« Ho, désolée ! Je ne voulais pas offenser son Excellence ! » s’amusa Asuka.
La sonnerie retentit dans le gymnase et signala la fin du cours de sport.
« En attendant, j’espère que vous êtes bon prince, car à 16 points contre 9, vous nous devez un bon repas, les nullos ! » s’exclama-t-elle de joie en haussant le bras.

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Les portes du monorail à sustentation du Géo-front s’ouvrirent rapidement sans un bruit. Une foule composée du personnel de la Nerv et de gardes de l’O.N.U. envahirent la voiture où Ritsuko avait trouvé une place sur un strapontin de l’espace central. De rudes gaillards ne se souciaient pas de creuser leur trou à côté d’elle sans avoir conscience qu’ils se tenaient près de la Responsable du Projet E. Par commodité, la blonde se résigna à se lever. La remise en fonction du monorail fit perdre l’équilibre à Ritsuko qui bouscula sans faire exprès quelques militaires. L’un d’entre eux chicka d’énervement tandis qu’un autre lui adressa un regard plein de sous-entendus. La frêle scientifique resserra ses bras autour des dossiers qu’elle pressait contre elle, le regard vaguement baissé vers le sol.
« Pardon ! Excusez-moi !! Laissez-moi passer !!! » s’indignait une voix féminine provenant de l’autre côté de la voiture. Des badauds s’écartaient ici et là, puis peu à peu apparut la tête de Maya Ibuki. La jeune femme s’efforçait à tracer son bonhomme de chemin jusqu’à sa supérieure hiérarchique avec une détermination inversement proportionnelle à sa taille.
« Maya ! » prononça Ritsuko avec un léger sourire.
« Comment allez-vous, Professeur Akagi ? » demanda l’opératrice des données techniques non sans un certain engouement.
Certains membres du personnel de la Nerv se redressèrent en entendant la présence de la scientifique numéro un du complexe. Entre-temps, Maya avait passé un bras au-dessus de l’épaule à Ritsuko afin d’attraper une prise accrochée au plafond du véhicule. Ainsi, elle pouvait raffermir sa stabilité tout en protégeant le Professeur de toute bousculade malencontreuse. Les deux techniciennes s’étaient alors considérablement rapprochées l’une de l’autre.
« Ça va bien. Et c’est tant mieux, car une grosse journée nous attend aujourd’hui… » répondit Ritsuko en s’efforçant de regarder par la vitre les lumières ambrées qui irradiaient le Géo-Front.
Elle sentait toute l’admiration que lui portait son assistante. Maya buvait ses paroles comme si elles étaient un sirop doré. Le fait que Ritsuko portait des talons l’élevait d’une tête par rapport à Maya qui en cet instant avait les yeux droits sur les lèvres de sa supérieure. La tension montait chez la jeune femme : sa respiration se fit plus lourde et elle passa la langue sur ses lèvres.
« En effet. C’est aujourd’hui que se tient une révision complète de l’Eva-00, » répliquait Maya, le regard subjugué par son interlocutrice.
« Espérons seulement que tou – wooow – »
Le monorail pencha soudain en suivant une courbe appuyée, ce qui fit à nouveau perdre l’équilibre à Ritsuko. Aussitôt, Maya enroula son bras autour de sa hanche pour la retenir.
« Retenez-vous à moi, Professeur Akagi.
- Je te remercie, Maya », rougit Ritsuko en posant une main sur l’avant-bras de Maya.
À ce moment-là, la proximité entre les deux femmes était à son paroxysme. Ritsuko sentait le souffle de la demoiselle chatouiller son cou. Maya humait le parfum à la fleur de prunier de sa supérieure hiérarchique et perçut également ses joues rosir. Malgré le métro bondé, la tentation était grande des deux côtés d’aller plus en avant. Ritsuko amorça un mouvement pour se blottir discrètement contre le buste de celle qui l’enveloppait.
« Vous disiez, Professeur ? déclara la subalterne en brisant l’instant séduction.
- Euh… Espérons cette fois-ci que tout se déroule bien… » dit Ritsuko en se redressant.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:18:58

Dans l’enceinte du bureau du Commandant de la Nerv, Gendô Ikari, suivi de son fidèle sous-fifre le Vice-Commandant Fuyutsuki, était en compagnie d’un urbaniste qui proposait un nouveau projet du parc interne du Géo-Front.
« Comme vous pouvez le constater sur le plan, le parc va comporter une ligne de nacelles de plaisance autotractées pour rejoindre directement le sommet de la pyramide.
- Ha oui ! Celle qui commence à partir de la fontaine ! indiqua le Commandant Ikari du bout de l’index, comme si il venait de tirer le gros lot.
- Comment ? La fontaine ? Quelle fontaine ? s’activa l’architecte autour de la carte de peur que son plan soit incorrecte. »
Fuyutsuki souffla d’irritation. Le Vice-Commandant se leva de sa chaise et remit le plan à l’endroit par rapport au Commandant.
« HAHA ! C’était une sculpture ! Autant pour moi ! rigola Gendô en se frottant la tête.
- Haha ! Hahaha ! Nan, mais une fontaine, c’est une bonne idée ! J’aurai dû y penser… répliqua l’urbaniste en riant jaune.
Quel poseur, ce mec ! C’est toujours à moi de rattraper ses bourdes. J’en ai marre… pesta Fuyutsuki en son for intérieur. La discussion allait reprendre quand une double sonnerie se fit entendre. Une fenêtre pourpre venait d’apparaître sur le long bureau en obsidienne du Commandant. Ikari posa son index sur la fenêtre.
« Commandant Ikari, la Responsable au Projet E. souhaite vous transmettre un rapport de niveau 6+ en mains propres, énonça aussitôt la secrétaire.
- Très bien, faîtes la entrer. » répondit Gendô avec promptitude. « Messieurs… » conclut-il en levant une main ouverte.
L’urbaniste et le Vice-Commandant se retirèrent. Et Fuyutsuki de glisser en partant : « Ça sent le roussi ! ». Ce à quoi Gendô ricana avant de passer une main sur son visage dépité. Un officier militaire ouvrit la double porte scellant le bureau du Commandant en chef pour faire rentrer Ritsuko. Elle croisa le chemin de Kozô.
« Professeur Fuyutsuki, salua-t-elle.
- Professeur Akagi, le test de synchronisation de Rei s’est bien passé ?
- Pas vraiment, » répondit-elle en continuant sa marche.
Ritsuko arriva devant le bureau de Gendô, les mains dans les poches de sa blouse, l’air insatisfait.
« Écoute, concernant ce matin…
- Rei est enceinte ! » lâcha-t-elle sans vouloir d’explications.
Gendô resta immobile quelques instants comme si il digérait l’information qu’on venait de lui jeter en pleine tronche. Puis il pivota son fauteuil vers la baie vitrée.
« Putain-de-bordel-de-merde !!! »
Il se mit ensuite à bougonner dans sa barbe.
« Je ne savais pas que Rei était ce genre de dévergondées… réfléchissait tout haut Ritsuko. C’est vrai que depuis quelques temps, elle et Shinji sont devenus proches… Tu crois que ???
- C’est une partie de l’explication, rectifia Gendô en se retournant avant d’ajouter : L’autre étant pour que Rei se développe rapidement, j’ai ajouté à son cocktail génétique une séquence d’A.D.N. d’un poisson à croissance rapide. Ce même poisson est capable de parthénogénèse.
- T’es sérieux ? rétorqua-t-elle en le fusillant du regard. T’es en train de me dire que l’organisme de Rei s’est mis à s’autoféconder suite à son attirance pour ton fils !!! Tu es victime de tes propres manipulations génétiques, mon pauvre…
- Je ne savais pas qu’elle allait s’émoustiller pour notre propre fils ! en prononçant cela la bouche de Gendô se tordit de dégoût. Bref, on peut caser l’avortement rapidement ?
- Avortement !? On pourrait peut-être lui demander ce qu’elle en pense, non ?
- Depuis quand tu fais dans le sentimental ? Tu dois vraiment être en rogne pour ce matin…
Ritsuko pesta tout bas, ce à quoi, Gendô sourit en recadrant ses lunettes.
« Écoutez, Docteur Akagi, ici c’est moi qui commande. Quand j’ordonne quelque chose, vous l’exécutez sur-le-champ. C’est comme ça que les choses se passent. » Il s’interrompit un instant pour se tourner à nouveau vers la baie vitrée et admirer l’ambiance bleutée du Géo-Front. « Avortez. »
Sur ce, la Responsable du Projet E. tourna des talons et rejoignit la sortie en regardant fermement devant elle.
« On a un créneau pour le 2. »

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:19:54

Le portique de sécurité leva sa barrière à l’approche de Ritsuko sur la remontée mécanique. Lorsqu’elle passa dessous, un faisceau rouge balaya ses habits à la recherche de dossiers volés. Ritsuko avait revêtu un tailleur gris avec une chemise blanche. Le faisceau devint vert une fois le contrôle terminé. L’escalator arriva à sa fin et Ritsuko fit quelques pas pour atteindre les quais du monorail. À cette heure-ci, le quai était bondé. La grande tige blonde inspecta le chronomètre qui indiquait que le prochain transporteur arriverait incessamment sous peu. C’est à moment-là qu’elle repéra Maya qui était juste en dessous de l’indicateur.
« Hé Maya ! » apostropha-t-elle sur le quai.
Avec un grand sourire, Ritsuko la rejoignit. La petite brune épousseta son pantalon ébouriffé orange qu’elle avait assorti avec un débardeur noir très proche du corps. Elle s’était également affublée d’une barrette argentée dans les cheveux.
« Je suis contente de te voir, lui confia Ritsu. Si tu n’as rien de prévu, ça te dirait qu’on boive un verre ensemble ? » demanda-t-elle en penchant la tête.
Maya lui sourit.

Dans l’obscurité de l’appartement Akagi, la porte s’ouvrit subitement, laissant entrer la lumière du couloir. Ritsuko avait à peine lâché la poignée de la porte d’entrée que Maya la plaqua contre celle-ci en lui extorquant un baiser langoureux. « Maaoww, maaoww !! » Tout de suite, le chat et la chatte de Ritsuko rappliquèrent vers leur maîtresse et s’appuyèrent contre ses mollets dénudés. Ritsuko tenta de les dégager d’un coup de pied pendant que Maya continuait de l’étreindre mais les deux félins persistèrent.
« Hé, tous les deux, vous voulez bien me laisser m’occuper de votre maitresse ? » intervint Maya en les dégageant d’un mouvement de la main.
« Tu vas avoir du mal. Ils auraient fait de bonnes mules tellement ils sont têtus, » précisa Ritsuko.
Maya était à présent accroupie et remontait ses mains le long des jambes de son hôtesse afin de retrousser petit à petit sa jupe, laissant apparaître une culotte échancrée à rayures blanches et jaune citron.
« Elle te plaît, j’espère ?
- Je vais m’en donner à cœur joie de vous l’enlever… » répondit Maya en se mordant les lèvres.
Alors qu’elle allait humer l’origine du monde, les deux chats revinrent à l’assaut. « Maaoww, Maaoww.
- Ils ont faim. Il faut que j’aille les nourrir. Il va falloir patienter, Mademoiselle… » sourit Ritsuko.
Ritsuko posa ses mains sur celles de Maya pour rabaisser sa jupe. Alors que Ritsuko s’extirpait de son emprise, Maya lui pinça un mollet.
« Patiente, j’ai dit, petite cachotière ! » se retourna Ritsuko d’un air amusé.
La propriétaire de l’appartement 249 alluma la lumière du salon puis, se rapprochant de la table, elle retira sa veste guindée avant de disparaître vers la cuisine suivie de ses deux chats. Pendant que son amante nourrissait ses animaux de compagnie, Maya eut tout le loisir de découvrir le foyer de la personne qui était au centre de tous ses fantasmes. L’appartement avait une allure très sobre. Le mobilier était tout de noir. Les murs, les rideaux et le sol tiraient plutôt vers le blanc. Il y avait peu d’objets de décoration. Seule près de la baie vitrée reposait sur une étagère la photo d’une femme brune.
Ritsuko ressurgit dans la pièce centrale.
« À nous deux maintenant, » déclara-t-elle, sereine.
La japonaise au grain de beauté prit la main de Maya pour l’amener jusqu’à sa chambre. Une fois devant le lit, Maya n’attendit pas que Ritsuko fusse retourner pour enrouler ses bras autour de ses hanches. Tout en l’embrassant, la brune entreprenante déboutonna la jupe de sa supérieure qui chuta sous son propre poids. Maya plongea une main dans sa culotte en soie et Ritsuko de se mordre les lèvres. La belle blonde se retourna pour mieux s’abandonner en Maya qui pouvait lui palper les fesses autant qu’elle le désirait. Une fois les salutations faites, Ritsuko s’assit sur le lit en déboutonnant son chemisier blanc. Un soutien-gorge à la flanelle jaune se laissa entrevoir.
« Hm… co-comment les choses se passent à partir de maintenant ? » demanda-t-elle en feignant l’innocence.
Maya retira son haut puis posa une main sur le lit en arrachant un baiser à Ritsuko. La jolie brune posa ensuite son autre main et se retrouva entre les jambes de sa partenaire qui fut obligée de s’allonger par la force des choses.
« Ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout, » clarifia Maya avant d’embrasser la poitrine de Ritsuko.

La sonnerie du téléphone résonna dans la pièce du salon. Après un temps de latence, une main sortie de dessous la couette et fouilla le sol à tâtons jusqu’à parvenir à un chemisier. Ritsuko trouva la force de se lever et enfila le vêtement en tissu blanc. Puis elle se dirigea vers le salon d’un pas lourd. Ses cheveux en pagailles et ses paupières semi-closes respiraient la fraicheur du matin.
« Yaaaaawn ! J’arrive-j’arrive… » lâcha-t-elle en baillant.
Arrivant près du bar américain, elle décrocha le téléphone cellulaire.
« Allô…… Oui, c’est moi….. Hmm attendez, ne parlez si vite. Je viens de me réveiller… temporisa-t-elle avant de souffler un coup. Oui… Oui, j’autorise le traitement. Vous avez besoin de ma signature ? Je comprends. Un instant. » Elle apposa son pouce sur une plaque biométrique incrustée dans le repose-pied du combiné. « Je vous ai transféré ma signature par fax… Je ne suis pas certaine de pouvoir passer aujourd’hui. Je préférerais que vous me transmettiez un rapport sur ma messagerie professionnelle… Merci. Bonne journée. » finit-elle poliment même si elle pensait que la journée avait mal démarré pour elle.
Elle raccrocha le combiné puis retourna dans la chambre.
« C’était un médecin de l’hôpital de la Nerv qui m’appelait pour confirmer un traitement concernant un des pilotes. Il devrait exister des procédures automatiques pour éviter de réveiller les gens inutilement le matin, j’te jure !!! Je n’ai qu’une envie : c’est de flemmarder toute la matinée au lit avec toi… » dit-elle en s’effondrant sur le lit.
Malheureusement, elle n’y trouva personne.

-------------------

« DEBOUT ! SALUEZ ! ASSIS ! cria Hikari dans la classe 2-A.
- A~~o~~shi ? demanda le professeur de sa faible voix.
- Présente.
- A~~ra~~ki ?
- Présent.
- A~~ya~~na~~mi ?

- Absente, » répondit Hikari.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:21:37

« ------------ Vous. Êtes. Identifié. Comme. Membre. Du. Personnel. De. La. Nerv. Vous. Allez. Être. Mis. En. Relation. Avec. Le. Service. De. Communication. Interne. Pour. Des. Raisons. De. Sécurité. Nous. Vous. Prévenons. Que. Cet. Appel. Sera. Enregistré. Nous. Vous. Prions. De. Bien. Vouloir. Patienter. Vous. Allez. Être. Mis.

  1. CRIK#

- C’est pour quoi ?
- Euh… Bonjour… Euh... Je pensais avoir Misato au téléphone…
- Pour quelle raison veux-tu entrer en contact avec elle ?
- Euh… J’ai des questions à lui poser à propos de Rei Ayanami…

  1. CRIK.Tûtutûtutût.CRIK#

- Oui, Shinji, je t’écoute.
- Bonjour Misato. J’espère que je ne vous dérange pas. Rei n’est pas en cours aujourd’hui et j’ai besoin de savoir si il ne lui est rien arrivé de grave.
- Ha oui… J’ai oublié de t’en parler ce matin. Je suis désolée. Rei a été hospitalisée.
- Que lui est-il arrivé !?
- Cette information est classée top-secret…
- Est-ce au moins possible de lui rendre visite ?
- Je ne peux rien te promettre mais je vais voir ce que je peux faire pour toi.
- Merci Misato.
- Au fait, merci pour ton bentô au poulet teriyaki. J’en salive d’avance.
- De rien.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:22:06

Maya travaillait sur la fabrication d’un programme visant à améliorer la compression de la communication des données entre les différents MAGI dans le monde. Chaque assistant avait pour tâche régulière de tendre à améliorer les services de la Nerv en proposant de nouveaux projets individuels une fois par semaine. Son programme nécessitait une bonne matinée de lignes de code et elle avait déjà enfumé les touches de son clavier depuis près d’une heure. Aussi décida-t-elle de se détendre un peu en buvant son thé. Son mug représentait deux pingouins assis dos contre dos en train de pêcher sur un glaçon.
La Responsable technique fit son entrée dans la salle des opérations le nez plongé dans ses dossiers. Alors qu’elle avançait d’un pas décidé, elle faillit bousculer un subordonné.
« Vous ne pouvez pas faire attention où vous mettez les pieds !? Qu’êtes vous en train de faire d’ailleurs ? Allez m’analyser le comparatif des derniers ajustements commerciaux en matière d’armes conventionnelles. Je veux le rapport dans une demi-heure ! »
Le dragon reprit sa démarche tonitruante et s’approcha des ordinateurs de premières exécutions.
« Aoba, ce n’est pas le moment de faire du air-guitar. Si tu ne sais pas quoi faire, tu peux toujours vérifier les fichiers poubelles des trois supers ordinateurs depuis ses quinze derniers jours et me relater les rejets évènementiels selon les critères de priorité. Hyuga, où est mon rapport sur le problème de surtension du progressive knife dans sa troisième période d’activation ? Tu aurais dû me le rendre hier !
- Euh… J’é-j’étais justement en train de le finaliser… répondit Makoto, une goutte de sueur perlant de son front.
- Je le veux dans une demi-heure avec résumé oral. Maya, faut qu’on parle. »
Sur ce, elle conclut sa tournée de vérification managériale puis se dirigea vers son bureau près du poste de commandement central.
« Qui est-ce qui m’a pris mon notebook C !?!? » incendia-t-elle en balançant sur son bureau son trieur à dix dossiers.
« Qu’est-ce qu’elle a ce matin ? Elle a eu ses règles ou quoi ? grogna Shigeru sous un facepalm de misère. Je ne sais pas combien de temps j’en ai pour éplucher toutes les données déjà analysées par MAGI…
- M’en parles pas. Je lui ai sorti un mytho ! J’en suis même pas à la moitié de mon dossier. Elle va me prendre pour un débile quand elle va lire mes conclusions ! Pff, si elle ne trouve personne pour baiser, je veux venir lui donner un petit coup de temps en temps, mais qu’elle nous casse pas les couilles comme ça dès le matin !
- Vous êtes de vrais porcs, grommela aussitôt Maya.
- Woah, ça va, t’as pas à te plaindre : elle ne t’a rien donné à faire à toi !? D’ailleurs, comment t’as réussi ton coup ? Qu’est-ce que tu lui as fait ? Allez, dis-nous tout ! blagua Hyuga en haussant des sourcils d’un air entendu.
- Hin-hin, tourna-t-elle en ridicule. Désolée, mais j’ai rompu hier. »
Le demi-mensonge passa à travers les capteurs des deux techniciens qui ravisèrent aussitôt leur humour sexiste.
« Ho, je suis désolé, Maya. Je ne voulais pas te faire de la peine, s’excusa Makoto tout penaud. Je ne savais pas que tu avais trouvé quelqu’un. Ça faisait longtemps que tu connaissais cette fille ?
- À la fois oui et non… Mais c’est seulement hier que j’ai réalisé comment elle me tenait à cœur.
- C’est souvent comme ça dans les séparations. Tu peux en croire mon cœur de poète ! dérida le joueur de guitare invisible.
- Ton cœur de poète, je ne sais pas, mais ton cœur de ton tombeur à la manque, ouais, ça, c’est clair ! Dans les deux cas, je ne suis pas sûre que tu comprennes tellement ton cerveau baigne dans la testostérone… Bon, comme je suis en avance sur mon projet, je peux consacrer la fin de ma matinée à aider une personne.
- Ho, moi-moi-moi-moi !!! Tu sais comme Ritsuko m’a confié la pire tâche de toute la Nerv !!!! pria Shigeru les mains jointes.
- Et moi si tu m’aides, je te paye un verre ! T’auras juste à récolter les informations Search & Destroy et à les comparées à la base de données pour ma quatrième partie ! Allez ! Allez ! Dis oui ! implora Makoto.
- Rêve, Makoto ! Ça t’apprendra à parler de façon aussi vulgaire du Professeur ! Et pis, c’est vrai que c’est pas tous les jours qu’on demande à un seul officier de faire les fichiers-poubelles. Si je ne l’aide pas, il en aura encore pour demain. Mais tu devras quand même me payer un verre ! rigola Maya de bon cœur.
- Pas de soucis ! Je crois toute façon que je vais devoir me détendre après ce foutu rapport oral !!! »

Maya retrouva Ritsuko sur un des balcons de la pyramide. Celui-ci était conçu sur le côté Est qui avait pour vue une paroi de la coque du Géo-front. Un manque de considérations architecturales qui le rendait donc particulièrement mal éclairé, raison pour laquelle il était réputé pratique pour le bécotage parmi les membres du personnel. Ritsuko était accoudée au bord du balcon et fumait en regardant une pauvre chute d’eau sortie de nulle part telle une pisse de vache mystique.
« Je ne savais pas que vous connaissiez cet endroit… commença Maya, les bras croisés.
- C’est Misato qui m’en a parlé. J’ai pensé que l’ambiance nocturne permanente qu’il y a ici allait nous permettre de terminer la nuit qu’on a commencée à passer ensemble... » lâcha son interlocutrice en expirant longuement sa fumée.
Maya soupira sèchement.
« Écoutez, je ne voulais pas vous blesser en partant comme ça au petit matin. Je n’aurais pas dû me comporter de la sorte, je l’admets... Mais la vérité… c’est que je ne peux pas vivre d’amour avec vous… finit Maya avec un trémolo dans la voix
La jolie brunette porta une main à sa bouche en ne revenant pas de ce qu’elle venait de dire et à qui elle venait de le dire. Ritsuko prit une grosse taffe puis jeta sa clope par-dessus le balcon d’un air blasé avant de se retourner face à son nouveau bourreau des cœurs.
« Mais alors pourquoi avoir accepté de venir chez moi hier si tu savais que tu ne m’aimais pas ? T’es le genre de fille à vouloir tirer un coup ? Pouvoir frimer auprès des autres d’avoir fait mouiller l'entre-cuisse de ta n+1 ? »
La scientifique était de retour et cherchait à comprendre. Les yeux de Maya commençaient à s’embuer face à l’énervement de Ritsuko qui se méprenait sur son comportement.
« Mais vous ne comprenez pas que vous êtes ma sempaï ! déclara-t-elle d’un bloc en pleurant. Vous êtes mon repère, ma boussole, l’idéal vers lequel je tends. C’est vrai que cela peut être confus car je fantasme sur vous et que vous représentez une part importante de ma vie. Mais c’est seulement hier soir que j’ai compris comme je me trompais sur la nature de mes sentiments. En dormant avec vous, j’étais tellement bien et à la fois tellement pas à ma place…
- Attends… Je ne comprends pas. Tu pourrais goûter au bonheur en vivant avec moi et tu es en train de me dire que tu refuses ce bonheur à portée de main car je suis trop parfaite pour toi !? »
En bonne analyste, Maya retrouva son sang-froid et exposa sans concession son rapport sur les données affectives de la situation.
« Ou plutôt que vous aimer n’est pas nécessaire pour moi et même que je ne dois pas vous aimer. Vous êtes le fantasme à partir de laquelle je mesure tous mes désirs. Et cela me suffit pour vivre mes amours si tant est que le problème résiderait uniquement dans mon ressenti, Ritsuko. Je peux également vous retourner la question. Si nous entamions une relation durable toutes les deux, croyez-vous qu’elle serait fondée sur des sentiments sincères ou admettriez-vous que vous aviez porté votre dévolu sur moi car j’étais l’ultime option qu’il vous restait, soit que vous ne me désirez pas vraiment ? En d’autres termes, est-ce que vous avez vraiment des sentiments pour moi ?
- J’incarne seulement un idéal d’amour pour toi !? Tu me rejettes parce que je te sers de repère dans tes relations amoureuses… - À la lumière de cette vérité, Ritsuko fondit en larmes - Si je suis aimable, pourquoi ne puis-je être aimée ? Pourquoi !? murmura-t-elle dans une voix aiguë et tremblotante avant d’amorcer une profonde respiration. C’est vrai. Je n’ai pas été honnête avec toi. C’est une autre personne qui fait vibrer mon cœur. On pourrait s’accorder tellement bien lui et moi mais d’un autre côté, son cœur me paraît toujours hors de portée. Je suis lasse… Tellement lasse… J’ai vingt-neuf ans et je n’ai fait que courir de passade en passade sans que jamais personne ne m’aime durablement, sans que je ne vive MON histoire. Je sens mon cœur ne plus être irrigué. Je me sens aride de l’intérieur – Ritsuko s’effondra sur ses genoux levant les bras vers Maya – tout ce que je souhaite, c’est bruler d’une chaleur humaine… alors, s’il-te-plaît… aime-moi ! »
Un instant durant, les deux femmes pleuraient l’une en face de l’autre. Maya aurait voulu réconforter son mentor mais c’était retomber dans de mauvais travers.
« D’une certaine façon, je vous aimerai toujours mais pas de la façon que vous voulez. Je suis désolée, Ritsuko… » conclut Maya en s’enfuyant vers la sortie une main recouvrant ses yeux.
Genoux à terre, Ritsuko eut de longs sanglots. De grosses larmes chaudes coulaient à lui en faire mal à la gorge. Parfois, elle s’étouffait avec ses propres pleurs. Puis, elle plaqua ses deux mains contre sa face et hurla à gorge étouffée. Elle se sentait à la fois si triste et indigne d’elle-même qu’elle commençait à enfoncer ses doigts dans son visage. Elle aurait tellement voulu être chez elle ce moment-là. Être chez elle et se saouler à la bière. Au lieu de cela, il fallait ravaler ces ressentiments, remettre son masque et aller rejoindre tout ce beau monde. Mais jusqu’à quand ? Encore combien de temps vais-je tenir comme ça ? pensa-t-elle avant de se relever.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:22:52

Ninja-Shinji furetait dans les couloirs du deuxième étage du centre médical. Juste auparavant, il avait échappé à la vigilance des infirmières trop occupées à renseigner un patient sur les moyens de remboursement des frais de santé. N’ayant reçu l’autorisation de pouvoir rendre visite à Rei, Shinji s’en arrogea le droit par une infiltration perso. Il avait trouvé la chambre affectée à Rei car la porte était gardée par un officier de la JSSDF. L’adolescent se demandait comment il allait se défaire de cet obstacle. Il n’eut pas à attendre longtemps avant que le soldat s’éloigne en sifflotant en direction des toilettes. Shinji saisit sa chance et se précipita vers la chambre. En entrant, il feignit l’air décontracté.
« Héhé, coucou Rei ! Comment ça va ? Je te rend--- »
Shinji s’interrompit brutalement. Ce qui apparut devant lui était un choc, que dis-je, un nouveau traumatisme dans sa vie.
« Ho Shinshi-kun, que je shuis contente de te voir ! » baragouina Rei entre ses joues grassouillettes.
Sur le lit d’hôpital était vautrée une Rei dans un pyjama extensible pour femme enceinte. Sur son gros bidon tenait à l’aise un plateau de déjeuner sur lequel il restait quelques moelleux au chocolat.
« Tu veux mancher un bout ? » proposa Rei le cœur joyeux avec un gâteau dans la main.
« Mon dieu ! Mais Rei, je ne comprends rien à ce qui t’arrives !? C’est pas possible ? » questionna Shinji, déboussolé.
Soudain une aide-soignante pénétra dans la chambre.
« Pardon, jeune homme, laissez passer ! » s’imposa-t-elle.
Elle poussait un rolls de plateaux-déjeuner.
« Et voilà, ta quatrième fournée, Rei ! C’est important de manger quand on attend un bébé à ton âge, alors régale-toi !
- Ho, des beignets au choucoulat, mes préférés ! se réjouit la fille aux cheveux bleus. Tu veux en mancher un avec moi, Shinshi ?
- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!! »
Shinji péta un câble et s’enfuit en courant, la tête entre les mains comme un gros taré ! Il ne pouvait plus supporter de voir celle qui excitait ses rêves être devenue le summum de la répulsion. Dans sa course contre le désenchantement du monde, Shinji rencontra les joies du sport : se faire plaquer sèchement par les jambes et manger méchamment le sol avec les dents.

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Shinji, le bourg-pif empourpré, se tenait debout face au Commandant de la Nerv en Gendô-posture derrière son bureau.
« Je vois que ta petite escapade médicale a revigoré ton teint, dégaina Ikari-père.
- J’avais besoin de voir Rei.
- Shinji Ikari, désormais, il te sera interdit d’être en relation avec Rei Ayanami.
- Quoi !? T’as pas le droit de faire ça ! Pour qui te prends-tu !? Et puis ce n’est pas possible d’ailleurs : on est pilote d’Eva. On travaille ensemble, je te rappelle ! cria Shinji en fermant les poings.
- Je suis le Commandant de la Nerv : rien n’échappe à mon contrôle. Quand je décide que tu ne seras plus en contact avec Rei, les choses se dérouleront tel que je les aurai conçu.
- Tu te prends vraiment pour Dieu sur Terre !? Que tu le conçois ou non dans ta tête de connard, Rei et moi entretenons un lien indestructible. Si on veut se voir elle et moi, on y arrivera. Peu importe les moyens que tu interposes entre nous ! déclara un Shinji plein de détermination.
- Espèce de débile ! Comment ai-je pu engendrer un être aussi aveugle ? Tu confonds l’amour passionnel avec celui que tu portes à ta mère. Tu ne reconnais donc pas en Rei ta propre génitrice ?
- Qu-quoi !? De quoi tu parles ? Je comprends rien à ce que tu racontes ! »
Sous l’éclat de cette révélation, Shinji commença à avoir le tournis et porta les mains à son visage.
« Bon, c’est vrai que mélange de ta mère avec un être aquatique a quelque peu altéré la coloration de ses cheveux mais c’est peu cher payé pour vivre éternellement… tergiversa Gendô en se frottant le menton.
- T’es en train de me dire que tu es à l’origine de toute ma souffrance !! en déduit Shinji un regard plein de noirceur derrière les doigts recouvrant son visage. J’avais raison depuis le début !!! J’aurai dû t’exploser la gueule dès mon arrivée !!!! »
La fureur que Shinji avait accumulée jusque-là se déversa d’un coup. Sans plus aucune retenue, Shinji bondit sur la longue table d’obsidienne pour lâcher un coup de savate dans la tronche à son enfoiré de paternel. Gendô lui bloqua le pied entre ses deux mains
« Fouteur de merde, je t’empêche de tout faire foirer en t’interdisant de fricoter avec du putain plancton ! Respecte ton créateur et le planificateur ultime de cette planète ! » lâcha-t-il avant de l’envoyer valser contre le panorama vitré.
L’arrière de la tête à Shinji et tout le dos heurta la surface transparente renforcée. Le corps du garçon chuta sur les côtes. Shinji toussa un peu de sang avant de chercher à reprendre sa respiration.
« Je nourrissais de grands projets pour toi. Au lieu de ça, tu ne fais que me mettre des bâtons dans les roues. Mon scenario risque de prendre du retard, voire même de tomber à l’eau. Ceci est inacceptable, tu m’entends. Je suis las de toi, fils, » ajouta le Big One l’expression pensive en s’approchant de son juvénile adversaire.
Shinji se releva en s’arque-boutant sur un poing, le visage ensanglanté.
« Je te rassure : moi aussi j’en ai ras le cul de toi. Je suis d’accord pour rompre tout lien de parenté dès que possible ! précisa-t-il avec un grand sourire.
- Hm je pensais plutôt à t’éliminer de l’équation, » lâcha Gendô serein.
Puis il sortit de sa poche une alliance à l’effigie d’une feuille d’automne qu’il glissa autour de son majeur.
« Dis au revoir à Maman ! » lança le binoclard barbu en décochant un coup de poing vers son futur ex-fils.
À sa grande surprise, Shinji esquiva en s’agenouillant au sol. Il enchaîna en lui claquant un coup de pied dans les valseuses. Gendô se plia en deux sous la douleur qui lui coupa la respiration.
« Comme ça, j’espère que tu ne pourras plus faire de mal à aucun de tes descendants, bâtard ! Et ça, c’est pour tout le mal que tu m’as fait ! »
Shinji percuta la mâchoire de son père avec son poing gauche. Son entraînement avec Tôji se révéla fructueux car lorsque le Commandant de la Nerv s’écroula, une dent ricocha sur le sol.
« Ça, c’est pour Maman ! »
L’Élu de la Vengeance attrapa la main de son renié de père et saisit le majeur. Il adressa l’ultime sourire de sa vie à l’homme qu’il détestait le plus. Celui-ci gémissait de douleur en le regardant avec circonspection. Lorsque le contact visuel fut confirmé, Shinji inséra le majeur dans sa bouche et le mordit jusqu’à lui broyer l’os. L’homme hurla de douleur quand Shinji lui arracha le doigt avant de le recracher grossièrement.
« Attends, ce n’est pas fini, ducon. Va falloir venger Rei maintenant. » Shinji attrapa les lunettes de sa victime qui chialait son majeur perdu. « Allez, bouffe ! Bouffe-les, ces putains de lunettes !!!! »
Une double sonnerie résonna dans la salle circulaire
« ArRrctifafFFion » éructa Gendô, la moitié de ses lunettes au sein de sa bouche.
« Gendô, retentit la voix de Ritsuko, Rei est en train d’accoucher. Il semblerait que le processus de croissance rapide chez Rei ait accéléré sa grossesse. Tu vas être grand-père et père une nouvelle fois : bravo, tu t’es encore foutu dans la merde ! » rigola-t-elle.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:23:53

« Poussez-vous, je veux la voir moi aussi ! chouina Kensuké avec son camescope à la main.
- Ouais, faut trop que tu filmes ces mains et ses pieds palmés ! Ça va faire un malheur sur Youtube,
- Je vous l’avais dit que c’était Godzilla, cette fille ! renchérit Asuka.
- Asuka, ne parle pas de ma sœur comme ça, s’teuplait, ou sinon je vais devoir te faire un shampooing maison, menaça calmement Shinji.
- Ho ça va, elle sait que je rigole…
- En tout cas, elle me plaît, moi, avec ses cheveux oranges, fit remarquer Misato
- Vous croyez qu’on pourrait la frire comme un calamar ?
- Asuka !!! »

-------------------

Au même moment, à l’appartement 249, Ritsuko déposa au sol les talons qu’elle avait préalablement déchaussés avant d’entrer dans son logement. Ses chats vinrent la saluer en se frottant à ses jambes. Mais la belle blonde les ignora littéralement. Elle passa devant le bar américain et enclencha le répondeur avant de rejoindre la chambre.
« Vous. Avez. Un. Nouveau. Message. --- TUUUUUT ---- Aujourd’hui. À. 13h43 : Allô Ritsu-chan, c’est Mamiiiie. Je t’appelle pour te prévenir que ce ne sera pas la peine de passer ce week-end ! Une amie est venue me chercher à l’improviste pour passer une semaine de thalasso au Mont Fuji. Je prendrai des photos, promis ! Allez, je pense fort à toi. Bisouuus-je-t’aime !--- TUUUUUT --- Fin. Du. Nouveau. Message. »
Ritsuko réapparut dans le salon dans sa tenue décontractée et se dirigea d’une traite vers la cuisine suivie de ses deux chats. Elle versa à ses deux goinfres des croquettes puis ouvrit le réfrigérateur pour en sortir un pack de bières. Elle retourna dans le salon et s’affala sur un matelas face au rétroprojecteur télévisuel. « Reportage animalier » commanda-t-elle en décapsulant la bière au métal jaune. La toile blanche afficha automatiquement le programme télévisuel convenu.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
06 juin 2014 à 21:25:39

FIN

J'espère que vous avez bien ri.
Qu'est-ce qui vous a plu ? Qu'est-ce qui vous a choqué ?

Bien à vous, fan de d'Eva. :)

Borodin Borodin
MP
Niveau 10
07 juin 2014 à 02:56:50

J'ai compris la fin, cette fan fiction est donc meilleure que l'anime original.

Batchoumatou Batchoumatou
MP
Niveau 2
08 juin 2014 à 13:56:20

MDR

Merci pour le compliment, Borodin. Quelque part, c'est pas bien difficile de faire plus limpide qu'Eva. lulz

Quels sont pour toi les meilleurs passages de la fic ? Au contraire, qu'est-ce qui selon toi t'a déplu, afin que je m'améliore ?

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