En suspens sur son fil, le poulpe ouvre son ombrelle, tente d'avancer maladroitement sur une corde tendue au dessus de l'océan il avance. Comme il a l'air ridicule!
Salée et amère, l'animal sombre dans les tréfonds du magma que lui offre la mer. Ouvrant ses tentacules immenses, s'emmêlant et se chevauchant joyeusement au rythme de l'eau chaude, puis froide puis glaciale. Puis la peur et les fantômes. L'horreur et puis le fer rouge.
S'écrasant maintenant au fond du corail, tête la première. Il est maintenant couronné. Sacré roi des trous, rois des mous. Exécrable bossu, au crâne défoncé. Tu as signé ce pacte interdit, qui te scelle à jamais dans d’étranges cordages infernaux. La griffe posée sur ta chair molle. Tu mourras dans le silence et l’ombre.
Car comme on me l'avait déjà dit; pas de pitié pour les sans âmes. Pas de pitié....

J'aime énormément, c'est très beau, très poétique. Tu uses magnifiquement du vocabulaire

Merci, j'ai d'autres vieux textes si ça t'intéresse. Du même style. Tiens voici les liens.

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-58-173980-1-0-1-0-je-vous-aime.htm

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-58-174683-1-0-1-0-la-reine-des-cloaques.htm

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-58-173748-1-0-1-0-la-maladie-arrive.htm

J'adore, c'est fluide, ca coule tout seul. Le texte sur les catins ou la merde, bluffant. Tu lis de la littérature minimaliste ? Car tu écris un peu de cette manière. Si tu es intéressé, lis Palahniuk ou Ellis.

Surtout Palahniuk, c'est un peu au niveau de la forme comme toi.

Non je connais rien. Je lis pas énormément. Mais oui ça m'intéresse bien, merci!

Je t'invite à consulter mes "œuvres" : https://www.jeuxvideo.com/forums/0-58-0-1-0-1-1-angui.htm

"Automne blanc" a quelques traits dans la forme de tes écrits.

D'accord je vais lire.

Pour te donner une idée, Palahniuk a écrit le célèbre roman : "Fight Club", qui fut mis à l'écran ensuite par David Fincher.

Ellis lui a écrit "American Psycho" et d'autres ouvrages.

En suspens sur son fil, le poulpe ouvre son ombrelle.
Tente d'avancer maladroitement sur une corde tendue au dessus de l'océan il avance. Comme il a l'air ridicule!
Salée et amère, l'animal sombre dans les tréfonds du magma que lui offre la mer. Ouvrant ses tentacules immenses, s'emmêlant et se chevauchant joyeusement au rythme de l'eau chaude, puis froide puis glaciale.
S'écrasant maintenant au fond du corail, tête la première. Il est maintenant couronné. Sacré roi des trous, rois des mous. Exécrable bossu, au crâne défoncé. Tu as signé ce pacte interdit, qui te scelle à jamais dans d’étranges cordages infernaux. La griffe posée sur ta chair molle. Tu mourras dans le silence et l’ombre.
Car comme on me l'avait déjà dit; pas de pitié pour les sans âmes. Pas de pitié....

remake

J'adore c'est magnifique!

Poupée jolie de porcelaine, poupée brisée de toute ma haine
Parfois dansante, souvent à genoux
Je tire les ficelles, manipule ton soleil
J'embrasse ton blanc front, susurre à ton oreille
Abominations, monts et merveilles.

Ma jolie poupée, mon fidèle pantin
Laisse moi humer ton délicieux parfum,
Déguster le nectar amer de ton effroi.
Te briser comme si c'était la dernière fois.

Un ruban bordé de soie et mes doigts tâchés de sang
Ecoeurant comme c'est plaisant
Que j'aime lécher tes traits difformes,
Me moquer de tes mains tordues,
Enfoncer mes ongles sales dans l'orbite de tes beaux yeux sombres.

Ce que tu peux pleurer, ce que tu peux crier !
Moi je t’agrippe, moi je te bâillonne
Moi je te secoue et je te casse le cou.

Ma jolie poupée, mon fidèle pantin.
Je t'ai tuée.... mais c'était pour ton bien !

Là où le soleil se meurt,
j'ai déposé une rose.
Fraîche et veloutée,
une jeune fille sanctifiée
Je vous salue Marie pleine de grâce;
ouvrez-lui donc le coeur !
Là je viendrai déposer,
les joyaux célestes de ma douleur,
irradiant ses chairs et vertus
Quel plaisir délicieux!
Un pain béni pour mes papilles,
un jus exquis pour ma folie.

Pour toujours et à jamais
car c'est à elle appartiennent
le règne, la puissance et la paix.

Ma petite rose

Ah comme je vous aime, sacrées catin, putains aux ongles rouge et tailleuse de plumes, vous emplissez mes yeux de larmes tant votre jouissance est belle.

Princesses des caniveaux, reine des cloaques, comme votre souffle est doux à mon oreille et votre odeur putride à mes narines.

Mon choix sur vous s’est porté, bientôt à mon large vit vous gouterez.
Pas une larme ni un son , sinon gare à la punition !
A présent, genre Dame, permettez-moi de vous porter jusqu’à mon modeste taudis, les rats y sont énormes, l’odeur forte, mais une fois mes doigts logés dans votre con, vous oublierez aussitôt tous ces désagréments !

Mes amis bientôt, nous rejoindrons, la valse des affamés tous en cœur nous danserons.
Vengeance et soumission, ces mots bruleront leurs lèvres et les vôtres en même temps.

Mais ne vous en faites pas, en homme de grande vertu je crèverai vos yeux et percerai vos tympans, car rien ne m’insupporte plus qu’une abominable et vulgaire putain.

Grotesque bouffon quadrillé, couvre-chef clocheté, libido exacerbée. Tu trembles et tu bondis, au rythme de cette cruelle mélodie.
Misérables putains, banquiers aisés, bigottes opressées. Tous savent que bientôt viendra ta fin. La manège est terminé, le sensuel chant de la mort retentit…
Force de tes périlleuses cabrioles, de tes rires excentriques et désespérés, ton visage usé et amoureux se transformera en masque crispé et haineux, ou nulle larme ne glissera jamais plus.
De ta bouche pâteuse et infectem ne sortiront desormais plus que des crachas de lave, de lave organique, de lave souillée par un corps en pleine pourritude.
‘’L’esprit est sain !!!’’ tu t’écrieras ! Hélas personne pour t’écouter, encore moins pour te parler, tout le monde a fui, tout le monde s’est enfui ! Il ne reste que toi, que nous, que vous.
Misérable pantin, désarticulé de chagrin, avançant sur le pavé, ta boîte à musique silencieuse, le claquement de ta machoîre comme seule compagnie. Tu tombes tu t’engourdis. Illusion ! Même là, tu ris, tu t’endors, tu es mort.

La maladie arrive, la maladie s’infiltre, la maladie agit, la maladie pourrit.

Une crevasse dans la tête qui s’élargit, une cavité interne qui se forme, là j’y cache mes plus précieux trésors. Personne pour me les voler, à moins de me tuer.

La merde, la merde, la merde, la merde est odorante, la merde est percutante, la merde choque, la merde est vulgaire, la merde est belle, la merde est bonne, la merde c’est ce qui sort de moi, ce qui sort de moi est bon, c’est pourquoi vous devez en manger. J’ai organisé un banquet, j’ai chié dans chaque plat. Interdiction d’un quelconque assaisonnement sinon les dieu vous puniront.
Je le sais je suis punie, je suis punie et l’eden m’est interdit. Qu’ai-je fait ? Je suis sortie du cul de ma mère, ma mère était une fille de joie, une fille facile, une fille sans vie, une fille vide, un trou pourtant si bien rempli.
Récipient en chair amasse et entasse le foutre.
Comme dans une bassine, tout s’est mélangé et en elle, je fus créeé puis : Je suis née, je suis née, je suis née. Née comme un être difforme, difforme sur tous les points.
Difforme jusqu’au bout des artères je suis, difforme dans l’esprit aussi. Je suis un monstre, hélas même les monstres ont de l’orgueil. Je le vis mal alors j’ai décidé de mourir bien : mangez ma merde, tombez malade et brûlez-moi sur un bucher.

des roches qui tintabulent . mon ombre qui s'enfuit. l'ai peur. prends moi la main s'il te plaît. je meurs. les fleurs sont rugueuses et l'eau me brûle.

J'ai adoré, tu écris très bien et c'est très beau.

Toujours agréable de voir un génie qui écrit.

merci je suis sur le téléphone du coup j'ai et mal à poster s textes

rampe comme un serpent malin. s'accroche au pierres vicieuses et striées. chuchotant mon désespoir solitaire
c'est l'appel de la guerre de la baise et du sang. dans l'aube dorée de ta vie. non pas que je soir magicienne. mais j'aime particulièrement ça
contemple cette coupe ma chère amie. trempe y tes lèvres charnues. suce le nectar interdit. jeune fille petit animal. pourquoi m'avoir fait confiance.
moi le poison, la sorcière. je fore un trou dans ton coeur. avec tous les plaisirs qui me sont conférés. je te déclare souveraine. jeune fille petit animal. tu as je sceptre sanglant. je soleil des dieux. je sourire des anges. le corps transpercé par un javelot

Jâttends vos critiques de pied ferme!