Je fais remonter ce topic pour parler des "Terres du Couchant" de Julien Gracq.

Pour la petite histoire, Julien Gracq est un pseudonyme. L'auteur n'a jamais assumé sa facette littéraire. Professeur, lorsque ses élèves lui demandèrent de dédicacer le Rivage des Syrtes, il affirma ne pas connaître "ce Julien Gracq". Il faut aussi le premier auteur, sinon le seul, à refuser le prix Goncourt.

"Les Terres du Couchant" est un roman inédit, jamais terminé par l'auteur, qui ne voyait pas comment il était possible de le finir. Gracq n'est pas un littérateur de l'Imaginaire; il n'avait pas lu Lovecraft, ni le Seigneur des Anneaux. Or, comme "Le Rivage des Syrtes", ce roman flirte avec la fantaisie. Monde imaginaire, guerre avec des ennemis inconnus, groupe d'aventuriers, etc. Sans doute s'il avait lu quelques oeuvres de fantaisie, ou s'il avait eu des affinités avec celle-ci, Gracq aurait pu terminer son histoire.

Tout ça pour dire quoi ? Eh bien que ce roman fut une véritable gifle, qui flirte l'orgasme stylistique à chaque description (bon, j'exagère un petit peu, mais m'attendant à un auteur soporifique, le contraste avec mon préjugé n'en fut que renforcé). Pour ceux qui ne le connaissent pas, je leur conseille vivement d'y jeter ne serait-ce qu'un coup d'oeil, parce qu'il en vaut vraiment le coup. Pour vous donner un aperçu, je vous retranscris deux descriptions de villes, celle de la cité de Bréga-Vieil où commence l'histoire, et celle où se trouvent les résidences d'été des Grands du Royaume; Briona-Haute.

"Je me souviens combien la vie à Bréga-Vieil était douillette et confortable, ainsi que dans une maison dont on s’est résigné à condamner les pièces d’apparat. À l’orient du quartier du Bourg, s’enlevaient au-dessus des gorges de la Loesna les courtines du château des Comtes dominant les tuiles vernissées de la ville de leur pigmentation terne de rochers que n’atteignent plus les marées. À l’Ouest, la cathédrale surplombait un mamelon haut, un quartier depuis longtemps désertique, raccordé par une pente douce aux plateaux qui ceinturent la ville. Les rues coulaient, se serraient en faisceaux sinueux dans l’ensellement entre les deux hauteurs, charriant avec elles une traînée de vie grasse, abandonnant les lourds vaisseaux de pierre à leur échouage sur ces parvis visités par le vent, où les après-midi d’été promenaient sans bruit de minuscules trombes de poussière. Il faut avouer que ces hauts lieux étaient devenus à Bréga-Vieil avec le temps extraordinairement inhospitaliers : un quartier claquemuré et hostile avec ses rares portes étroites, ses murs aveugles où la chaleur plaquait des essaims de mouches, – parfois une sonnette grêle au fond de ses jardins verrouillés dont les arbres pointaient à peine par-dessus le mur de clôture, un parti de soldats dans ses ruelles tournantes montant harnaché vers le château, ou la robe noire d’un prêtre battant aux murs crayeux comme une chauve-souris."

"C’était une opinion bien établie parmi les fonctionnaires et les officiers du Royaume, les riches oisifs qui y prenaient leurs quartiers d’été, que Briona-Haute n’était pas une « vraie ville ». On n’y « montait » guère qu’à la saison chaude, quand la touffeur de l’été rendait la capitale inhabitable, et que les charrettes en longues files, avec leurs cargaisons de meubles et de liasses d’archives, se hissaient de lacet en lacet à travers les forêts de châtaigniers et le bruit comme une fin d’orage des sources qui peignaient les herbes en longues touffes bouillonnées. À chaque tournant, l’air fraîchissait, sa transparence neuve toute fouettée de branches mouillées, fracassée d’un vacarme d’eaux vives, la pleine s’écrasait davantage à tous les lointains, sous sa buée de chaleur – et, quand le dernier équipage avait fait crisser le pavage en galets de torrent, on eût dit qu’on retirait une échelle : pour quatre mois de nouveau Briona-Haute devenait un balcon suspendu au-dessus des plaines bleuâtres, – une respiration longue et heureuse, éventée de palmes, par-dessus le bâillon glissé des nuées d’ardoise qui crevaient très bas sur la plaine avec les orages de juillet."

Je me suis souvenu récemment d'une série de 5 livres si je ne me trompe pas, et qui de mémoire m'avait bien plu.
Je n'ai pas la prétention de m'y connaître tant que ça en livres, alors je ne vous en brosserait pas un superbe portait comme il est certain que d'autres auraient pu le faire, mais je me contenterais de vous signaler que la série en question s'appelle "Louis le Galoup", c'est une oeuvre de fantasy qui parle - oh étonnement - d'un gars-loup, et se déroulant dans un univers médiéval, en France, et dont le récit prend la forme et le style d'un histoire contée lors d'une veillée au coin d'un feu, et ma foi si le livre ne vous plait pas, j'avais trouvé à la fin des miens des recettes de cuisine - en rapport avec la région de la France traversée par le protagoniste dans l'ouvrage - qui ne m'avaient pas l'air si mauvaise

En ce moment je lis la saga Games of Throne (en VF), j'adore Le vocabulaire est très riche aussi

Le Trône de Fer, c'est écrit avec les pieds.

Wokay ... Ca a le mérite d'être clair .

La traduction est mauvaise, mais la VO n'est pas si mal d'après les retours que j'en ai eu.

Jean Sola (traducteur des premières éditions) a pris beaucoup de libertés et a notamment utilisé un vocabulaire vieilli qui n'est pas du tout en accord avec le texte d'origine. On lui tape beaucoup sur la tête à cause de ça (à raison.)
J'ai cru comprendre que les dernières éditions parues (retraduites, donc) sont beaucoup plus fidèles au matériau de base.

On m'a au contraire dit que la VO était aussi lamentable et que la VF est "presque" meilleure, du fait que Martin a une écriture conditionnée par le format du scénario, ce qui explique une fluidité qui frise surtout la constipation. Après, ça demeure pour moi un gros recyclage de la saga des "Rois maudits".

Moi je suis sur The Lord of the Ring à la partie deux The two Towers. Je lis en VO.

Bon, j'ai un an de retard, mais je conteste absolument que la traduction soit mauvaise

Il est cool ce topic. Je le débide donc.

J'ai lu Lovecraft cette année. J'ai kiffer ma maman.
J'ai lu Le Traité Des Cinq Roues de Myamoto Musashi. Il est pas mal du tout, pour qui s’intéresse aux samouraïs.
J'ai lu le Coran. Malgrés un sénario un peu bancal, il est pas trop mal. Une bonne surprise.

J'ai lu un post de Veinnes
Cf ci-dessus
Ça valait pas le coup

Bon, bon, bon...

J'ai lu le premier tome de la saga Fondation d'Asimov. En VO, parce que ma libraire a pas réussi à le chopper donc, j'm'suis démerdé pour me le procurer, ce fameux tome 1.

L'intrigue: Empire galactique tout-puissant, tout ça tout ça, la galaxie est sous contrôle. Là-dedans, on trouve Hari Seldon, un psychohistorien. Le principe de cette science est une application mathématique à l'histoire. En gros, comme en sociologie actuelle, nous voyons, lorsque l'on étudie de grands groupes, les variations individuelles disparaitre au profit de grandes tendances. L'idée de la psychohistoire est que plus le groupe est grand, plus la tendance est déterminée, à un point où l'on peut prévoir le futur (c'est comme une prophétie, mais en mode blouse blanche). Hari Seldon prévoit la chute de l'empire galactique, phénomène qui durera trois cents ans. Suite à quoi suivra trente-mille ans de barbarisme, d'obscurantisme et de violence au terme desquels surgira un second empire galactique apportant la paix et la prospérité à la galaxie. Hari Seldon use donc de sa science pour établir un plan dont le but est de réduire l'inter-règne à mille ans. Au terme de la première nouvelle (car oui, c'est un recueil de nouvelles tirant sur le roman), Hari Seldon parvient à créer la "fondation", un groupe indépendant qui va s'établir sur une petite planète. Au cours du tome, nous traverserons plusieurs périodes et verront évoluer sur une longue durée la fondation qui est censée, selon le plan de Seldon, devenir le second empire galactique.

Alors topo. C'est intéressant. Ce qui est étonnant, parce que de un, le style est chiche, mais vraiment, on est encore plus bas que du minimalisme, à ce niveau-là. De deux, au niveau de ce qui se passe, ce sont principalement des discussions, toute l'action se passe en hors-champs. De trois, l'on change de contexte à chaque début de nouvelle, la fondation ayant évoluée entre temps.

Après, aucun de ces éléments n'est rédhibitoire en soi. L'on comprend même certains choix : le style rapide est adaptée à ces nombreux dialogues, l'on évite les scènes trop importantes ou chargées pour conserver cette expérience d'avancée inéluctable de l'histoire, planifiée et prévue par Hari Seldon, et on a quelques extraits encyclopédiques fournissant le contexte à chaque nouvelle, pour comprendre les enjeux de la nouvelle situation. Bref, chaque sous-scénario est rondement mené et cohérent avec le macro-scénario de chute de l'empire galactique et émergence d'un second. Le tout saupoudré de réflexions sur les grands mouvements façonnant l'histoire (la technologie, la géopolitique, l'épistémologie des sciences, la religion,...).

Si je devais émettre une critique à cette excellente oeuvre, c'est qu'elle est datée. Rien qui empêche la lecture, mais quand on voit l'importance de l'énergie nucléaire, les technologies utilisées (rappelons que ce tome a été écrit avant l'invention de l'ordinateur), ou même les guerres qui sont de pures conflits de conquête (qui rappelle évidemment l'histoire guerrière de l'humanité, mais qui aujourd'hui, est moins tranchée), on réalise que le roman, dans sa projection de l'avenir de l'humanité, est très produit de son époque.

Mais je le conseille quand même, c'est très très bon. Et je lirai le tome 2 bientôt, après une petite période sur un autre livre.

Eh j'avais lu le premier mais je t'avoue que je m'étais arrêté en cours de route sur le deuxième trop redondant j'ai trouvé, beaucoup aimé le premier mais je sais, j'ai comme été découragé par le fait que ça reprenne la même structure, pas assez nouveau, trop dans la démonstration de sa pensée et vu qu'on en a déjà bouffé un tome, j'ai pas accroché j'ai raté qqchose ?

Lisez "A choice of Blake's verse" Selected with an introduction by K. Raine.

Je fais un gros up pour ce topic, mais je pense qu'il en vaut la peine
Et au passage, je partage quelques unes de mes lectures

Si vous aimez la littérature jeunesse, voici quelques uns des livres qui m'ont le plus marqués (je lis beaucoup de romans jeunesse) :

- Cogito, de Victor Dixen : Roxane, dix-huit ans, a plongé dans la délinquance quand ses parents ont perdu leur emploi, remplacés par des robots. Sa dernière chance de décrocher le Brevet d’Accès aux Corporations : un stage de programmation neuronale, une nouvelle technologie promettant de transformer n’importe qui en génie. Pour les vacances de printemps, Roxane s’envole pour les îles Fortunées, un archipel tropical futuriste entièrement dédié au cyber-bachotage. Mais cette méthode expérimentale qui utilise l’intelligence artificielle pour « améliorer » la substance même de l’esprit humain est-elle vraiment sûre ? En offrant son cerveau à la science, Roxane a-t-elle vendu son âme au diable ?

-La Mémoire des couleurs, de Stephane Michika: Mauve, un garçon d’une quinzaine d’années, se réveille dans une brocante. Il a perdu la mémoire et ignore comment et pourquoi il s’est retrouvé là. Très vite, il s’aperçoit qu’il peut lire dans les pensées. C’est le début d’un parcours semé d’embûches pour reconstituer son histoire. Tandis que le puzzle s’assemble pièce par pièce, Mauve, au-delà de son incroyable odyssée personnelle, entrevoit l’avenir de l’humanité... et le rôle crucial qu’il va y jouer.

- Norman n'a pas de super-pouvoirs, Kamel Benaouda : Dans le monde de Norman, chacun possède un don spécial: vision nocturne, télépathie, respiration sous l'eau, invisibilité ... Or ce matin, au collège, Norman doit passer le test qui révèlera à la terre entière qu'il n'a aucun pouvoir. Pour échapper à cette humiliation, une seule solution: tricher! Avec ses amis Agathe, Franck et Jibril, il monte un plan des plus périlleux .

-La griffe des sorciers, de Evelyne Brisou-Pellen (pour les un peu plus jeunes): Des rêves, Antonin en a plein la tête : il voudrait devenir un homme riche et pouvoir emmener sa petite soeur loin, très loin de l'orphelinat. Et puis il aimerait retrouver son père, dont il ne se souvient même pas, et qui, c'est certain, les attend quelque part. Mais pour le moment, il y a la rue, la faim. Pas facile de mener à bien ses ambitions dans de telles conditions ! D'autant plus qu'une étrange bande de vieillards s'obstine à lui tendre des pièges pour le capturer. Que peuvent-ils bien lui vouloir ? Il a peut-être vu des choses qu'il n'aurait pas dû voir... Et sa curiosité lui joue maintenant des tours. Une chose est sûre : un secret angoissant se cache derrière tout ça... Antonin parviendra-t-il à percer le mystère ? Et y parviendra-t-il sans y perdre la vie ?

- Les Jumeaux Templeton (pour les encore plus jeunes, je le recommande vivement), de Ellis Weiner : Les jumeaux Templeton découvrent leur nouvelle vie à l’université TIC TAC TEC où leur père, le prestigieux Professeur Templeton vient d’être nommé. Mais un soir, alors qu’il donne une conférence, le Professeur est accusé d’avoir volé la dernière invention qu’il présente. Heureusement John et Abigail ne manquent pas d’idées ingénieuses pour sauver leur père et se sortir du piège qui leur sera tendu…

Sinon, si vous êtes fan de Science Fiction, mon livre préféré à ce jour:

L'Ordinateur, de Eric L.HARRY : Laura Aldridge, docteur en psychologie à Harvard, reçoit la plus étonnante proposition de sa jeune carrière : une fortune en dollars contre une semaine de travail. La lettre est signée de Joseph Gray, leader mondial de l'informatique et inventeur mégalomane d'un univers futuriste secrètement installé sur une île du Pacifique. Rien ne va plus dans cette étrange communauté virtuelle dont l'ordinateur central à conscience humaine connaît de graves défaillances. Selon les experts, la machine est rongée par un virus. Selon l'ordinateur lui-même, il s'agit d'une dépression. Chargée de dialoguer avec lui, Laura percevra-t-elle son secret à temps ? D'autant que lui seul est capable de détourner une météorite qui fonce droit sur la terre. Elle a sept jours, pas un de plus pour le convaincre de sauver la planète.
Un voyage captivant et troublant dans la technologie de demain.

Un roman psychologique que j'ai beaucoup apprécié:

- Dieu voyage toujours incognito, de Laurent Gounelle : Imaginez. Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu'il vous demande. pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n'êtes plus le maître de votre vie et pourtant. à bien des égards, elle est plus excitante qu'auparavant ! Mais peu à peu, le doute s'installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s'est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage ? Les découvertes que vous faites n'ont rien pour vous rassurer. Cette histoire, qui nous plonge dans l'atmosphère envoûtante d'un été parisien, ouvre la voie de la plus belle des réflexions sur nous-mêmes : qu'est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé de notre vie lorsque celle-ci ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?

Et un dernier roman que je ne sais pas trop comment classer:

- La petite fille de Monsieur Linh, de Philippe Claudel : C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.

Je suis nulle pour donner des avis, alors je vous ai juste mis vous mettre les titres et les résumés (pour pas que vous perdiez du temps à les chercher)
Voilà, après je vais pas vous mentir, je suis assez "facile" niveau lecture, donc je ne peux pas vous garantir que ces livres vont vous plaire...
Mais bon, moi je les ai bien aimés, alors peut-être que vous pourrez y trouver votre bonheur ?

Et surtout hésitez pas à continuer de faire vivre ce topic, j'ai hâte de voir ce que vous me conseillez.
Surtout si vous avez des livres plus "adultes", je prend, car vous l'avez remarqué je lis beaucoup trop de littérature jeunesse (j'arrive pas à choisir dans les livres sinon)

sympa ce ptit up
Bienvenue Noctale :oui

Merci

Je suis actuellement en train de lire plusieurs ouvrages :

- Un livre de Shippey, J. R. R. Tolkien, auteur du siècle (acheté à la suite de l'exposition sur l'auteur à la BNF, fantastique). Il fait un panorama assez large de l'oeuvre de Tolkien tout en mentionnant les principaux axes critiques autour de l'oeuvre (la subcréation, le mythe, la structure du SDA...). Bref, le livre semble relativement complet et une bonne entrée pour comprendre Tolkien ; mais je ne suis pas un néophyte et j'ai lu, beaucoup, sur Tolkien : cela biaise peut être ma vision.

-Une biographie de Marie Antoinette par Zweig. Assez incroyable est cette faculté qu'a Zweig de tisser du destin avec des personnages historiques. C'est un livre que je recommande pour comprendre au niveau individuelle les liens entre la psychologie et les événements. C'est une excellente échappée dans l'histoire de la révolution.

-L'histoire de France de Bainville, je sais combien cette oeuvre est marquée par une vision historique, mais c'est précisément celle-ci qui m'intéresse. Je voulais voir à quoi ressemble l'histoire du point de vue du roman national. Je n'en suis qu'au début, pas d'avis tranché, donc.

Sinon, pour ma thèse, je suis plongé dans le Tristan en prose. Je conseille la littérature médiévale à tout le monde !

Vous lisez quoi en ce moment ?

Le 17 mars 2020 à 12:38:59 []Noctale[] a écrit :
Vous lisez quoi en ce moment ?

Le nom de la rose