salut, derrière ce titre, je me demandais, les trous de vers sont vraiment possible, on aurait des moyens de le prouver (comme on avais fait avec les trous noirs) ou alors c'est et ça restera à l'état théorique?
et aussi, les trous de vers, c'est bien une sorte de trous qui relie un endroit de l'univers à un autre? (comme si l'univers était une sorte de vague avec des trous de chaque côtés non? )
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we are nothing in the universe ~ ~
Salut,
C'est une hypothèse permise dans le cadre de la relativité générale.
Mais ça peut seulement exister dans le cadre des trous noirs en rotation.
De toute façon même si ils existent , rien ne peut les traverser , théoriquement si de la matière passe à l'intérieur , le trou ce referme immédiatement.
(source : Aurélien Barrau)
"Mais ça peut seulement exister dans le cadre des trous noirs en rotation."
Pourquoi un trou noir ne tournerait-il pas ?
Et le trou noir au milieu de la galaxie mène ou ?
Un trou noir c'est pas la même chose qu'un trou de ver.
Pour moi les trous noirs ça mène nulle part, c'est juste une étoile extrêmement massive, tellement massive que même la lumière ne peut s'y échapper
Personne ici a dit que c'était la même chose.
Le trou de ver serait un pont entre un trou noir et une autre partie de l'espace.
Pour répondre à Ragix69, à partir du moment où l'étoile qui est à l'origine d'un trou noir a un moment cinétique non nul (en bref qu'elle est en rotation autour d'un axe), le trou noir résultant aura en tout état de cause un moment cinétique non nul. J'ai presque envie de dire que c'est naturel.
Mais si j'ai évoqué une exception à la règle, c'est que par le biais de calcul il existerait des trous noirs qui répondent à tout un tas de paramètres dont celui du moment cinétique nul. On les appelle les "trous noirs de Schwarzschild".
En gros le mec a utilisé les équations d'Einstein avec certaines données (pas de charge électrique etc.) et a trouvé une solution.
Cette solution on l'appelle "métrique de Schwarzschild" et ça décrit le comportement de l'espace-temps (avec les données utilisées pour résoudre l'équation d'Einstein). Et le trou noir que j'évoque est issu de cette solution la.
Après j'ai appris ça via des vidéos et des sites web, j'en sais pas plus sur ce sujet malheureusement.
Oui c'est la métrique de Schwarzschild qui a fait penser d'abord aux trous noirs (et "trous blancs") puis aux trous de ver. Quand on analyse la solution de Schwarzschild dans ses coordonnées (mal définies aux horizons + aux singularités) on voit une structure apparaitre reliant en gros le trou blanc (qui n'aurait pas de réalité physique) au trou noir. Les coordonnées de Schwarzschild laissent penser que c'est une chose statique, mais elles sont pas définies aux horizons des évenements des trous noir et blancs, si on les corrige par Kruskal-Szekeres on voit que c'est une structure en fait dynamique qui évole en un temps extremmement court pour définir des singularités, c'est pas quelque chose de stable et traversable.
Cependant on peut essayer en théorie de construire des solutions aux équations d'einstein qui soient des trous de ver stables, mathématiquement ça laisse des solutions dont la région qui relie les deux "trous noirs" peut être tordue dans d'étranges configurations, on montre que ça contredit la chiralité dans le modèle standard. On peut aussi construire une solution qui arbore aucune force de marée... Problème est que ça fait apparaitre de la matière exotique.
La métrique générale d'un trou de ver statique (à symétrie sphérique) est :
ds² = e^2p(r)dt² + (1-b(r)/r)^-1 dr² + r²dΩ²
p(r) et b(r) sont à choisir selon la forme et les effets du trou de ver, y a des conditions pour les choisir évidemment.
Il n'y a pas d'horizon si p(r) est fini en tout point, du fait que l'exponentielle sera bien non-nul et que le temps vu par un observateur extérieur ne s'arrêtera donc pas.
On peut résoudre les équations d'einstein en calculant explicitement la courbure de Ricci et on arrive à de drôles de conclusion sur l'énergie et la matière à cet endroit donc on sait pas trop.
Après dans les théories de gravité quantique on a un cadre plus joli pour résoudre le problème (en gravité à boucles on modifie la topologie de l'univers par l'action d'un groupe d'holonomie du fait des fluctuations)