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Sujet : De la faiblesse des Etats-Unis

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L_Ryuuzaki L_Ryuuzaki
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 00:35:23

Il y a deux grands déficits dans la sphère économique : le déficit extérieur et le déficit budgétaire. Aux USA le déficit commercial s'agrandit de jour en jour et le même constat est à faire pour le déficit budgétaire comme le démontre la récente dégradation de la note octroyée par Standard & Poor's.

Je voudrais essayer de répondre à certaines questions que je me pose, mais aussi que certaines personnes se posent : Pourquoi en sont-ils arrivés là ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils à la dérive ? Qui est responsable ?

Pour répondre à ces questions je vais aborder le thème du déficit extérieur américain, le déficit public américain, le modèle antisocial et les abus du système judiciaire (brièvement vu que je citerais un article wikipédia).

I) Le déficit extérieur américain, qui a d’ailleurs atteint 563,2 milliards en 2011 (seulement jusque Juillet et à cette allure on va battre des records…). Ce déficit signifie donc que la balance des opérations courantes présente un solde négatif identique au solde de la balance commerciale.

Quelles sont les causes du déficit commercial américain ? Quatre explications :

Premièrement la croissance des Etats-Unis. Depuis une dizaine d’années la croissance américaine croit de manière assez soutenue, si on omet la décroissance de septembre 2008 à mars 2009. La croissance économique est cependant inhérente à une augmentation des importations de biens de consommation (inhérente à l’augmentation de la consommation) et à une augmentation des importations de matières premières et de produits énergétiques (inhérente à la stimulation de la production intérieure). Malgré ces phénomènes les américains pensent pouvoir profiter de l’embellie asiatique (grâce notamment aux Dragons asiatiques). En effet, ils pensent que la croissance des pays asiatiques se traduira à terme par une augmentation des importations de ces pays vers les Etats-Unis. Néanmoins si il est vrai que l’augmentation des importations des pays asiatiques est de plus en plus importante, ces importations se tournent essentiellement vers des produits spécifiques tels que des matières premières, des produits énergétiques et des produits semi-produits (biens d’équipement par exemple), soit des produits que les Etats-Unis sont eux-mêmes obligés d’importer… Pire encore, même lorsque ce sont des biens manufacturés de firmes américaines qui fournissent les pays asiatiques, ces biens ne sont même pas produit aux Etats-Unis mais dans des filiales de ces multinationales américaines à l’étranger, ce qui n’améliore donc pas les exportations américaines.

Deuxièmement les ménages américains ont des revenus disponibles plus importants qu’en Europe. Néanmoins ce revenu disponible n’est que trop rarement contributif du taux d’épargne général aux Etats-Unis, taux d’épargne qui d'ailleurs reste perpétuellement inférieur à l’épargne européenne. Où part donc cet argent ? Dans une consommation effrénée vers plus de nouveauté et donc vers moins d’épargne. Cette propension marginale à consommer des américains, toujours plus grande que celle des européens et celle des asiatiques, contribue à augmenter les importations et contribue donc encore plus à la dégradation du déficit extérieur américain, d’autant plus que la sous-évaluation du Yuan chinois contribue activement à rendre les biens manufacturés chinois de plus en plus intéressants au niveau du prix moyen mais aussi et surtout au niveau de l'importation.

Troisièmement il s’agit du financement de cette consommation. Vu la faiblesse de la propension marginale à épargner vis-à-vis de la propension marginale à consommer aux Etats-Unis, le seul moyen de pouvoir maintenir la dynamique « surconsommatoire » est donc de trouver des capitaux sur les marchés, ou pour l’Etat, d’émettre continuellement des bonds du Trésor (dit autrement de creuser le déficit public). Néanmoins même ce « jackpot » a une limite, celle des capitaux circulant sur le territoire national. La résolution de ce problème viendra de la libéralisation mondiale des capitaux, et en l’occurrence des transferts de capitaux. Quels capitaux arrivèrent donc sur le marché américain ? Les capitaux taïwanais, chinois, européens, japonais, sud-coréens, etc. La dynamique consommatoire étant toujours ce qu’elle est, la dépendance américaine aux marchés des capitaux est devenue de plus en plus grande au fil du temps au point d’être indispensable actuellement. Avec l’abaissement récent de la note américaine, le risque est que l’on assiste à une catastrophe monétaire sans précédent en raison d’une diminution de la confiance dans le dollar américain provocant à terme une chute vertigineuse du dollar amenant de ce fait l’économie américaine et l’économie mondiale dans un gouffre sans fin...

II) Le déficit public américain a évidement atteint des sommets historiques au point que le plafond légal de la dette aux Etats-Unis ait été à nouveau atteint seulement un an après la dernière augmentation du plafond légal de la dette américaine, en février 2010 (14294 milliards US$). Quels facteurs expliquent ce déficit budgétaire américain ?

Premièrement les facteurs économiques. En effet, comme je l’ai dit plus haut, de septembre 2008 à mars 2009 la croissance économique américaine fut négative ce qui provoqua par la suite une augmentation du déficit public américain qui était déjà assez avancé à l’époque. La crise économique a donc eu un effet multiplicateur sur le déficit public américain.

Deuxièmement des réductions d’impôts ont aggravé la situation. En effet, des réductions d’impôts furent déjà décidées du temps de Bush fils avec des réductions majeures des impôts sur les revenus mobiliers (dividendes, plus-values) et sur les revenus immobiliers ( dans le cadre de la politique de Bush sur le logement). L’arrivée d’Obama n’a pas changé la situation, tout du contraire, des réductions d’impôts furent misent en place par le fraichement élu Président Obama en 2009 (donc en pleine récession américaine) pour le secteur de "l’énergie verte".

Troisièmement les dépenses américaines sont en constante augmentation depuis au moins 2001 avec le début de la guerre en Afghanistan, et très certainement depuis 2003 avec la guerre en Irak. Ces conflits contribuèrent très activement au déficit public américain, d’autant plus que des réductions d’impôts furent décidées sous Bush fils comme je l'ai annoté plus haut. À nouveau l’arrivée d’Obama ne changea pas la donne, encore une fois au contraire, les « promesses tenues » de campagne d’Obama comme le Medicaid ou les crédits d’impôts creusèrent encore un peu plus un déficit public américain bien élevé en raison de la récession de 2008-2009 et en raison des conflits ouverts en Irak et en Afghanistan ne trouvèrent, et qui d'ailleurs ne trouvent pas encore, d’issues.

Quatrièmement l’effet d’éviction de l’investissement privé, provoqué par une demande toujours plus élevée de capitaux par l’Etat américain compliqua un plan de relance de l’investissement décidé pendant la crise économique. On ne vit jamais les effets positifs de l’effet multiplicateur de l’investissement sur le revenu national, sans doute restreints par un Etat étant toujours de plus en plus gourmant en capitaux au nez et à la barbe du secteur privé.

III) Le modèle antisocial est à nuancer depuis l’avènement d’une couverture d’assurance universelle par le Président Obama en 2009. Le plus gros défaut des Etats-Unis par rapport à l’Europe était justement l’inexistence d’une protection sociale médicale qui faisait défaut à plus de 50 millions de citoyens américains. Malgré cette avancée notoire il convient de souligner les défauts du modèle social américain, notamment concernant le marché du travail.

Premièrement des inégalités de revenus assez conséquentes existent encore aux Etats-Unis. Il suffit pour cela de comparer l’indice de Gini (0 étant l’égalité parfaite, 1 étant l’inégalité parfaite) des Etats-Unis avec l’indice de certains pays à travers le monde. En effet, l’indice de Gini américain oscille entre 0,40 et 0,44 (mêmes chiffres que la Chine) alors que celui de l’Allemagne oscille entre 0,25 et 0,29. La principale conséquence de cette inégalité est une distribution de revenus inégalitaire qui se traduit par une consommation des ménages toujours plus élevée dans les ménages les plus aisées. On l’a vu, cet apport en revenu n’est que trop rarement destiné à l’épargne et essentiellement destiné à la consommation. La consommation, provocant irrémédiablement de l’inflation à moyen-terme et à long-terme, dégrade donc continuellement la consommation des ménages les plus faibles obligeant ainsi ces derniers à recourir au marché des capitaux pour résorber leurs déficits budgétaires toujours plus profonds. La situation devient parfois catastrophique lorsqu’une multitude de ménages de tous revenus (élevés ou bas) se retrouvent sans emploi, et donc parallèlement, se retrouvent en situation de défaut de paiements d’autant plus que l’épargne n’est jamais suffisante pour combler le trou provoqué par l'absence de revenus. De l’opulence à la pauvreté, ou comment le rêve américain se transforme en cauchemar...

Deuxièmement le marché du travail souffre d’une flexibilité du travail où l’embauche et le licenciement d’individus est très facile. Là où la libéralisation du marché permet la facilitation de l’embauche, elle provoque néanmoins de nombreux problèmes en raison de la facilitation du licenciement : préavis inexistants ou trop courts, peu de règlementations publiques dans cette matière, etc. La libéralisation complète du marché ne peut pas fonctionner pour un marché où la demande est quasi inélastique et où le prix de l’offre possède une certaine limite, celle du revenu des plus pauvres…

IV) Pour aborder les dérives du système judiciaire américain il me suffit de citer ce que raconte wikipedia au sujet du droit pénal américain (Flemme de résumer en fait…). Je cite :
"Le droit pénal américain est devenu de plus en plus répressif, en particulier à partir des années 1970 puis sous Reagan, quand triomphe le slogan get tough on crime (« soyez durs envers le crime ») ainsi que la « guerre contre la drogue », puis, dans les années 1990, la « théorie de la vitre brisée » et la « politique de tolérance zéro » (popularisée à New York par Rudolph Giuliani, maire de 1994 à 2001). En 1994, la Californie a adopté la loi Three-strikes and you're out (en), instaurant une peine plancher au 3e délit. Ces lois ont été généralisées dans 25 États2. De façon concomitante, le plea bargaining s'est généralisé, augmentant le pouvoir du procureur qui peut négocier la culpabilité, donc la peine. Cette procédure est maintenant utilisée dans 90% des affaires pénales, rendant la procédure longue du jury, qui devait statuer à l'unanimité, très rare3.
Le taux d'incarcération, qui était déjà l'un des plus élevés des pays industrialisés dans les années 1970, quadruple en quinze ans: on passe de 240 000 détenus en 1975 à près d'un million en 1995, puis deux millions en 20054. Dans les années 2000, le pays a ainsi le taux d'incarcération le plus élevé du monde et compte plus de prisonniers que la Chine (environ 1,5 million de détenus) ou que la Russie (environ 760 000)5. En juin 2008, il comptait environ 2,3 millions de détenus6, soit environ 0,7% de la population. En 2004, 25 % des prisonniers du pays l'étaient pour trafic ou consommation de stupéfiant7 ; la moitié de l'ensemble des détenus étaient des Afro-Américains, et un quart des Latinos7."
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_aux_%C3%89tats
-Unis#Droit_p.C3.A9nal )

Sans continuer plus longtemps je fais donc ma petite conclusion : Les Etats-Unis ont eu l’art et surtout la manière de combiner les méfaits de la « surrétatisation » et les méfaits de la « surlibéralisation » de leur économie: nationalisant et régulant des secteurs qui n’en avaient pas besoin ou qui n'auraient pas pu survivre de toute manière, ou en laissant des secteurs qui nécessitaient une régulation minimale à la merci des marchés. Le principal problème des Etats-Unis provient de cette façon de mettre tous les espoirs de croissance économique sur une consommation intérieure qui ne fait que dégrader continuellement la balance commerciale américaine. À défaut d’avoir une croissance solide et mesurée, « à l’Européenne », on choisit du côté américain une croissance potentiellement plus élevée mais aussi et surtout plus fragile face aux nouveaux aléas de l’économie mondialisée. Du côté de l’autorité publique le constat est presque aussi catastrophique: Finances désastreuses, un Etat central de plus en plus omniprésent au niveau de la politique nationale, un interventionnisme militaire couteux et souvent inutile, le dénigrement total de nombreuses institutions internationales (ONU, OMS, FMI, …) mais aussi de certains autres Etats (Iran, Corée du Nord, Palestine, ...), un système carcéral à la dérive et un Etat plus policier que coercitif…

Entre un Etat de plus en plus voyou à l’extérieur et de plus en plus interventionniste à l’intérieur et une économie en lambeaux où la cupidité et l’opulence remplace la liberté, la concurrence et la production… je n’ai plus qu’une seule chose à dire et à souhaiter « Please God, save America… »

VRP_PaysBas VRP_PaysBas
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 00:48:09

C'est un C/c ou tu as écrit tout ça toi même? :hap:

L_Ryuuzaki L_Ryuuzaki
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 00:49:15

1h40 pour écrire ça...

VRP_PaysBas VRP_PaysBas
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 00:52:14

Au moins on peut dire que tu es impliqué politiquement :oui: :(

GodSaveAmerica GodSaveAmerica
MP
Niveau 9
09 août 2011 à 01:05:58

Bien la Hollande ?

Excellent texte, auquel je répondrai plus tard sur un point en particulier.

Curtiss Curtiss
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 01:07:06

Je crois que la loi interdit des pavés aussi gros que ça à cette heure-ci, tu risques très gros.

GodSaveAmerica GodSaveAmerica
MP
Niveau 9
09 août 2011 à 03:03:47

Donc, dans l’ensemble c’est véridique même si la conclusion finale de l’auteur est assez subjective (rien de mal à cela).
Là où le résident des Etats-Unis que je suis n’est pas d’accord, néanmoins, c’est ce morceau de phrase : « Entre un Etat de plus en plus voyou à l’extérieur … ».

Encenser l’Administration Obama n’est pas ma spécialité et je me considère même comme étant plutôt opposé à ses idées, mais s’il y a un fait dont on peut grandement le différencier de son prédécesseur plutôt controversé, c’est bien un changement drastique de stratégie internationale.

Tout d’abord, depuis son élection à la présidence, monsieur Obama a mis fin à l’utilisation des termes délateurs comme le fameux « Axis of Evil » pour désigner la brochette de pays mal aimés par les Etats-Unis et ses alliés. Une broutille, me direz-vous, mais en diplomatie les mots ont beaucoup d’importance.

Obama a aussi fait en sorte de se rapprocher desdits anciens quasi-ennemis et du monde arabe, deux « sphères » que la précédente administration dédaignait fortement, sauf lorsque du pétrole étant en jeu (Irak).

Sous Obama, l’embargo contre Cuba a été allégé, laissant passer des denrées se faisant rare sur place, et certains cubains peuvent dorénavant faire le déplacement entre les deux états sous conditions.

Les Etats-Unis sont maintenant ouverts au dialogue avec le Vénézuéla : les débuts étaient prometteurs car jusqu’alors, la détestation réciproque de messieurs Chavez et Bush était telle qu’il n’y avait aucun espoir réel d’apaisement tant que l’un des deux était encore à son poste. Une fois Obama arrivé, Chavez a calmé ses discours enflammés contre la présidence des Etats-Unis (on se souvient des termes « odeur de souffre » et « diable » utilisés par Chavez pour représenter le 43ème Commander in Chief) et plusieurs portes restent ouvertes même s’il n’y a pas eu d’avancées palpables jusqu’à présent.

Bons débuts similaires s’agissant du Moyen-Orient (discours du Caire) avec des Etats-Unis clairement moins « va-en-guerre ». L’Administration Obama a en effet longuement hésité à entrer dans le conflit libyen, presque poussée et tenue par la main par la France – chose dont les républicains ont grandement honte. Obama a clairement dit qu’il n’y aurait pas d’intervention armée au sol. Les seuls réels points noirs sont la marche arrière au sujet du problème Palestinien, et les réactions un peu hâtives au sujet de la Syrie (tous les protestataires syriens ne sont pas des gens paisibles et sans intention belliqueuses).

Pour l’Iran, l’élection d’Obama a d’abord été bien accueillie par Téhéran bien que la République Islamique avait déjà compris depuis quelques années qu’un changement d’administration américaine se traduisait rarement en des modifications réelles de mentalité envers l’Iran. C’est probablement le sujet international épineux qui a le moins avancé, car si la prise d’otage en 1979 avait déjà ouvert une blessure dans le cœur des américains, la volonté d’acquérir le nucléaire et l’élection du conservateur Ahmadinejad n’ont fait que l’approfondir. Même après des années de vie aux USA, je reste étonné en voyant le degré de grief et de défiance qu’il y a entre ces deux grandes nations. Pour l’instant, je reste sceptique quand à la perspective d’une détente véritable d’ici la fin du premier (et peut-être second) mandat de monsieur Obama.

Pour terminer, et c’est assez surprenant lorsque l’on y repense, la plus grande ouverture s’est faite avec la Corée du Nord. Depuis l’élection d’Obama, les anciens présidents Jimmy Carter et Bill Clinton, ainsi que l’ex-gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson se sont rendus à plusieurs reprises en Corée du Nord afin de discuter de la dénucléarisation du régime et d’apaisement de l’embargo : l’on note qu’il est maintenant plus facile pour des Sud-Coréens d’aller visiter des parents dans le Nord qu’auparavant, et Kim Jong-il autorise quelques journalistes supplémentaires à venir sur place.

Certes, en y regardant bien, il y a assez peu d’accomplissements concrets sur le fond. Mais sur la forme, en revanche, c’est bien différent. Et nous savons tous que dans les couloirs des chancelleries aussi bien que dans la rue, la forme – c’est-à-dire les mots et les attitudes – a une part extrêmement importante à jouer. Sans elle, la substance, le tangible, n’ont pas vraiment de saveur et d’effet.
Alors non, les Etats-Unis ne sont pas « de plus en plus voyous de l’extérieur ».
Le meilleur moyen de s’en rendre compte est – comme l’ont fait quelques reporters - d’aller dans plusieurs pays du monde et d’interroger la population locale sur l’attitude des américains : s’ils seront loin de la qualifier « d’extraordinaire », ils diront volontiers majoritairement qu’elle est bien moins teintée d’arrogance et d’irrévérence qu’avant Janvier 2009.

XBxX2 XBxX2
MP
Niveau 8
09 août 2011 à 10:04:25

Très bon texte. Je suis majoritairement en accord avec.
Je dirais aussi que, malgré tous les problèmes, les Etats-Unis restent une économie au potentiel et aux capacités énormes. La première économie du monde. Je pense que, s'ils veulent surmonter leurs soucis, ils savent largement le faire.

Mat_Cauthon Mat_Cauthon
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 11:03:57

Si les Etats des USA s'accordent sur une politique d'ensemble...

L_Ryuuzaki L_Ryuuzaki
MP
Niveau 10
09 août 2011 à 14:17:34

GodSaveAmerica
Posté le 9 août 2011 à 03:03:47

J'aimerais bien évidement en discuter. Mais après un éventuel débat sur le reste de mon texte qui est quand même plus important qu'une petite phrase dans ma conclusion. :(

peacemaker62 peacemaker62
MP
Niveau 10
10 août 2011 à 13:42:19

Vraiment intéressant :)
C'est clair alors que ca parle de choses pas simples, ca reste objectif... Merci pour le topic :)
Celà dit, j'ai une question, j'arrive pas trop à trouver, qu'est-ce que le plea bargaining s'il te plait ?

Force-stunner Force-stunner
MP
Niveau 10
10 août 2011 à 13:46:08

Le fait pour le procureur et les avocats de la défense de négocier l'abandon de certains chefs d'accusation, en échange d'un plaider coupable sur les points restants. Pour le procureur, c'est l'assurance d'un succès "facile" et la possibilité de ne pas se taper un blanchissement total, et pour les avocats, ça permet d'oublier certaines charges et donc de ne pas à trouver des défenses pour ça.

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