Test Super Smash Bross Melee

Je n’avais pas joué au premier opus sur N64 qui, apparemment, avait fait couler beaucoup d’encre. La pauvreté de la ludothèque Gamecube me pousse à acheter un jeu que j’imaginais puéril et ennuyeux. , préjugés non fondés mais basés sur des critiques portants plus sur Nintendo que sur le jeu en lui-même. J’allais vite me rendre compte que je m’étais bien trompé…

A peine deux secondes se sont écoulées qu’une magnifique intro en images de synthèse s’offrent à mes yeux. Mario, Link, Samus Aran, Yoshi s’ébattent sur une musique entraînante.
Le logo « Super Smash Bross Melee » se fond sur un décor gris plutôt moche et dépouillé.
« Press Start », une simple pulsion et le vrai jeu commence. Beaucoup de menus. Arcade, Versus, Trophée…Chaque partie se divise en sous parties qui se redivisent encore. Je vais avoir du pain sur la planche.

Après dix minutes de jeu…

Le mode « entraînement » est plus que moyen. Je viens de finir le jeu arcade en mode « very easy ». Je ne me suis pas amusé du tout. Certes les décors sont beaux, certes les persos sont nombreux, mais ma piètre expérience et mon petit Mario me font sentir le goût amer d’avoir dépensé 60 euros pour rien. Je n’ai absolument rien compris à l’action. Trois boutons, c’est peu et mon plombier moustachu sort des coups pitoyables. Je me dis que peut être je n’accroche pas avec ce genre de jeu, pourtant je suis un fan inconditionnel de Nintendo…je vais réessayer.

Après Trois heures de jeu…

Bon sang mais que ce jeu est prenant ! ! Mon petit frère est venu se mêler à l’action et JE M’AMUSE. J’ai enfin trouvé mon personnage de prédilection, Link, et je prends beaucoup de plaisir à me « fighter » dans l’arène pokémon ou dans le premier niveau de Mario Bross sur Sness ! Sans compter les nombreux bonus qui s’échouent sur la zone et qui pimentent diaboliquement les duels. Finalement ce jeu, sous son apparence de bourrinage intense cache une certaine forme de subtilité et de stratégie : Faire attention à l’augmentation de son pourcentage de vie, s’acharner sur les faibles, ne pas s’attaquer à Bowser alors que celui ci est à 0\%…oui vraiment ce jeu est génial, vivement que mon petit frère parte que je fasse mes armes sur le mode aventure ! !

Après Six heures de jeu…

J’ai parcouru tous les différents modes, certains m’attirent plus que d’autres, Le multi Man melee, où il faut éliminer cent adversaires m’éclate plus que le Home run contest, pâle ersatz du base-ball. J’ai commencé ma collection de statuettes, elles sont vraiment splendides.
Mon personnage préféré reste largement Link même si j’ai débloqué Luigi et la grenouille de Star Fox. Les arènes sont assez inégales mais certaines restent très impressionnantes.

A longs termes…

Ce jeu est long, très long. Moi-même je ne l’ai pas fini entièrement. Avoir toutes les statuettes relève de l’exploit et établir des records valables à la « Cruel Melee » ou au Home Runcontest nécessite un entraînement plus qu’intensif. Les innombrables modes multijoueurs offrent un plaisir continuel et sans cesse renouvelé. On n’a pas fini de s’éclater…

LES NOTES :

GRAPHISMES : 17/20
Les personnages sont très bien rendus et le jeu ne souffre d’aucun ralentissements. Malgré tout certaines arènes sont assez dépouillées même si la possibilité de faire un arrêt sur image précis et à tout moment donne un côté photographique très attirant.

JOUABILITE : 16/20
Déconcertante au début, elle se révèle être très instinctive une fois le jeu bien pris en main.

BANDE SON : 19/20
Se battre sur le thème de Zelda est un rêve d’enfant…

DUREE DE VIE : 19/20
Des modes plus que nombreux et des centaines d’heures de jeu en perspective…

Général : Pour ceux qui aiment : 18/20 ceux qui décidément n’accrocheront pas : 10/20
Un petit bijou made in Nintendo, on n’aime ou on n’aime pas.

Star wars :Rogue squadron 2

Le Rogue Squadron de la N64 avait séduit sans pour autant convaincre. Pourtant c´est sa suite qui obtient le rôle de jeu « phare » pour le lancement de la console.
Que va donc valoir ce Rogue Squadron 2 qui allèche la terre entière par ses graphismes de toutes booooooté(comme dirait les ptits gars de chez game one).

Le contact s´enclenche sur mon précieux cube violet. A ma grande stupeur, une foule de « Stroomstroopers dansants » m´arrache un sourire.
Le thème désormais célèbre de Star Wars retentit et en moins de cinq secondes s´ouvre devant moi un menu derrière lequel s´anime l´une des scènes cultes du « retour du Jedi ».Un menu simple d´accord, pas de mode multijoueurs mais on était prévenu.

J´enregistre une nouvelle partie et j´arrive au lieu de rassemblement rebelle au milieu duquel apparaissent deux écrans détaillants les deux premières missions du jeu : Un entraînement sur Tattoine et l´attaque de l´étoile noire...

Après une demi-heure de jeu...

La claque, je ne démords toujours pas, jamais un degré de perfection graphique n´a été atteint sur console. L´attaque de l´étoile noire, est, je pense, un moment culte dans l´univers des jeux vidéo. Je ne contrôle pas Luke Skylwalker, je suis Luke Skywalker. Les lasers frôlent la carlingue de mon X-Wing, présélectionné au milieu d´un somptueux hangar dans lequel Le faucon Millenium repose sereinement.
Je me rends aussi compte de la difficulté du jeu. Certes les Chasseur-Tie s´écrasent dans de magnifiques gerbes de flammes mais encore faut- il les toucher.
Je suis à la deuxième mission, la claque graphique de la nébuleuse est tout simplement indescriptible.

Après trois heures de jeu...

Ca y´est je maîtrise mon vaisseaux : tonneau, freinage, accélération, ordinateur de visée n´ont plus de secrets pour moi. L´entraînement est sympathique mais le vaisseau est trop lent.
Je suis à la quatrième mission (la prison), la difficulté est vraiment crispante mais je réessaye car à chaque tentative je progresse.
Les objectifs sont vraiment sympas et variés pour l´instant. J´ai enfin compris comment obtenir les médailles et je m´y intéresse déjà même si les statistiques semblent impossibles à réaliser.

Au bout de dix heures de jeu...

J´ai enfin terminé cette bon sang de dernière mission ! ! !
J´ai pas mal de médailles qui vont me permettre de débloquer les cinq missions cachées ! !
De nouveaux vaisseaux s´offrent à moi et chacun d´entre eux apportent un plaisir de jeux différent, rien que pour la vue « cockpit ».

A long termes...

Le jeu est vraiment super. Malgré le peu de missions disponibles, TOUT débloquer, vaisseaux, missions, armes m´a pris un temps phénoménale.
Contrôler Dark Vador et entendre les chasseurs Tie : « A vos ordres mon seigneur»
Rahhhh, que c´est bon ! ! !

NOTES :

GRAPHISMES : 18/20
La perfection est quasiment atteinte, que se soit au niveau des ombres et des mouvements.

JOUABILITE : 16/20
On s´y fait instantanément. Le paddle Gamecube est tout à fait approprié pour les jeux de shoot.

SCENARIO : 15/20 ou 18/20
Evidemment si on ne connaît pas l´univers de Starwars...mais quel plaisir de revivre les grands moments ! !

SON : 20/20

Ben ouai mais là « A vos ordre mon seigneur » je n’en reviens toujours pas...

Générale : 17/20

Magnifique, magique, STARWARS!!

Bloody roar étant un jeu de combat classique, je ne vais pas le tester comme les jeux précédents et simplement faire un test plus…classique !

BLOODY ROAR PRIMAL FURY:

La série des Bloody Roar,des transformations bestiales, des combos ultra violents, des furys plus que nerveuses, en bref du bonheur et du plaisir de jeux pour les amoureux de l´arcade. Que nous réserve ce nouvel opus sur Gamecube ?

Le scénario ne déroge pas à la règle des jeux de bastons. La guerre entre humains et zoohantropes fait rage et seul un tournoi peut les départager.
Du classique quoi,mais après tout on est là pour se battre.

Le menu principal se présente pas mal, un peu comme dans tekken, mais en moins riche.
Arcade, Versus, Time attack, Survival, Training et un mystérieux cheat-mode qui viendra s´y rajouter une fois le jeu bouclé une fois. Le minimum syndical quoi.

Mais ce qui compte c´est les fightings et pour cela il faut des combattants, au nombre de 12 au départ (plus quatre persos cachés), Bloody Roar garde son bestiaire hyper charismatique. Un loup, deux tigres, une chauve souris, un lion, une panthère, un scarabée( !) et la liste est encore longue mais sachez juste que chaque perso réserve une surprise et un gameplay différent. Sans parler des deux boss de fin, une chimère et un pingouin( !), qui n´ont pas fini de vous en faire baver, car le jeu est difficile et le finir en difficulté maximale se révèle quasi-impossible.

Les combats se déroulent dans des arènes fermées, mais à la façon d´un DOA2 il sera possible d´expulser son adversaire dans une zone de combat différente. Ainsi chaque arène réserve sa petite zone cachée. De ce coté là aussi les concepteurs ont eu de l´imagination et il sera fréquent de se fighter au milieu d´une autoroute ou encore dans un aquarium géant au milieu des requins.

Le rendu graphique des personnages est plus que satisfaisant et chaque transformations laissent éclater des gerbes de lumières du plus bel effet. Les arènes sont animées et le jeu ne souffre d´aucun ralentissement. La gamecube en a dans le ventre et ça se voit.

Mais les combats en eux même ? Dans la grande tradition des Bloody Roar, chaque personnage commence le combat en humain, certes ces derniers sont vivaces et puissants mais une fois la jauge de « beast » atteinte à coups de poings, une transformation en animal changera du tout au tout le déroulement du combat. En effet les animaux sont plus rapides, plus fort et plus résistants que leurs homologues humanoïdes.
La possibilité de se transformer à tout moment en « Hyper Beast »(en sacrifiant une part la barre de vie) donne un aspect stratégique au combat puisqu´une métamorphose « hyperbeast » est plus puissante qu´une transformation en « beast » !

Mais ce qui caractérisent les combats dans Bloody Roar, c´est le degré de violence et de bestialité atteint ! Les fightings sont nerveux et chaque round vous fera suer au fil des coups.
Préparez vos manettes gamecube, matraquages et vol plané seront au rendez-vous.

Car le jeu possède un seul défaut mais il est gênant. Autant le paddle nintendo convient très bien pour un Luigi´s Mansion autant il faut prévoir de la crème pour les pouces tellement la croix multidirectionnelle est petite et inadaptée !
Un autre petit défaut, un joueur confirmé de Bloody Roar peut se prendre une volée par son petit frère qui appuiera sans cesse sur les même boutons tout en faisant n´importe quoi.
Mais bon, on est prévenu, c´est de l´arcade.

En résumé, Bloody Roar Primal Fury est une très bonne surprise, un jeu agréable et instinctif qui permettra au plus stressé des joueurs de se défouler à coups de poing et de griffes.
Malgré une jouabilité un peu limite, les décors et les personnages feront oublier les quelques défauts du premier jeu de combats sur Gamecube.

Note :

Graphismes :16/20
De très beaux effets lumineux et des personnages très bien rendus. Certaines arènes peuvent paraître un peu vides mais le rendu général est satisfaisant.

Jouabilité :14/20
Le seul petit bémol à ce jeu qui donnera des rougeurs aux pouces et des dépressions nerveuses pour les joueurs confirmés.

Scénario : -/20
Le peu de scénario du jeu est en anglais...

Bande son : 15/20
Très classique mais efficace.

Durée de vie : 16/20
Une pelleté de modes et quatre personnages à débloquer. Neuf niveaux de difficulté.
A deux joueurs le plaisir est sans cesse renouvelé

Général : 16/20

Le premier jeu de combat gamecube impressionne et laisse présager les futurs hits en puissance réalisables sur le cube de Nintendo.

c´est koi ton problème esti c´est l´forum d´animorphs ici va jouer ailleur avec ton mario stupide...

Bien envoyé!