Je up
Je suis
Bien
Je suis ( Ca fait longtemps x) )
Et c'est reparti pour Léon Head
Je suis comme d'hab (si tu te souviens de moi au moins)
Je me réveille dans le lit de Julietta, on a passé la soirée ensemble à parler, a se raconter des anecdotes, bref des trucs ennuyeux. Je suis assailli par la douleur à ma jambe, je cherche mes pilules que je me souviens avoir posé au pied du lit mais je ne les trouve pas. Je remarque que Julietta est déjà levée. Je descend pour me préparer lorsque je la vois dans la cuisine, avec ma boîte.
-Mes pilules s'il te plait, lui demande-je calmement, j'ai mal.
-Non, me répond t-elle tout aussi calmement.
-S'il te plait, j'ai mal.
-Une dose tous les trois jours, tu en as pris hier soir, désolé.
-Tu es ma pharmacienne maintenant ? Ou ma mère ?
-Non, je veux juste éviter que ça recommence.
'ça" signifie ma période d'addiction, durant laquelle j'étais totalement ravagé, par les médicaments, par la douleur que j'essayais d'éradiquer et par les ennuis que ça a causé tels que bagarres répétées, renvoi,... Plusieurs fois Julietta m'a évité une overdose, et c'est aussi elle qui m'a aidé à arrêter, chose pour laquelle que je lui suis extrêmement reconnaissant.
-Bien, j'me tire, merci de m'avoir hébergé, bonne journée.
Je passe chez moi pour me doucher et me préparer pour l'entraînement. Je vais ensuite à Tola Vologe. Je dis bonjour à tout le monde dans les vestiaires avant d'aller sur le terrain. L'entraînement se passe bien, la douleur part puis revient...puis repart...avant de revenir, comme un yo-yo mais je suis tellement concentré sur mon travail que j'en viens à l'oublier presque. Je me révèle comme un bon passeur et un récupérateur acharné, bien entendu, dans la hiérarchie, je suis au bas du bas du bas de l'échelon du bas mais c'est normal, de toute façon, la logique voudrait que le club me prête pour me faire engranger de l'expérience.
-Léon, me dit Max Gonalons à un moment, tu es bon, ou plutôt prometteur, mais il faut que tu prennes ton temps avant de jouer car j'ai remarqué que tu jouais beaucoup trop vite et vers l'avant.
Je le regarde dans les yeux avec mon habituel regard froid.
-Bien, lui répond-je, tu as plus d'expérience que moi dans ce domaine après tout.
Je termine l'entraînement sans avoir eu trop mal. Mais alors que je conduis pour rentrer chez moi, je ressens une énorme douleur dans ma jambe, je réussis tant bien que mal à me garer avant d'appeler Julietta. A la vue de l'endroit où je suis, de nombreux souvenirs ùe reviennent en tête.
-Oui, c'est moi, viens me chercher s'il te plait, je suis...là où tout à commencé.
-Bien, j'arrive.
Vingt minutes plus tard, je suis dans sa voiture, assailli par la douleur.
-Mes pilules, lui demande-je, mes pilules.
-Non, désolé.
-TU VOIS PAS QUE J'AI MAL ?! hurle-je
-Si, je le sais, mais je ne peux pas risquer.
Des larmes coulaient sur ses joues, elle ne sait pas ce que c'est d'avoir mal au point de vouloir en finir par moments.
Désolé du manque de suite, mais j'ai eu beaucoup de choses à faire
Je up
Suite
sai trau trisst
Leon va donner une patate a Julietta a coup sûr
Trois jours passent durant lesquels j'ai eu vraiment mal par moments passent. Je compte me prendre un studio pour ne plus avoir à vivre chez mes parents, non pas qu'ils me gênent, j'ai juste un besoin d'indépendance, c'est tout. Concernant mon travail, j'ai progressé certes, mais je suis encore loin de mon objectif, la place de titulaire indiscutable. Je suis dans ma chambre, allongé sur mon lit, je regarde ma boîte de pilules d'un air pensif, je me demande si j'aurais un jour le cran d'arrêter. Je ne pense pas, je suis trop faible et trop lâche pour ça. J'ai peur d'avoir mal. Enfin, j'e n'ai pas peur, mais plutôt marre, oui c'est ça, c'est le mot juste, j'en ai marre d'avoir mal. Je continue à fixer ma boîte de pilules. Quand ais-je commencé à me réfugier dedans ? Je n'en sais rien. Quand cela a t-il cessé d'être simplement une aide ? Je n'en ai aucune idée non plus. Je ne me considère pas comme un toxicomane, enfin plus maintenant. Je regarde encore ma boîte. Pourquoi Julietta ne m'a t-elle pas lâché lorsqu'elle a su que je me droguais ? Pourquoi m'a t-elle pardonné de lui avoir menti ? Encore une question sans réponse. J'avance le bras vers ma table de nuit pour prendre mes pilules. J'en sors une de la boîte et la regarde. Je m'interroge : Dois-je continuer à avoir peur d'avoir mal à nouveau au risque de gâcher ma seconde chance ou bien dois-je tenter de me dresser contre cette tentation ? Cette question demande réflexion. Certes j'en ai assez d'avoir mal, je ne veux pas avoir mal mais est-ce que le fait de ne plus souffrir vaut-il le prix d'un avenir ? Je n'en sais rien. Je dois y réfléchir mais pas trop car le temps d'une réflexion trop poussée peut être suffisant pour me faire replonger. Je suis sorti de mes pensées par quelqu'un qui toque à ma porte.
"-Entre, dis-je."
La personne qui entre n'est autre que Jenna, ma soeur. Elle a quatre ans de plus que moi et a toujours été protectrice envers moi. C'est aussi la seule, en dehors de Julietta, du staff médical et de moi-même bien évidemment, à savoir que je touche encore à mes médicaments. Je me masse la jambe pour essayer de faire passer le début de douleur qui arrive.
"-Tu as mal ? m'interroge t-elle de sa voix douce.
-Non, tout va bien, c'est juste que..."
J'hésite à lui dire, je déteste parler de mes problèmes personnels, à qui que ce soit, sauf si j'y suis contraint pour une raison X ou Y.
"-Que ? coupe t-elle.
-Que je suis face à un choix difficile, avoue-je.
-Je pense savoir de quoi il s'agit. J'aimerais que tu arrêtes mais je sais aussi à quel point ce doit être dur pour toi. Je ne sais pas ce que ça fait d'avoir mal, je ne sais pas ce que ça fait d'être face à son ancien démon juste pour échapper temporairement à une douleur alors que tu sais qu'elle risque de revenir."
Je me lève et m'avance vers elle. Durant notre conversation, j'ai réfléchi avec toute la puissance de mes neurones et je suis parvenu à une conclusion.
"-Si j'en ai besoin, je veux que ce soit toi qui me limite, lui annonce-je en mettant la boîte dans ses mains, Julietta n'a pas la force morale pour me résister, elle ne peut pas me voir avoir mal même si elle sait que c'est pour mon propre bien, elle ne peut pas me tenir tête alors que toi, tu sais me faire face, tu sais comment me dire non.
-Bien Léon, aucun problème, achève t-elle."
Je sors de ma chambre pour partir car Rittchie Von Naaraath, le petit ami de ma soeur doit venir ce soir et je ne veux pas les déranger.
"Au fait Léon, me lance Jenna, Rittchie vient ce soir et il veut faire ta connaissance, pas question de te défiler ce coup-là.
-Si tu veux Jenna, aucun problème, après tout ça ne pas être trop mal."
Mal, c'est la sensation que j'éprouve en ce moment même mais ce n'est pas physique. C'est comme si mon cerveau essayait de me faire comprendre quelque chose mais je ne vois pas quoi. Je réfléchis et tout à coup deux choses me viennent : Une qui est possible maintenant et l'autre non.
"-Jenna, dans la chambre, sous mon lit, tu as une mallette, code : 3578, prend ce qu'il y a à l'intérieur et détruis-le. Merci"
Dans cette mallette est contenue une chose. Un lot de seringues de morphine que j'avais réussi à me procurer, en cas d'extrême urgence. La deuxième chose à laquelle je pense concerne Julietta. Comment ais-je pu passer à côté de ça ? Comment mes analyses ont-elle pu oublier ce point ? Je ne sais pas.
Désolé du gros manque de suites, mais beaucoup de choses à faire, maintenant, je vous promets de reprendre sérieusement.
Je up
Je suis comme à l'ancienne J'espère que ta story va être aussi longue que celle avec Léon attaquant