Le Chapelier [...] se contenta de demander :
« Pourquoi est-ce qu'un corbeau ressemble à un bureau ? »
« Je crois que je peux deviner cela », ajouta-t-elle à haute voix.
« Veux-tu dire que tu penses pouvoir trouver la réponse ? demanda le Lièvre de Mars.
— Exactement.
— En ce cas, tu devrais dire ce que tu penses.
— Mais c'est ce que je fais », répondit Alice vivement. « Du moins... du moins... je pense ce que je dis... et c'est la même chose, n'est-ce pas ?
— Mais pas du tout ! s'exclama le Chapelier. C'est comme si tu disais : " Je vois ce que je mange ", c'est la même chose que : " Je mange ce que je vois ! "
— C'est comme si tu disais, reprit le Lièvre de Mars, que : " J'aime ce que j'ai ", c'est la même chose que : " J'ai ce que j'aime ! "
Chapitre 7 : Un thé extravagant. Alice au pays des merveilles – Lewis Caroll
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Dans cette version sombre et pesante du conte de Lewis Caroll, la petite Alice nous amène à nouveau dans son monde imaginaire qui nous fait plus penser à un délicieux cauchemar de Freddy qu’à l’univers extravagant du poney enchanté.
Bien que ce jeu soit sorti en 2001 et qu’à l’heure actuelle au niveau des graphismes ce jeu pourrait paraître « dépassé », et bien il faut reconnaitre que ces pixels vieillissant n’ont absolument rien perdu à leurs charmes passés.
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Pour la petite histoire, L’héroïne s’endort en lisant le livre d’Alice au pays des merveilles, tandis que son chat s’étirant avec finesse renverse des objets posés sur une table dont une lampe à huile, se brisant près de la cheminée. Vous imaginez la suite la maison brûle et seule cette petite fille s’en sort. Rongée par un sentiment de culpabilité elle se retrouve à l’asile, enfermée dans une psychose et dans un monde imaginaire parallèle. C’est le début de votre histoire…
A peine le jeu commencé [Je recommande tout de même de lancer celui-ci directement en mode difficile (voir cauchemardesque) de suite pour une meilleur immersion], nous plongeons dans ce qu’on pourrait appeler « le syndrome d’Alice ». Autour de nous le chaos et l’improbable nous enivre. Le monde torturé d’Alice est retranscrit à merveille dans ce jeu et finalement on se retrouve surpris à ne plus pouvoir s’arrêter.
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Cela amène à une petite frustration que j’ai pu vivre sur ce jeu. Il est extrêmement court pour un jeu (du moins pour son prix actuel étant donné qu’il fait parti des jeux de collections), mais respectable pour l’époque et la catégorie du jeu. N’oublions tout de même pas qu’il reste le mode « cauchemardesque » qui j’espère saura vous tenir en haleine.
Au niveau du gameplay, le jeu est fluide et surtout simple d’accès. On se trouvera néanmoins attristé par le manque de coups ou combos possibles. Pour compenser la douce et tendre petite Alice aura à sa disposition une jolie panoplie qu’elle agrandira au fur et à mesure du jeu lui offrant des armes assez étonnante et parfois destructrice à souhait.
Si vous aimez les défis je vous recommande d’essayer de finir American Mcgee’s Alice avec seulement le couteau (sauf dans les rares cas, ou pour la mission une autre arme est demandée), car je dois avouer l’avoir par la suite souvent délaissé au détriment d’armes plus imposante. Je ne citerai pas les armes présentes dans ce jeu, car je pense qu’il est plus amusant de les découvrir soi-même.
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Le jeu est assez intuitif, entre les phases de plateformes, les combats et les énigmes, vous aurez de quoi vous occupez plusieurs heures.
Il est important d’en venir à l’ambiance que dégage American Mcgee’s Alice, à cet univers magique que nous propose ce cher Mcgee. Il y a rien à dire, malgré le temps qui passe, il n’y a point de mots pour décrire ce qu’on peut ressentir en jouant à ce jeu. L’univers unique découlant des décors qu’on pourra admirer en jouant, mélangé avec une bande son magique, font de ce jeu une sorte du chef d’œuvre de sa catégorie.
En quelques mots pour finir, bien qu’il soit difficile à obtenir du fait de sa rareté, il est à essayer. Il s’agit là d’une expérience à vivre en matière de jeux vidéo qui mérite d’être vécu.
J’aime à imaginer une version HD de ce jeu comme introduction à l’arrivée de la suite « Alice Madness return ».
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Seith