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Sujet : [RPFinal] Espoir et Désespoir

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Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:25:37

Bonjour. :ange:

Brève présentation. Ceci est le RP de fin de l'édition des meurtriers que j'ai organisé aux côtés d'Ichii-fullbring, que je remercie beaucoup. Je ferai quelques remerciement à la fin avec le reste.

Le topic en question : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-30342-5008204-1-0-1-0-jeu-vamos-a-la-flara-the-7th.htm

:cd: Deux explications :

- Pourquoi un topic spécial et pas l'avoir posté sur le topic du jeu ? Tout simplement pour la longueur. Ce sera mieux ainsi, j'ai bossé dessus pas mal et ça serait moche sur le topic d'origine, limite brouillon. Loin de moi l'idée de faire égocentrique, désolé si ça passe comme tel.

- Ca fera office de "mini-fic" que vous pouvez suivre. Une partie est déjà écrite, le reste arrive avant demain soir. Je fais juste le topic maintenant pour pas que ça fasse trop gros pavé indigeste. Mais normalement vous aurez tout ce week-end, avant demain soir. Ou au plus tard lundi/mardi, je me laisse une petite marge.

Bon appétit. En espérant que l'initiative vous plaise. :ange:

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:25:58

:cd: Chapitre 1 : Un, deux, trois, violette !

« Tu penses que c’était une bonne idée d’en arriver là ? J’aurais préféré rester toute ma vie sur la plage à vendre des CHICHIS, des BEIGNETS, des BOISSONS FRAICHES. Tout ça pour se sortir de la merde et arrêter de gagner notre argent avec des albums qui ne font que parler de zizis.
– Et rester beaufs toute notre vie ? répliquai-je à Francky alors que ce dernier engouffrait une frite dans sa bouche. Tu penses que c’était nécessaire. Ce contrat était celui de notre vie, mec. Une putain d’opportunité.
– Sauf qu’on va crever.
– Ce ne sont que les règles du jeu dans ce cas. »

Je repris mon repas comme si de rien n’était, jetant par instant un regard vers la plage. Pas un seul bruit ne venait perturber le calme plat dans lequel était plongée toute la ville depuis quelques heures. Il ne restait plus beaucoup de villageois et la plupart s’était enfermés dans leurs bungalows, attendant la fin des votes. Partout on parlait de peste noire, d’un coup monté pour tous les tuer, que ce superbe voyage macabre n’était qu’un leurre, qu’il n’y avait jamais eu de Plasma.
« Au moins nous avons réussi ce que le chef prévoyait depuis le début, repris-je à l’intention de Francky qui faillit cracher sa bière.
– Tu es sérieux à parler de ça maintenant ? C’est un spoil immense tout de même.
– Pourquoi garder plus longtemps le suspens ? Spoil ou non, cela revient au même. On sait tous les deux que nous sommes les seuls à tuer depuis le début.
– Et tu n’as pas peur que les gens arrête de te lire maintenant qu’ils connaissent la réponse ? La suite est sans intérêt.
– Pas tant que cela. Certaines zones d’ombre ne peuvent être éclaircies, même par les meilleurs d’entre eux. Le plan était parfait. »

Sur ma serviette j’avais inscrit le nom des survivants. Il fallait que je les récompense tous autant qu’ils sont.
« Il est temps de lever le voile sur notre identité, Francky.
– Non ! »
D’un seul coup mon collègue se leva et précipita la table sur le côté. Nos assiettes volèrent en éclats sur le sol pendant que mes pâtes à la bolognaise se répandaient entre le plancher de la terrasse. « Dommage, j’aurais aimé les terminer avant qu’on reparte de cette ville. C’était mon dernier repas des vacances.
– Ne me prends pas pour un imbécile, espèce de sale bâtard ! Tu as interdiction de baisser les bras de cette façon, tu comprends ?
– Ce sont les ordres, Francky, les ordres.
– Stupide ! Stupide ! Stupide ! »

Entrant dans une colère folle mon ami donna un coup de pied dans un parasol qui s’écrasa sur l’une des tables avoisinantes. Personne ne viendrait le déranger dans sa colère. Les vacanciers étaient repartis et même les serveurs de ce restaurant n’étaient plus là. Cela aussi faisait partie du plan. Il n’y avait jamais eu personne d’autre qu’une bande de Flares et deux animateurs.

« Tu n’as pas droit de laisser tomber tout cela comme ça ! Tu ne peux pas ! On avait mis en place un plan parfait, calculé ! Je veux tuer, encore, s’il te plaît ! »
Il tomba à terre, posa ses mains sur sa tête et se mit à crier. Un silence de mort suivit cette scène, un blanc que je n’osai briser de peur d’attiser la colère de mon collègue. Ce dernier, lorsqu’il se releva enfin, me toisa d’un regard que je ne pensais possible en ce bas monde. Ses yeux se creusaient, étaient parcourus de divers vaisseaux sanguins et ses pupilles prenaient une teinte rouge tout en s’élargissant.
« On est dans un manga ou quelque chose dans le genre, lui lançai-je. Tu me fais une vilaine blague ?
– Haha… Hahahahahahahaha !
– Francky ?
– Hahahahahahahahahahaha ! Désespoir… Je peux tous vous tuer ! Je vais tous vous tuer ! »

Il écarta les bras comme s’il tentait de prendre le ciel à bras le corps pendant que son rire brisait l’espace et le temps. Au fond de moi j’étais terrifié et pourtant je connaissais Francky depuis assez longtemps pour ne pas en avoir peur. Nous avions passé des années de notre vie ensemble, assez pour se nommer par le doux surnom de « frère ». Nous avions mené les mêmes rêves sur tout ce temps, poursuivis un but commun et seulement maintenant nos opinions dix verges geai.
« Francky, tout cela est fou. On ne peut pas aller contre la volonté de notre maître. Il faut que la guerre se termine. Xerneas, Arceus, Darkrai… Tu sais, tout cela… Nous sommes des pièces maîtresses de ce plan.
– Haha ha… »
Il arrêta de rire. Ses yeux se baissèrent. Puis il marmonna.
« Sauf que je me moque de cette guerre. Ce jeu… Cette ambiance… Elle m’a montré ce dont l’homme est vraiment capable. Tu te rappelles du jardin d’enfant, Carlos ? Tu te souviens de la petite fille du jardin d’enfant ? »

  • un, deux, trois, violette ! violette ! un, deux, trois, violette ! c’est toi que j’aime mon prince ! mon prince ! allez Carlos, viens jouer, viens ! tu es mon prince et moi ta princesse !*

« Non, pas ça ! Pas ça ! »
Je plaquais mes mains sur mon visage, tentant d’écraser les mots qui résonnaient dans ma tête. Au-dessus de la baie de Vaguelone, pour la première fois depuis le début des vacances, de gros nuages se formaient. Une ambiance mortuaire pour le jour le plus sombre.
« Si, reprit Francky. Violette, tu es mon prince, Carlos, viens jouer avec moi…
– La ferme…
– Viens mon Carlos, avec moi dans les bois ! Viens !
– La ferme !
– Hop, hop ! Dans les bois ! Oh le camion, le gentil petit…
– FERME TA PUTAIN DE GUEULE !
– Et hop, plus de violette ! »
Je relevais mes yeux sur son sourire de requin qui découvrait chacune de ses dents blanches. Il riait de ma détresse, de ma peine. Et moi, j’avais peur. Peur pour la première fois de ma vie depuis le jardin d’enfant où j’avais rencontré Francky.

« Le chauffeur ne s’est pas arrêté, il a continué sa route, reprit Francky. Et tu m’as dit quoi deux mois après ? Que le monde n’est pas si morne que cela, que le cœur des hommes est dominé par l’espoir, non par le désespoir. Ce jeu nous prouve l’inverse. Ce monde est un théâtre de désespoir. Tu t’es trompé.
– C’est faux… C’est faux…
– Faux ? Des gens se sont entretués ici, Carlos. Des amis, des amoureux… Ils ont votés les uns contre les autres sans aucun scrupule. Envoyant l’un à la pendaison, lui lançant des noix en plein visage jusqu’à ce qu’il expire. Ils soupiraient de joie à l’idée de trouver un ennemi au sein de leurs amis alors même que leur seul sentiment aurait dû être l’anxiété et la peine à l’idée qu’un proche nous quitte ainsi. Je te le dis : il n’y a pas d’espoir. Et le monde doit payer. Ils doivent mourir.
– Non, Francky, ne fais pas ça.
– Je vais les réveiller et mener cette dernière bataille. Entre espoir et désespoir. Je vais te prouver que j’ai raison. »

Fox-Air4 Fox-Air4
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:27:18

First :bave:
+ Je lis

Aerow93 Aerow93
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:29:15

1st page :noel:

Aerow93 Aerow93
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:29:46

Xabab, où sont passés tes si beaux trolls :cute:

Touchdowngame Touchdowngame
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:30:42

:bave: c'est magnifique :bave:

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:31:20

La suite dans 30 minutes. J'ai déjà pas mal de chapitres d'écrit. :ange:

Fox-Air4 Fox-Air4
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:33:23

J'ai pas trop trop compris la fin :hap:
J'attends la suite.

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 20:54:33

:cd: Chapitre 2 : La dernière heure avant la fin

« C’est un fameux trois mâts fin comme un oiseau, Hisse et ho, Santiano ! Dix-huit nœuds, quatre cent tonneaux ! Je suis fier d’y être matelot !
– Du nerf, mauviettes ! Du nerf !
– Maman les petits bateaux qui vont sur l’eau savent-ils nager ? »
Garry Baldi, qui venait de couper la chanson pour se lancer dans son propre refrain, provoqua la surprise générale et un silence pesant. Même le capitaine squelette, qui n’était rien de plus qu’un tas d’os sous des haillons, ne parvint à faire claquer son fouet dans sa direction tant il en fut consterné. Il faut dire qu’il n’avait pas entendu cette chanson depuis des centaines d’années avant que son navire ne chavire au large de Vaguelone, entrainé par une tempête. Il avait trouvé la mort sur un récif et, alors même qu’il expirait, un immense cerf était apparu sous ses yeux pour lui proposer un pacte.
« Je suis Xerneas, ombre de vie et régent de ce monde. Je te propose une existence de servitude en échange d’un service : accueillir les morts de mon armée. »
Et il avait accepté.

Maintenant sur son navire se réunissait des centaines de Flares. Tous avaient été tués pendant cette année de guerre sans nom. La plupart venait des rivages de Vaguelone mais beaucoup se trainaient depuis de longs mois sur le pont de ce navire, ramant inlassablement dans la baie de la belle Vaguelone en l’attente d’un signe. Mais les légendaires se mourraient les uns après les autres, ne leur accordant plus le moindre regard. Ils n’étaient que des esclaves qui n’avaient pas le droit au repos.
Parfois s’élever quelques cris de détresses. Pas plus tard que dans la matinée l’un des Flares avait tenté de se tailler les veines du poignet à coups de sabre sans jamais y parvenir. Il était mort, pour le meilleur et pour le pire. Sa vie était entre les mains de dieux qui se moquaient bien de leurs misérables vies. Ce n’étaient que des pions.

« Je veux revoir ma douce Alexandra… Elle traverse les âges et mon cœur en émoi l’attend !
– La ferme, Nintales.
– Tu parles auquel ? C’est pas comme si on était nombreux dans la famille mais un peu.
– Je parle à celui qui pleure, là-bas.
– Tout le monde pleure ici, répliqua un mort, que tu sois costaud, fort ou fragile ; tu chiales. Tu te plantes un couteau dans le torse pour en finir, tu tentes de te jeter par-dessus bord, tu hurles ; sur ce navire cela fait partie de la nature humaine.
– Fermez-là, vous ! »

Le capitaine squelette leva le bras en signe d’avertissement tout en se penchant par-dessus bord pour tenter d’apercevoir quelque chose dans la brume. Dans son dos deux hommes se tenaient, les bras croisés.
« Tu penses qu’ils vont revenir nous chercher, après tout rien n’aurait été possible sans nous.
– Je suis certain qu’ils tiendront leurs promesses. Après tout sans les infiltrés ce plan serait juste une perte de temps. Nous avons mené le village contre le waillord, dirigé les votes de jour et aidé à ce que tout se passe bien. Nous sommes les complices et le mérite nous revient.
– T’as raison, on va quitter ce navire. Sains et saufs. Et une fois à terre je recommencerai à te haïr, c’est promit. »
Ils frappèrent leurs deux poings ensemble, unique geste qu’ils faisaient et pour lequel ils étaient d’accord. Ils se connaissaient depuis des années et pourtant jamais ils ne furent aussi proches que dans la mort.

« Croyez-moi, je ferai en sorte que vous ne puissiez pas quitter le pont de ce navire en vie. Pas tant que je serais en mesure de respirer. »
Le lieutenant n’avait rien à ajouter. Il resta assit à sa place et ne tourna pas les yeux en direction des deux compères qui se tenaient aux côtés du capitaine. Sur ce navire Chuzy était respecté alors même qu’il n’y était que depuis quelques heures. Il semblait être le seul qui conservait un semblant d’espoir dans cette mort. Il ne tentait pas de se tuer, n’essayait pas de fuir ; il ramait sans rien dire et attendait.
« Une barque, là ! »
Le capitaine hurla ces mots et précipita immédiatement l’échelle par-dessus bord. Aussitôt une main s’en empara et le corps d’un homme se hissa rapidement jusqu’au pont. La plupart des marins, ceux qui avaient participés aux évènements de Vaguelone, reconnurent Francky. Du moins en apparence car tous notèrent le changement au niveau de ses yeux révulsés et de sa peau qui s’assombrissait de minute en minute.

« Je viens chercher mes amis, lança-t-il sans attendre une seconde de plus, pour le combat final. Je les veux avec moi. »
Malgré la voix sifflante de leur visiteur, les deux traitres qui avaient infiltrés les Flares depuis le début de cette mascarade ne purent s’empêcher de sourire. Ils savaient que Francky n’avait plus rien de naturel mais peu important ; la vie seul comptait.
« Vous ne pouvez pas vous emparer ainsi de mes marins, lança le capitaine.
– Hahahahahahaha… »
Silence.
« HAHAHAHAHAHAHAHA ! Stupide petit homme ! »
Et Francky lui asséna un coup de poing qui le fit s’envoler au travers du pont. Cela fait ses pieds se détachèrent du sol et il précipita son corps contre le poitrail osseux du capitaine. Il approcha son visage du crâne de ce dernier, laissa sa langue reptilienne quitter ses dent et lécha ce qu’il restait du visage de sa proie.
« C’est moi qui décide de ce que je fais, quand je le fais, où je le fais. Darkrai, Xerneas… Ils m’ont donné le droit de faire ce que je veux de ton armée, d’en disposer selon mon bon vouloir et suivant mon intérêt. Je vais briser l’espoir que tu as de m’en empêcher. »
Sa main reluisante d’écaille caressa le chapeau du pirate qui prit feu instantanément alors que le rire de Francky résonnait sur le pont, plongé dans le silence. L’humiliation terminée, il se détacha de sa cible et revint vers ses deux complices qu’il prit par la main. Ces derniers avaient peur au point que l’un d’eux ne maîtrisa plus sa vessie et lâcha quand la main écailleuse le prit doucement par la taille.
« Il est temps de teinter ce monde de désespoir, mes amis. » Et il les précipita vers la barque qui attendait patiemment au pied du navire avant de suivre le mouvement.
« Adieu, armée des morts ! Votre tour viendra ! »
Et il rejoignit ses complices et emmena avec lui le peu d’espoir qu’il y avait encore au sein de cette terre de peine. Sauf que j’avais aussi mon mot à dire.

Au fond de ce navire, assit sur un banc, je voyais reluire la dernière lueur d’espoir. Je voyais l’homme qui pouvait rapporter un peu de lumière dans le monde d’en haut. Et sans me faire voir du capitaine qui se remettait difficilement de ses émotions, ni des autres marins qui alors se changeaient définitivement en ombre, je m’emparais de celui qui à mes yeux méritait d’être de nouveau en vie.
Il ne me restait que peu de temps, je pouvais m’en servir pour en faire mon allié. Glissant mes serres autour de son corps, je le fis s’élever au-dessus du navire, loin des autres. Et ensemble nous regagnons la lumière.

Shamroc Shamroc
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 21:09:47

Je spoil la suite ? :D

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 21:10:06

Aerow :d) Ma vie de troll est au placard. :-(

Ah et la suite dans peu de temps. 22 heure on va dire. :ange:

Fox-Air4 Fox-Air4
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 21:10:31

Genre Sham a eu la suite en premium :( :-(

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 21:18:26

Oui il fait partie du petit comité de relecture. :-(

Shamroc Shamroc
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 21:53:25

En même temps je suis trop badass. :cool:

Xabab2 Xabab2
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 22:10:54

:cd: Chapitre 3 : Full of Despair !

« Nous n’avons plus droit à l’erreur, Ashley, lança Xeus en rengainant le sabre de samouraï qu’il avait sorti de son fourreau pour donner plus de poids à ses paroles. La guerre avance et les animateurs sont nos loups. Néanmoins je pense que ce vote ne change rien, nous continuons à être des brebis…
– … c’est meuhgnon les breuhbis, hein mon Brutuseuh !
– Croc, croc, répondit le requin.
– Quelqu’un a vraiment élu cette idiote maire de notre communauté ? lança Alexandra Tals en soufflant. Je pense qu’on pouvait difficilement faire un plus mauvais choix, même le requin de compagnie est capable de faire mieux.
– Inutile de se battre, répliqua Xeus qui prenait ses aises au sein du groupe. Notre force c’est d’être unis.
– On a voté contre eux, répliqua Loc Assion, ils seront obligés de se rendre. Ce sont les règles du jeu.
– Tu crois vraiment qu’ils suivent les règles ? »

Xeus lui adressa un regard qu’il ne put supporter sans baisser les yeux. Derrière ses grands airs il était un officier Flare comme tous les autres. Néanmoins depuis la mort de Charlotte et son affrontement contre le seigneur des vampires qui était son amant, Xeus avait gagné confiance en ses capacités. Il avait découvert un sabre de samouraï dans l’un des entrepôts de la ville et s’amusait à en jouer dès qu’il avait un moment de libre. Si on ne le voyait pas durant les votes, c’était à cause de son entrainement régulier. Il savait que le danger les guettait et il voulait être prêt à l’affronter.
« Xeus, reprit Alexandra qui n’accordait aucun crédit aux paroles de la maire du village, tu nous pense incapable d’agir par nous-même, pas vrai ? Je pense que si tu es aussi intelligent alors il serait temps de prendre tes couilles en main et de diriger l’opération.
– Je te demande pardon ?
– Tu m’as parfaitement entendu : take your corones, bastard ! »

Elle ajouta à ses paroles une petite claque au visage de son opposant et un regard provocateur qui ne manqua pas de l’énerver. Sa main se posa sur la poigne de son sabre qui pendait dans son dos et il s’apprêta à dégainer quand une main l’attrapa par le poignet.
« Je rêve ou vous êtes en train de vous battre dans des moments comme celui-ci ? »
Leeroy regarda tour à tour Xeus et Alexandra, les forçant à se calmer. Charmender et Kirbulle se tenait dans un coin de la scène, n’osant intervenir, pendant que Loc soutenait Xeus du regard pour ne pas interférer avec Leeroy qui l’intimidait. Ashley pendant ce temps nourrissait son gros requin comme si de rien n’était.
« Écoutez plutôt la ville qui vous entoure, reprit Leeroy, prenez conscience du calme qui règne en ces lieux. Cela ne vous parait pas étrange ? Pas un cri venant de la plage, pas un aboiement dans le lointain… Pas même le son des vagues. »

Les Flares survivants, comme prenant finalement conscience de cette ambiance qui régnait pourtant depuis quelques minutes aux alentours, se retournèrent. Certains se mirent à fixer un ciel teinté de noir, d’autres regardèrent vers la mer ou encore se contenter de tendre l’oreille. Quoi qu’ils fassent leurs sens se heurtaient à un tragique ambiant, à une sensation de drame que l’on ne peut exprimer par des mots. Le bonheur de ce lieu avait comme été drainé vers ailleurs. Il n’y avait plus rien de bon ici.
« Quelqu’un a vu Demyx ? trancha alors Kirbulle en ramenant tout le monde à la raison.
– Je l’ai envoyeuh chercheuh Carlos et son copain Franckeuh ! lança Ashley, heureuse de cette alternative. »
Silence.
« Idiote. »

Et sans rien ajouter Xeus s’élança en direction de la plage où ils avaient vu les animateurs pour la dernière fois, autour d’un bon repas bien chaud. Adossé à la terrasse Carlos fumait son petit cigare pendant que Francky s’empiffrait de frites. Puis l’alarme marquant la fin des votes avait retentie et le calme s’était emparé de la ville. Et au même moment, sans que personne ne s’en rende compte, Ashley avait envoyé Demyx chercher leurs cibles de ce jour.
« Tous derrière moi ! hurla Leeroy en emboîtant le pas à Xeus qui venait de dégainer son sabre. Je ne veux personne en retrait. On reste en groupe.
– Stupide bâtard ! Stupide ! pesta Alexandra en courant à son tour.
– On va faire la baladeuh ? »
Le groupe se dirigea immédiatement vers le bar de plage. Dans leurs poitrines résonnaient les tambours de leurs cœurs. La peur de perdre quelqu’un d’autre les terrassait. Au début tout un régiment, ils n’étaient plus que huit. Huit hommes et femmes qui malgré leurs différents avaient trouvé un but commun à cette escapade : fuir. Ils s’étaient soudés malgré les apparences et ne voulaient pour rien au monde perdre un seul membre de leur expédition.

Malgré les apparences ils espéraient fuir ensemble de cette ville, se liguant contre les deux seuls hommes qui pouvaient tuer parmi eux. En arrivant à la terrasse de ce café, ils avaient espoir que tout s’arrange. Ils pensaient trouver Carlos et Francky, assiégés, menottés et prêts à mourir. Ils se livraient à eux et tout finissaient bien. Sous un grand soleil les deux animateurs seraient un genou à terre et verseraient leurs dernières larmes. Xeus et Leeroy, dans un élan de bonté, leur pardonneraient toutes leurs fautes. Et ensemble ils quitteraient cet enfer brûlant.
Une vision pleine d’espoir.
Mais la terrasse était en miettes. Les parasols étaient écrasés contre les tables, les fenêtres du bâtiment brisés tandis que les rideaux volaient au vent qui se levait et prenait de plus en plus d’ampleur. Le sol était brisé à différents endroits, des tables renversées apportaient une touche de chaos supplémentaire à ce tableau. Les rambardes où s’adossaient les gens pour fumer ne représentaient plus que des brindilles et un piquet se tendait encore, vestige d’un bar qui n’était plus que ruine. Et au centre de la scène deux parasols, tendus vers le ciel, frappés par la pluie qui commençait à tomber. Autour de chacun d’entre eux avait été noué ce qui devait à l’origine être une rallonge électrique. Et celle-ci servait à tendre entre les deux piquets le corps sans vie de Demyx dont le sang avait servi à écrire sur la plage quelques mots d’adieux : « Full of Despair ».

« C’est… »
Leeroy ravala ses mots tandis que Charmender éclatait en sanglots. Xeus en profita pour tirer son sabre sans pour autant parvenir à détourner les yeux de cette vision d’horreur. Une goutte de sueur glissa sur sa tempe.
« Mon maître est friand de mise en scène, celle-ci vous plait ? »
Et Damien Kube se mit à rire de leur désespoir tandis qu’il se glissait dans leur dos. C’était pour lui un spectacle alléchant.

Fox-Air4 Fox-Air4
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 22:34:47

Merde je me suis fait arnaquer je crois :-(

nintales nintales
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 22:53:59

Damien Kube n'était pas Naruto?
Quel plot twist! :-(

Meta-Dadidou Meta-Dadidou
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 22:54:45

C'est Fox Demyx? :hap: :coeur:

Et sinon, mon perso aussi est censée être conne, ça fait bizarre de la voir avec un semblant de logique :hap: :coeur:

Mis à part ça j'ai hâte de voir la suite, c'est du très bon travail que t'as fait :cute: :coeur:

Fox-Air4 Fox-Air4
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 22:56:30

Yep Méta :hap:

Meta-Dadidou Meta-Dadidou
MP
Niveau 10
27 septembre 2014 à 23:01:32

Okioki. Eh bien... bon repos? :hap: :coeur:

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