Voilà je poste ma fic, dites-moi ce que vous en pensez
Chapitre premier : Le commencement
Nous sommes le 1er février 1990.
Je me trouvais dans ma maison de campagne, non loin de Montpellier. L'air était pur et le ciel bleu. Le crachin glacial nous rappelait qu'on était en février.
Je commençais à allumer un feu dans l'âtre lorsque je m'aperçu qu'il n'y avait plus de bois. Je partis donc en chercher.
Alors que je marchais dehors, j'entendis un coup de feu, au loin. Je me suis dis que cela devait probablement être des chasseurs, mais d'autre détonations se firent entendre. Puis, plus rien.
Le soleil commençait à pâlir, et je demandais qui serait assez fou pour aller chasser alors qu'il faisait nuit. Je cru entendre des cris, comme si quelqu'un était torturé. Je me suis dis que c'était certainement un animal ou juste le vent qui sifflait entre les branches.
Il était près de minuit. J'avais sommeil, je débarrassais donc la table, éteignis la télé et mis une grosse bûche dans le foyer, puis je partis me coucher.
Cette nuit-là, je fis de terribles cauchemars. Je finis par me réveiller au milieu de la nuit. Il devait être trois heures, peut-être quatre. Je descendis les marches en direction de ma cuisine, pour y prendre de quoi me rendormir. Alors que j'ouvrais un placard, j'entendis des bruits bizarres, en provenance de l'extérieur. On aurait dit qu'un animal tentait de rentrer chez moi, en grattant la porte.
La bête, ou quoi que ce soit d'autre, finit par comprendre que la porte était trop solide pour elle.
Je me recouchais en pensant que ce n'était certainement qu'une bête des bois, cherchant un logis pour la nuit.
Une heure plus tard, je fus réveillé par un bruit terrifiant. On montait les marches. Je fus saisis de frayeur, ne sachant que faire.
Alors que j'était pétrifié dans mon lis, les bruits de pas s'intensifiaient.
Je m'empressais de fermer la porte à double tour, et saisis la première chose qui me permettrait de me défendre contre un intrus : une barre de bois, qui s'était détachée d'une armoire.
Les bruits de pas s'étaient arrêtés. Pendant quelques secondes, je cru qu'il était parti ou que j'avais rêvé. Mais tout à coup, on donnait des grands coups dans la porte.
Une odeur de putréfaction commençait à emplir la pièce. La porte en bois n'allait pas tenir bien longtemps. Je me tenais là, prêt à en découdre avec cet intrus.
La porte céda. La chose entra dans la chambre. Je lui assenai un coup en pleine tête.
La lumière venait de révéler la véritable identité de l'intrus : c'était mon voisin. Tout du moins, c'est ce qu'il était avant.
J'étais stupéfait. Le coup que je lui avais porté ne semblait pas l'avoir affaiblit. La chose semblait très résistante.
L’odeur était à présent insupportable : on aurait dit du hareng fermenté tempé dans de la pisse de chat.
La chose se jeta sur moi, en poussant un cri effroyable. Je réussi à l'esquiver, de peu. Je couru vers la sortie, en dévalant les marches.
Mon ancien voisin me suivais, à la trace. Il semblait pouvoir me retrouver grâce à mon odeur, comme si j'étais un morceau de viande.
Je parvins enfin à m'enfermer dans la cave. La porte n'était guerre plus résistante que celle de ma chambre. Je cherchais un outil qui pourrait m'aider à terrasser ce monstre. Je pris une hache, posée sur un établi. Je m'approchai de la porte. Je levai la hache, et la planta de toutes mes forces dans la porte. Elle passa au travers, puis vint se loger dans quelque chose de plus mou. Un bruit épouvantable retentit : je lui avais fendu la tête.
Je restais là, pendant plusieurs minutes. J'essayais de comprendre ce qui venait de se passer. Du sang commençait à couler sous la porte, ruisselant dans l'escalier en béton de la cave.
Je pris finalement la décision de retourner en haut, armé d'une faue. Je dégageais ce qui restait de la porte.
Une fois de l'autre côté, je contemplais un spectacle épouvantable : un macchabée gisait sur le sol, la tête pourfendue par une hache, gisant dans une marre de sang.
La chose n'était plus humaine. Je la contemplais de plus près. C'est alors que je compris qu'il s'agissait d'un "zombie". J'en avais entendu parler dans des bouquins d'épouvante. Cette chose était certainement issue d'un virus qui avait contaminé mon voisin. Je me posais alors une question grave : étais-je moi aussi infecté ?