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Sujet : Les Tantalas: Théâtre - Deuxième édition

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Ozmasquall Ozmasquall
MP
Niveau 10
01 septembre 2005 à 22:05:09

Deuxième édition.

Idylle sur les planches.

Markus n’était pas venu au théâtre aujourd’hui pour faire de la figuration ; et pourtant, il ne savait pas que le destin en déciderait autrement. Pour l’heure, il s’était perdu dans un dédale de couloirs tous plus sombres les uns que les autres. Lui qui pourtant était un habitué des coulisses, ne s’y retrouvait pas. Autour de lui, entassés ça et là, des dizaines, peut-être des centaines de costumes. Des coffres, plusieurs coffres, avec dedans mille et une chimères ; Toutes ces choses dont le théâtre s’habille pour un soir, pour une représentation.
Des décors en carton pâte, des tentures, des rideaux, des balais et même des seaux.
Enfin tout ce qu’il faut pour faire un spectacle. Markus ne savait plus où se diriger. Tout à coup, il devina une issue. Peut être de secours pensa t-il…C’était un rideau sombre, d’où sortait un courant d’air, on entendait des bruits de foule, peut être ceux de la troupe ? Et de ce fait il tira promptement le rideau. Et malgré lui, arriva sur les planches du théâtre devant une foule de spectateurs.

– Enfin te voilà Markus, s’écria Cornelia qui restait face au publique.
Markus demeurait sans voix droit comme un as de pique.
Ne l’entendant pas répliquer, Cornelia se retourna vers celui qui restait silencieux.
Quelle ne fut pas sa surprise en constatant que ce n’était pas Djidane pour jouer le rôle de Markus.
Markus la voyant interloquée lui adresse un sourire bien entendu.
- Mais Markus pourquoi ce silence, n’avez vous donc rien a me dire ?
Se sentant prit de court il lui répondit spontanément.
- Chère Cornelia, j’aurais tant à vous dire ! Si vous saviez…
- Oui je pense qu’effectivement vous avez à me parler. Je ne pensais pas vous voir aujourd’hui.
- Et bien je suis là Cornelia, parlons.
- Parler de quoi, de votre appariation à retardement ? dit-elle ironiquement.
- Voudriez vous accepter mes excuses Cornelia. Je m’étais perdu dans les couloirs. Et où en êtes vous avec votre père, est-il toujours réticent à ce que nous nous fréquentions ?
- Vous savez très bien que oui ! Pourquoi poser toujours la même question ?
- Parce qu’elle me tient toujours à cœur Cornelia, en doutez vous ?
- Bien sure que non, mais de toutes façons, ne nous voyons nous pas en cachette depuis plus d’un an ?
- Effectivement, pour vivre heureux, vivons cachés ; mais j’ai tellement envie de vous crier mon amour sur la place publique.
- Comme vous y allez ! La passion vous égard. Ne devons nous pas être raisonnable ?
- Raisonnable raisonnable, est ce bien raisonnable d’être raisonnable ?
Cornelia s’approche et glisse ces mots à l’oreille de Markus : N’en profitez pas, soyez sérieux pour l’amour du ciel !
Et Markus de répondre haut et fort : Est ce bien raisonnable de me parler de l’amour du ciel, quand mon cœur souffre de ne pas vous faire mienne, devant Dieu et les hommes ! Allons nous nous cacher aux yeux du monde toute notre vie ?
- Toute notre vie ? Questionne Cornelia d’un ton qui se fait plus doux. Avez vous l’intention de passer le reste de vos jours auprès de moi, vraiment ?
- Oui Cornelia, toujours vous avoir près de moi. Vous soulager du fardeau des peines qui vous envahissent si souvent. Jeter du sel sur la neige de vos maux, qui fondraient au soleil de notre renouveau. Avoir du cœur plus qu’il n’en faut, si jamais un jour votre cœur cède. Pour vous, j’ai retenu le beau de chemins inconnus, pour que nous y repassions ensemble. Pour vous, j’ai retenu de romantiques refrains de chansons pour que nous les chantions ensemble. Ah, il me semble que je n’ai rien pour vous séduire. Il me semble que la beauté, l’intelligence me manquent. Ah que ne me changerais-je pas pour un autre, pour que vous me trouviez bien et jamais vous ne me quittiez pour quelques fautes. Oui je suis prêt à recevoir l’amour, votre amour Cornelia.
Cornelia est à son tour sans mot. Markus est sincère, comment en douterait-elle désormais ?
Lui prenant la main doucement, elle lui donne une réplique des plus tendres, une déclaration sans détour.
- Markus, je file de la joie au rouet de mon cœur, tous les jours de ma vie, tous les jours de ma vie, même quand je ne vous vois pas. Qui s’en doute ? Personne. Ah tant mieux pour personne. Passez gens, je n’ai d’âme que pour l’amour, je n’ai d’âme que pour lui, je n’ai d’âme que pour vous Markus. Que mon cœur cède, vous mettrez le votre à la place du mien, ainsi, nous ne serions plus jamais séparés. Allons à vos chemins, respirer les parfums de vos doux sentiments, abandonnés alors. Chantons ces refrains porteurs de joie et d’émotion, dans vos bras je fondrais à notre éternel renouveau.

Fragrances amoureuses.

Markus, ravi de pouvoir emmener sa belle loin de l’aerothéatre, la convie à visiter les jardins d’Alexandrie. De plus, il fait aujourd’hui un temps à ne pas rester sur les planches. C’est avec grande joie, qu’elle accepte cette invitation des plus romantiques. Quelle femme n’a jamais rêvé de se promener aux bras de l’élu de son cœur dans ces jardins pour le moins paradisiaques ; Ils ont tout ce dont la nature peut être fière, à commencer par l’allée centrale. Très large couverte de graviers blancs et bleus, on croirait que le ciel est tombé ça et là sur ces petites pierres blanches, leurs conférant un reflet d’azur. Nos deux amoureux s’y aventurent. Cornelia prend le bras de Markus, sa tête brune penche vers lui. Celui ci devine son parfum, car une brise légère lui en renvoie les essences. Je parierais pour de la fleur d’orangé songe t-il. Ils marchent doucement faisant crisser les petits cailloux sous leurs pas ; Ce bruit ne leur est pas désagréable. Ils s’en vont ainsi, ils se sentent légers. Autour d’eux, la nature, plus belle que jamais, plus forte que jamais, glorieuse en ces instants ; comme eux, qui avancent bras dessus bras dessous. De part et d’autre du chemin, des parterres de fleurs multicolores ; des roses, des girofles, des coquelicots, des primevères, des tulipes et de puissants et inattendus chardons bleus. La beauté de la nature toute entière. Un instant, rien qu’un instant, Markus s’arrête. Cornelia l’imite. Timidement il lui prend la main, timidement elle ne dit rien. Doucement, son visage à lui se penche vers celui de celle, qui, depuis des nuits et des nuits a cambriolé tout son sommeil. Elle ferme les yeux, signe d’abandon, de consentement. Alors, il lui lâche les mains ; et, audacieusement lui prend la taille. Ces bras à elle, prennent ses épaules à lui. Elle laisse tomber sa tête sur son épaule, elle sent le souffle de son aimé dans son cou. Ils sont bien. Ils s’envolent. Ils voudraient que le temps s’arrête.
- Cornelia, nous ne sommes plus au théâtre, mais ma vérité est restée la même. Cornelia, je vous aime, je vous aime passionnément. Cornelia, voulez vous m’épouser ?
Tout en restant blottit dans le creux de son épaule Cornelia lui murmure.
- Cher Markus, je vous aime tant et tant, et depuis si longtemps. Mais mon père…Mon père s’opposera toujours à notre union. De par mon éducation je ne peux lui désobéir. Je suis une noble dame, et vous qu’un pauvre baladin Markus, mon merveilleux Markus. Je ne veux que vous, je n’aime que vous, je suis toute à vous. Plutôt mourir que d’appartenir à un autre ; Fut-il même noble de sang et de cœur.
Et n’y tenant plus, d’amour, de désir, de passion, tout deux se laissent aller à un long et tendre baisé ; leur premier baisé. Alors ils leur semble que le sol se dérobe sous leurs pieds ; à ce moment précis, ils en sont sures, ils volent.

Opposition.

- Père, je voulais vous féliciter, ce repas que vous avez commandé, est des plus délicieux. Nos invités sont ravis, je les sent satisfaits à tous points de vue. Dites moi père, qui est cet élégant jeune homme qui se tenait à moi droite durant le repas ?
- Ricardo, Ricardo Sabina ; un garçon de très bonne famille. D’ailleurs, j’ai l’impression que vous ne lui êtes pas indifférente Cornelia.
- Père je voulais vous dire…
Son père l’interrompit.
- Vous voulez me dire qu’il ne vous déplait pas non plus n’est ce pas ? Cela tombe bien, car je désirais…
Cornelia interrompit son père à son tour.
- Justement père…Non, ce jeune homme, bien qu’il fusse très beau et de bonne famille, ne m’attire pas du tout. Père…Pour tout vous dire vraiment il faut que je vous parle.
- Cornelia, vous avez l’air si grave, de quoi s’agit-il ?
- Et bien, Père, j’aime. J’aime éperdument, et on me le rend bien.
- Comment cela ? Que racontez vous Cornelia ? C’est une plaisanterie, qui est ce ? Je le connais ? Est-il de bon rang ?
- Ah oui, le rang, le rang, il n’y a que cela qui compte, le rang, s’écrit Cornelia.
- Enfin mon enfant, ne vous énervez pas ainsi…
- Si père, je m’irrite. Chez nous les Cortez Vargas, il n’y a que le sang qui compte. Mais le cœur mon père, que diable faites vous du cœur ?
- Le diable, parlons en du diable, comment ce nomme t-il ?
- Et bien je vais vous le dire. Il se nomme Markus.
- Markus comment ?
- Markus tout court. Il fait parti de la troupe des Tantalas.
- Mais qu’est ce donc que cette histoire… Je crois rêver, ou plutôt je cauchemarde. Ma fille avec un saltimbanque, un va-nu-pieds, un moins que rien. Rien, se dit le père.
Et se ressaisissant, crie haut et fort à sa fille :
- Il est hors de question que vous continuiez cette relation, je vous ordonne de tout arrêter immédiatement. J’espère qu’il n’y a rien de consommé entre vous.
Cornelia se sent vraiment outragée.
- Mais enfin père, c’est toute la confiance que vous avez en moi ?
- Cornelia je vous en conjure, dites moi que vous allez prendre congé de cet homme ? Rendez vous à l’évidence qu’il n’est pas pour vous.
- Mais père, lorsque vous avez épousé ma mère, elle n’était que simple soubrette.
- Oui Cornelia, mais vous savez très bien que par le mariage un homme peut anoblir une femme. Il n’en est pas de même pour le contraire.
- Et bien puisqu’il en est ainsi, sachez père, que je n’épouserais jamais personne de ma vie.
Et tournant le dos à son père, elle s’en va sans un mot de plus.

Ozmasquall Ozmasquall
MP
Niveau 10
01 septembre 2005 à 22:08:20

La fuite.

Lorsque Cornelia arrive au théâtre, la nuit est déjà tombée. Markus est occupé à ranger les décors. Cornelia est en pleurs.
- Marku, Markus ! Dit-elle en se jetant dans ses bras.
- Que se passe t-il Cornelia, qu’y a t-il ?
- J’ai parlé à mon père, il a déjà arrangé un mariage pour moi, plutôt mourir lui ai-je dis.
- Cornelia mon amour, tu ne mourras pas. Je t’enlève, je t’enlève sur le champs.
- Mais Markus c’est impossible, mon père…
Markus lui coupe la parole avec autorité.
- Ce qui est impossible Cornelia, c’est que nous puissions être séparés. Renonce à la fortune et suit moi ; Préfère l’amour. J’ai du talent, un théâtre bien à moi, et toi tu ne manque pas d’ardeur à la composition. Tu peux devenir une future comédienne qui peut-être sera adulée. Nous écrirons à ton père. Tu es sa seule fille, sa seule héritière et je pense qu’il reviendra à de meilleurs sentiments. Je t’en pries Cornelia, ne me laisses pas, j’en mourrais de chagrin.
- Alors fuyons, fuyons immédiatement, lui dit son aimée.
- Le temps de réunir la troupe et nous partirons.
Une heure ne c’était pas écoulée, depuis qu’ils avaient décidés de partir ; et c’est dans pleine lune, que l’aerothéâtre s’éloigne en douceur d’Alexandrie.

Le lendemain, le père de Cornelia se réveille d’humeur joyeuse. Il ouvre en grand ses fenêtres, respire à pleins poumons, regarde l’horizon et s’exclame :
- Comme l’espace me semble plus grand dans le ciel ce matin !
A peine cette pensée lui a t’elle effleurée l’esprit, qu’il pâlit, se trouble, et sent un malaise le gagner. Immédiatement il crie :
- Cornelia, Cornelia !
Mais sa voix se perd dans la maison, et aucune réponse ne vient le rassurer. Il retourne à son balcon avec précipitation.
- Ce vide, ce vide au dessus de mes jardins, mais où avais-je la tête ; L’Aerothéâtre n’est plus là, nul doute, ils se sont enfuis.

Markus et Cornelia sont désormais en fuite. Ils devinent leur avenir compromis, et peut-être même condamné. Il n’empêche, qu’ils sont ensembles ; et c’est la seule chose qui compte à leurs yeux, la plus belle qui compte au monde. Ils passent la nuit enlacés, tout près, très près l’un de l’autre. Cornelia, la tête posée sur la poitrine de Markus écoute battre son cœur. Et chaque battement de cet organe vital lui rappelle qu’il est vivant, là tout près d’elle. Elle est bien, elle profite totalement de ce moment ineffable, car elle pressent de mauvaises intentions de la part de son père. Elle préfère ne pas penser à cela, mais il faut bien en convenir, il va sûrement tout faire pour la retrouver, et peut-être de la pire des façons. Son orgueil et sa fierté, l’emporteront sûrement sur l’amour qu’il a pour elle, elle, son unique enfant. Markus de son coté, les yeux fermés la sert très fort dans ses bras. Il sent son souffle chaud sur sa peau, malgré la trame épaisse de sa chemise. Il ne veut penser à rien d’autre qu’à ce bonheur, de la sentir si près de lui, il ne veut pas savoir combien de temps ça durera. Pour lui comme pour elle, le temps s’est arrêté dés qu’ils se sont rapprochés. Ils se sont mariés pour une nuit, pour toute la vie. Sans se toucher, ils s’appartiennent. Et puis ne se font-ils pas l’amour depuis si longtemps ? Depuis qu’ils se sont retrouvés sur les planches du théâtre, dans les jardins, lorsque Cornelia a refusé le parti que son père lui proposait. Oui ils s’aiment très fort, et ils n’ont pas besoins de s’offrirent leur corps ; plaisir charnel mais éphémère. Ils préfèrent se donner leur âme, qui fusionnent, qui fusionneront toujours. Ils préfèrent l’amour spirituel qui leur semblent éternel.
Au petit matin alors que l’aerothéâtre survole Treno, les pressentiments de Cornelia s’avèrent exactes. Au loin dans la brume, un aéronef se dessine. A son drapeau les armoiries d’Alexandro. Elle et Markus se regardent, le pire est à craindre. Toute la troupe est sur le pont, pour regarder cet étrange visiteur. Arrivé à hauteur de l’aerothéâtre, l’engin s’immobilise. Cornelia voit apparaître son père qui lui crie :
- Reviens à la raison ma fille et tout ira pour le mieux.
- Comment nous avez vous retrouvés si rapidement ? questionne Markus.
- J’ai mes informateurs à Treno mon cher. Rendez moi ma fille, elle n’est pas pour vous, baladin d’infortune.
- Si je suis pour lui, hurle Cornelia, je ne reviendrais pas à Alexandrie, jamais de la vie.
- Alors nous allons vous aborder, et je reprendrai ma fille par la force !

Toutes les portes s’ouvrent.

Le père, fou de dépit, perd irrésistiblement la raison, et ordonne immédiatement à ses hommes, une quinzaine, armés de surcroît, d’aborder. Markus entraîne Cornelia à l’intérieur de la cabine principale, et lui conjure de ne pas en sortir tant qu’il ne lui en donnera pas l’autorisation. Entre temps, il courre vers Bach ; et lui commande de manœuvrer de façon à fuir l’aéronef qui cherche à se rapprocher d’eux au maximum. Bach s’exécute, et l’aerothéâtre fait une rotation, de manière à se diriger de nouveau vers la mer. Assurément, Markus se croit libéré du future agresseur. Mais Alexandro, ayant deviné les pensées du baladin, fait lui aussi déplacer son vaisseau aérien. Et là, subitement, c’est la catastrophe. L’aéronef dirigé trop promptement pour couper la route du Prima Vista, le heurte de plein fouet et lui traverse le flanc gauche. Les deux engins, déstabilisés par le choc, basculent et sont précipités vers la mer. Après le bruit effroyable de la collision, ce ne sont plus que des cris, des hurlements, que l’on entend. Des hommes passent par dessus bord, d’autres s’accrochent désespérément au bastingage devenu fragile. De part et d’autres des deux bâtiments volants, c’est la panique, l’horreur. Du coté des Tantalas, la perte va être sérieuse. Déjà, cinq hommes sont éventrés par le bois qui s’est écartelé, d’autres, tombés à la mer, tentent de s’en sortir à la nage. Puis, il y a ceux qui sont terrassés par la peur et qui ne quittent pas la passerelle. Markus, lui, se précipite vers la cabine d’où Cornelia pousse des cris d’effrois. Dans le même temps, l’aéronef, vie lui aussi le drame. Alexandro, blessé mortellement, agonise. Sentant sa fin prochaine, il ne cesse de prononcer le nom de sa fille, il ne cesse de lui demander pardon ; Mais elle ne l’entendra pas. Les deux vaisseaux sombres désormais dans une mer qui devient pour certains d’entre eux, un cimetière.
Markus est maintenant près de celle qui l’aime.
- Cornelia, il faut s’extirper de cette cabine car nous coulons.
- Mon père, hurle Cornelia.
- Je ne sais pas mon amour, je ne sais plus, hâtons nous de sortir d’ici.
Tous deux se pressent vers la porte qui s’était refermé lourdement derrière Markus. Impossible de l’ouvrir.
- C’est le poids de l’eau, dit-il, la pression m’empêche de l’ouvrir.
Alors il prend son courage à deux mains, tente le tout pour le tout, mais la porte ne cède pas. Finalement, Markus se tourne vers sa bien aimée, la prend dans ses bras, et la sert très fort. Il la regarde droit dans les yeux et lui avoue :
- Cornelia, je crois que nous sommes perdus, la vie nous abandonne.
- Qu’allons nous devenir Markus , soupir t’elle le regard embué de larmes.
- Nous allons continuer notre voyage ma chérie, nous ne resterons pas aux fonds de ces sombres abîmes, nous allons nous envoler ensemble pour toujours, vers un monde différent.
- Markus, tu n’as pas peur ?
- Non, car tu es près de moi, si près…
- Sert moi plus fort Markus.
Déjà l’eau a pénétré la cabine. A leurs pieds, ils voient monter cette mer qui devient assassine.
- Markus, j’ai froid.
- Rapproche toi et pense à mes paroles, nous allons nous envoler.
L’eau est à leurs tailles. Alors, Markus prend dans ses mains, le doux visage d’ange, il boit les larmes de ses yeux, puis, comme la première fois dans les beaux jardins, il l’embrasse longuement. L’élément, à présent, les submerge ; Mais ils ne ressentent plus rien, seulement leurs lèvres qui dansent ensembles. Et c’est sur une valse interminable, qu’ils entrent dans ce nouveau monde merveilleux, sans cette appréhension qui les tourmentait de leur vivant.
« La mort n’est pas une fin en soi, Désormais ils en sont sûres. »

nap78 nap78
MP
Niveau 10
01 septembre 2005 à 22:56:57

tes ouf decrir au present :x

Rikymaru Rikymaru
MP
Niveau 9
02 septembre 2005 à 10:04:01

hum super ils meurent !! !!

Rikymaru Rikymaru
MP
Niveau 9
02 septembre 2005 à 10:04:36

bon ok j´arrete !! !

Franelope Franelope
MP
Niveau 10
19 septembre 2017 à 19:23:30

La première édition est de Shakespeare, avec Cordelia et Caïus, dans le Roi 👑 Lear version Square ⬜, Caïus devient Marcus, Sheila succède à Cordelia, et la pièce commence par des feux 🎇 d'artifice 🎆

Udieu Udieu
MP
Niveau 7
21 octobre 2018 à 00:43:19

C'est très intéressant :oui:

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