Alors,vu que personne n´avait encore fait un topic sur SHTBJ,je me sens obligé d´en faire un *

Titre:Say Hello to Black Jack

Auteur:SATO Syuho

Genre dominant:Chronique

1er vol. jap. publié en:2002

Editeur:Glénat

Collection:Seinen

Nbre de vol. dispo.:1

Impression:N&

Sens de lecture:Japonais

Format:?

Site officiel :

http://www.glenat.com/

Résumé éditeur :

Eijirô Saito, fraîchement diplômé de médecine, débarque à Eidai, un des plus prestigieux hôpitaux du pays. Mais le système médical, gangrené, se révèle vite à ses yeux encore purs : il est dans une institution soumise à des lois strictes, où la vie des individus passe après la question du dépassement de budget. Pour Eijirô, c’est le choc. Lui n’a qu’un but : sauver des vies, et découvrir ce que signifie réellement être un médecin. Mais sa naïveté contraste avec le cynisme de ses supérieurs, qui tolèrent modérément ses prises de position et ses sautes d’humeur. Nulle démagogie ou moralisme pour autant : sans verser dans le pamphlet manichéen, Syhuho Sato montre que les choses ne sont pas nécessairement noires ou blanches. Le lecteur est invité, tout au long du parcours du héros, à découvrir les coulisses de ce monde sans pitié où se mêlent l’horreur et l’hypocrisie, mais aussi l’espoir et l’honnêteté.

Say Hello to Black Jack est actuellement la série la plus populaire au Japon. Déclinée en série télévisée, elle a su poser le doigt sur les carences du système hospitalier nippon et faire réagir jusqu’aux plus hautes sphères de l’état. Récompensée de nombreux prix, l’œuvre de Syuho Sato arrive enfin en France. De nombreux médias en feront le relais, du Virus Manga ( qui en dévoilera 30 planches dans son prochain numéro) au quotidien Le Monde ( voir rubrique News plus bas). Nul doute que cette série fera bientôt parler d’elle.

ça c´est un manga que je vais m´acheter *

Même le journal " Le Point" a fait un article dessus
→ http://www.lepoint.fr/socciete/document.html?did=147844

Edition
Le manga qui fait mal à l´hôpital

Véritable phénomène au Japon, ce manga épingle le système hospitalier nippon. Sa parution en France promet de faire du bruit.

Christophe Ono-dit-Biot

Ça vient du Japon, mais ça risque de faire très mal en France. « Say Hello to Black Jack », un manga pour adultes créé par un jeune auteur de 30 ans, écoulé dans son pays d´origine à plus de 2 millions d´exemplaires pour chacun de ses volumes, débarque la semaine prochaine en France précédé d´une réputation plus que sulfureuse. La raison ? Ce qu´il raconte à propos du système hospitalier a créé un véritable typhon médiatique au Japon, forçant le gouvernement à se pencher sérieusement sur un dossier devenu très sensible, en commençant notamment par revoir les salaires à la hausse. Dans ce best-seller dessiné qui, une première pour un manga, a fait l´objet d´une adaptation télévisée, on suit en effet un jeune interne épris d´idéal, Eijiro Saito, qui découvre, dans l´hôpital où il achève sa formation, une réalité bien différente de ce à quoi il s´attendait : un manque flagrant de personnel et de moyens, des salaires qui plafonnent à 300 euro pour les internes, contraints de s´autoperfuser pour affronter, sans aucun encadrement et la peur au ventre, les situations les plus critiques. Mais, surtout, un état de corruption généralisée et de passe-droits instauré par les sommités du métier qui n´opèrent qu´en échange de bak- chichs conséquents versés par les familles des patients. Glénat publie en France cet « Urgences » à la nipponne, et, pour la traduction, s´est attaché les services d´un médecin urgentiste. Email-lée de statistiques et de témoignages brûlants, la BD s´apparente en effet davantage à un document-choc qu´à un gentil divertissement. Patrick Pelloux, le remuant urgentiste de l´hôpital Saint-Antoine, a même été sollicité pour en écrire la préface. Une façon de relancer, juste avant l´été, le débat ouvert lors de la canicule 2003 ? « Bien sûr, on aimerait que ça provoque une prise de conscience comme au Japon, explique Laurent Müller, directeur éditorial de Glénat. La question, c´est de savoir si la France en est capable. » Les libraires, en tout cas, sont sur le pied de guerre. Avec une mise en place doublée par rapport aux autres titres de la maison et un lancement effectué en partenariat avec la presse médicale, cette sortie risque bien d´accélérer encore en France la montée en puissance du manga, qui occupe aujourd´hui 30 % du marché de la BD. Son étiquette « Club Dorothée » semble bel et bien périmée

« Say Hello to Black Jack » ( Glénat, 224 pages ; noir et blanc, 6,40 euro, sortie le 15 juin).

Finally..! ♥

Si jamais vous n´aviez pas vu,le 1er volume sort le 15 juin *

Un article,en rapport avec.
→ http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=46896/idR=200/idG=10

Des mangas explosifs

par Marion Festraëts
Lire, juin 2004

Une nouvelle vague de mangas, au pouvoir contestataire, secoue la société nippone.

C´est un brûlot. Un réquisitoire en règle. Une diatribe circonstanciée contre la politique hospitalière nippone. Et c´est une bande dessinée. Depuis cinq ans, un manga fait tousser le gouvernement japonais en éreintant les incohérences et les scandales d´un système hospitalier gangrené par des conditions de travail extravagantes, la corruption de ses pontes et le cynisme de ses cadres. Au point que les sept tomes déjà parus de Say Hello to Black Jack, vendus chacun à deux millions d´exemplaires, ont dessillé les yeux des Japonais et forcé le ministère de l´Education et de la Science à engager une réforme. On le savait déjà: la BD japonaise ne se résume pas aux héros sautillants et grimaciers auxquels les importateurs de mangas nous avaient habitués. La publication, le 15 juin, par Glénat de Say Hello to Black Jack, œuvre emblématique de la puissance médiatique des mangas au Japon, dévoile un nouveau pan de cette culture du récit en images.

Au pays d´Astérix et de Largo Winch, on imagine mal une bande dessinée allumer la mèche de la contestation sociale. Au Japon, c´est presque banal. Parmi les sept mille titres publiés chaque année dans l´archipel, des dizaines de seinen ( mangas aux sujets plus adultes) mettent en scène la vie des Japonais. Dès la fin des années 1950, le mouvement gekiga ( littéralement: «drame dessiné») lancé par Yoshihiro Tatsumi donne au genre ses lettres de noblesse. Coups d´éclat et Les larmes de la bête ( Vertige Graphic) découpent des tranches de vie crues dans le Japon des années 1960 et racontent la misère sexuelle, l´aliénation et la honte. Une décennie plus tard, Keiji Nakazawa franchit un pas supplémentaire en brisant un tabou: dans Gen d´Hiroshima ( Vertige Graphic) il raconte son enfance broyée par la bombe atomique, dénonçant le fanatisme coupable de l´état-major nippon et le cruel ostracisme qui frappa les victimes. «Depuis longtemps, les mangakas participent aux débats, explique Dominique Véret, directeur éditorial chez Delcourt. Alors qu´en Europe nous avons une approche ludique et esthétique de la bande dessinée, la production japonaise entre en résonance avec les convulsions de la société.»

Il faut avoir le cœur bien accroché pour affronter la violence de Ryô, le jeune héros de Coq de combat ( Delcourt), la série d´Akio Tanaka et Izo Hashimoto. Brillant lycéen de seize ans, produit exemplaire d´un système basé sur la compétition, ce jeune garçon lancé sur les rails du succès pète brutalement les plombs et assassine ses parents à coups de couteau. Commence alors une descente aux enfers qui le mène de la maison de correction aux bas-fonds mafieux. Il trouve la rédemption dans la pratique d´un karaté impitoyable. Illustration de la pression sociale qui s´exerce sur les jeunes, critique d´un milieu carcéral déshumanisant et de la récupération par le petit écran du trop-plein de violence qu´engendre une société faussement policée, Coq de combat n´offre aucune échappatoire à son lecteur.

Comme Say Hello to Black Jack, initié à la fin des années 1990 par le jeune mangaka Shuho Sato, aujourd´hui trentenaire. Le titre de la série fait référence à Black Jack ( Asuka), chirurgien emblématique créé dans les années 1970 par le maître du manga Osamu Tezuka: un praticien de génie, exerçant en marge de la légalité. Enquête et chiffres à l´appui, Sato entraîne son héros, l´idéaliste Eijiro, dans les méandres kafkaïens du système hospitalier. L´émotion suscitée par cette série a contraint le gouvernement à revoir les salaires et la formation des internes! «Au Japon, la bande dessinée est un outil de communication au même titre que la presse, affirme Laurent Muller, directeur éditorial de Glénat. Les mangakas osent une vraie critique sociale, acerbe et réaliste.» L´automne prochain en fournira une preuve magistrale, avec la publication d´un pamphlet autobiographique de Kazuichi Hanawa, Dans la prison ( Ego comme X), récit de son expérience carcérale.

Mini - honteux *

j´pense ke je vais me l´acheter ossi.
Sa a lair bien.

Ca a l´air génial moi aussi je vais l´acheter. J´ai lu les 3 seuls chapitres dispos en anglais donc je peux pas tro juger à part que le héros a une sale tête.
Sinon les seules critiques que j´ai entendu dessus c´est que c´était trop réaliste, un peu comme un documentaire.

Tu m´as donner envie de me l´acheter avec tous tes commentaires...Tu bosses pour Glenat toi non ? !

ca n´a rien a voir avec le manga black jack qui existe deja non?

Ca n´a rien à voir...C juste un clin d´oeil à la serie Black Jack puisque les 2 se passent en milieu hospitalier

_Ghost_Dog_ Posté le 07 juin 2004 à 21:43:33
Ca n´a rien à voir...C juste un clin d´oeil à la serie Black Jack puisque les 2 se passent en milieu hospitalier

Exactement *

Ce manga est précédé par sa réputation *
2 millions d´exemplaires vendus à chaque volume je crois.ça fait déjà pas mal!

" Tu m´as donner envie de me l´acheter avec tous tes commentaires."
Tant mieux *

*

" Say Hello to Black Jack est actuellement la série la plus populaire au Japon." ( cf. 1er post)
ça fait mal une phrase comme ça! *

*

Les dessins sont un peu à la Ranma 1/2 j´ai le volume 1.

Il est sorti?
Je ne l´ai pas trouvé samedi.

Il sort officielement demain !

Je croyais que c´était après-demain

Dans certains magasins tu peux avoir les mangas la veille de sa sortie officiel. Et c´est là bas ke je vais

Dans certains magasins tu peux avoir les mangas le jour de la sortie officielle(voire plus tard...) c´est là que je vais.^^

...J´sais pas comment tu fais mais j´ai pas la patience pour ca ^^