CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : La Ville zéro

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
-Zappa- -Zappa-
MP
Niveau 10
22 décembre 2013 à 01:08:50

Un film de Karen Shakhnazarov
Réalisé en 1989
Avec Leonid Filatov, Oleg Basilashvili, Vladimir Menshov ...etc
Nationalité : URSS
Titre original : Город зеро (Gorod Zero)
Genre : Comédie absurde, Satire
Durée : 1h37
Fiche Cinélounge : http://www.cinelounge.org/?page=film&num=28905

Synopsis : Varakine, un ingénieur moscovite, se rend en mission dans une petite ville de province et se trouve plongé dans un tourbillon d'événements insolites : le directeur de l'usine qu'il visite apprend que son ingénieur en chef est parti depuis deux ans, sa secrétaire travaille nue et tout cela n'étonne personne. Le cuisinier du restaurant où il va dîner sert un dessert en forme de tête humaine, se découvre une parenté avec le visiteur et se suicide ...

anarchynpp anarchynpp
MP
Niveau 10
22 décembre 2013 à 01:19:21

jamais vu il est bien ??

-Zappa- -Zappa-
MP
Niveau 10
22 décembre 2013 à 01:33:28

:globe: Les Soviets ont de l'humour :globe:

Oui, bon ça, on le savait déjà. Après avoir vu des films comme Coeur de chien, ou Kin-Dza-Dza, ainsi que les films de Gaidai, on ne doutait plus de la capacité des films soviétiques à faire rire. Mais de Gaidai à Bortko, il s'agissait d'un humour très démonstratif, parfois un peu lourdingue, qui connaissait quand même quelques revers.

Ce que l'on savait moins en revanche (notez l'utilisation subtile de l'impersonnel pour parler de moi), c'est leur maîtrise absolue de l'absurde pince-sans-rire. On rit beaucoup devant Gorod Zero, vraiment beaucoup, ne serait-ce que devant la mine de ce pauvre gars embarqué dans des événements inexplicables et insolites.

Dès les premières scènes du film, le ton du film est donné. Notre ingénieur rentre dans un bureau où il est accueilli par une secrétaire entièrement dénudée (tu la sens la perestroika là ? du nichon de qualité dans un film soviétique, ça le rend plus attrayant encore). Le bougre est décontenancé et gardera cette mine défaite tout le long du film, où il sera impliqué dans des événements plus absurdes les uns que les autres.

On n'est pas chez les Monty Python, en ce sens où l'absurde fonctionne ici par décalage entre un personnage vraisemblable et réel et des situations qui ne le sont absolument pas et où lequel notre héros est comme un référentiel de l'humour, ne comprenant pas ce qui lui arrive. C'est bien là que se joue tout l'aspect pince-sans-rire du film et participe beaucoup à sa réussite. L'ensemble est accompagnée d'une rigueur formelle rare (des cadrages parfaits et des plans fourmillant de détails, preuve que Shakhnazarov n'est pas le dernier des abrutis) qui contrebalance à l'instar de notre protagoniste des scènes sans queue ni tête, mais parfaitement cohérentes entre elles. En fait, en rentrant dans la Ville zéro, le personnage ET le spectateur semblent rentrer dans une nouvelle dimension, plus permissive. Le parallèle avec le cinéma soviétique de l’époque, beaucoup moins censuré et où les cinéastes ont une vraie liberté d’expression, n’est jamais loin.

Seulement ce voyage barré est l’occasion d’une rétrospective satirique sur l’histoire russe, esquintant dans une même énergie destructrice, communisme stalinien et propagande soviétique. La scène du musée, sorte de maison des horreurs de l’histoire russe (Sasory avec qui j’ai vu le film, me disait que ça ressemblait presque à l’Arche Russe de Sokourov) est à ce titre éloquente mais ce n’est pas la seule. Le film fonctionne beaucoup sur une galerie de personnages-vignettes loufoques, et notamment le nationaliste qui finit par se ridiculiser en public. Evidemment, les symboles politiques sont nombreux et parfois lourds. Mais la réussite du film se joue vraiment sur cette ambiance pince-sans-rire brillante qui flirte parfois avec le fantastique inquiétant. Et il y a une pointe de mélancolie audacieuse et inattendue sur la fin.

-Zappa- -Zappa-
MP
Niveau 10
22 décembre 2013 à 01:39:54

Ah j'ai oublié de signaler qu'on pense beaucoup au Procès de Welles en regardant le film

SwansRublev SwansRublev
MP
Niveau 9
25 juin 2017 à 22:51:05

Le 22 décembre 2013 à 01:39:54 -Zappa- a écrit :
Ah j'ai oublié de signaler qu'on pense beaucoup au Procès de Welles en regardant le film

Mouais, ça se rapproche plus des Monty Python que de Kafka mais le parallèle est intéressant

DébutPage précedente
1
Page suivantePage suivante
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
La vidéo du moment