PAYS :JAPON
ANNÉE DE PRODUCTION :2010
DATE DE SORTIE :INDÉTERMINÉE
GENRE :
THRILLER
DURÉE :144 MIN
REALISATEUR : SONO SION
ACTEURS :MITSURU FUKIKOSHI, DENDEN, MEGUMI KAGURAZAKA, ASUKA KUROSAWA, HIKARI KAJIWARA

Synopsis :

Avec sa jeune nouvelle femme, Shamoto tient un magasin de poissons exotiques. Il a une jeune fille qui lui pose beaucoup de problèmes. Un soir, celle-ci est arrêtée en train de voler dans un supermarché. Elle est libérée grâce à l'intervention de Murata, lui aussi dans la même branche que Shamoto. Les deux hommes deviennent amis sans que Shamoto se rende compte que Murata cache une personnalité complexe derrière son enthousiasme et sa générosité.

Critique :
http://www.ecranlarge.com/movie_review-read-21983-92511.php

Ah ! Donc je ne suis pas le seul à faire des topics sur ses films...!

Sinon, ba je ne 'lai pas vu, mais je compte bien le faire ! J'aime ce type !

La critique m'a poussée à créer ce topic Il faut que je me procure Suicide Club et Love Exposure

Procure toi les deux Suicide Club.

Le second étant à mes yeux encore meilleur que le premier (que pourtant j'adore ! )

Et Love Exposure...

Regarde aussi Strange Circus, qui est génial.

C'est noté
Je m'en vais les télé... euh les acheter

Ben disons que si tu ne peux effectivement pas trouver ses films en DVD autrement que via l'import, y'a quand même deux exeptions, les deux Suicide Club.

Soit t'a le coffret collector qui contient Suicide Club et Noriko's Dinner Table, soit t'achète les deux séparés, Noriko's Dinner Table venant de sortir en DVD indépendant.

Vu le film hier soir, je copie/colle ma critique que j'ai mise sur CL :

Sion Sono s'est-il assagit ? Après son étrangement normal Be Sure to Share, il revient avec Cold Fish, une histoire de Serial Killer, du moins en apparence. Car lui poser cette étiquette serait réducteur. Globalement, le scénario sert surtout à brasser de nombreux thèmes, dont un particulièrement récurrent dans la filmo du réalisateur : la famille. Une famille qui comme d'habitude ne va pas bien et est sur le point d'exploser. La fille ne communique pas et hait sa belle-même (oui, ça fait tout de suite penser à Love Exposure et Requiem pour Noriko). Mais la différence majeure avec ses autres films vient du choix du personnage principal. Ici, on s'intéresse au père de famille. On laisse donc de côté (mais pas pour longtemps) la fille.
Après une heure de film, on a donc le sentiment que Sono s'est calmé. Le film est un peu trop sobre, trop classique. Et si les thèmes cités plus haut nous intéressent, cette histoire de tueur à tendance à laisser de marbre, et même à ennuyer. Mais voilà, arrive la fin du film et tout s'accélère. On se prépare, on le voit venir : il va y avoir du sang. On se retrouve alors en terrain connu, un cinéma violent et sanguinaire. Mais comme toujours chez Sono, jamais dénué de poésie. Ainsi, on a le droit à de très beaux moments (notamment une très belle scène au Planétarium).
Alors oui, Cold Fish est un peu trop sérieux. Il manque une pointe d'humour et d'ironie qui caractérisait ses anciens films, peut-être. Reste que la deuxième partie du film est plutôt géniale, et que la scène finale a ça de fabuleux qu'elle nous réconcilie avec tous les (petits) défauts du film. C'est la signature du réalisateur de nous servir une fin marquante qui restera dans les esprits (exactement comme dans Strange Circus). Toute l'intensité du film se déverse dans sa scène finale, et on se défoule autant que se défoule un personnage un peu oublié mais néanmoins important.
Donc bien sûr, les fans de Sono vont se régaler. Tout ce qu'on peut attendre du réalisateur est là, peut-être même un peu plus. Les autres pourraient trouver ça vulgaire et même vain. Ce serait passer à côté du travail et du style d'un des réalisateurs les plus talentueux à l'heure actuelle.

Bref si vous aimez Sion Sono, foncez !

J'adore Sono Sion, je foncerais... quand j'aurais trouvé une vostfr ou qu'il passer a dans un cinéma parisien...

J'ai vu le film il y'a quelques jours, on retrouve toujours le délire de Sono, c'est à dire l'image de la famille déconstruite, sa vison dramatique de la vie, toujours ce coté un peu burlesque auquel on ajoute une pointe de gore bien maîtriser, dérangeant simple, sans vouloir faire dans l'excès, toujours avec une touche de poésie. Certes ce film n'arrive pas à la cheville de Love Exposure qui pour ma part est un véritable chef d'oeuvre, mais sa en vaut quand même le détour.
Pour résumé Cold Fish c'est pratiquement 2h30 de film pour environ 10 minutes de gore, faut pas s'attendre non plus à un film d'horreur, c'est un film tordu, sombre, triste, dérangant, poétique à la fois raconter de façon très simple. Bref que du bohneur

Sion sono est une personne étrange et très certainement dérangé à qui il manque sans conteste deux ou trois cases. Loué soit notre bon seigneur d’avoir omis de lui donner un esprit saint doté de morale. Sans cela nous n’aurions pas le privilège de goûter à toute la beauté de ses réalisations dans lesquelles Cold Fish s’inscrit. Cette beauté sulfureuse, violente et puissante à laquelle nous sommes tenus d’assister s’exprime dans son plus bel apparat et revêt ses plus beaux habits sanglants pour nous offrir un spectacle meurtrier que nous ne sommes pas prêt d’oublier.

L’atmosphère est oppressante, inquiétante et flirt par moment avec le fantastique. De nombreux facteurs concours à cette ambiance propre aux films de Sion sono mais qui s’inspire de Terayama et se rapproche de l’américain David Lynch dans la forme.
Cold Fish s’intéresse particulièrement aux thèmes de l’apparence, des pulsions et des névroses qui rongent tout un chacun. Tous les personnages cachent leur véritable personnalité par crainte, la peur qui les empêche d’agir et d’exprimer les émotions qu’ils préfèrent enfuir en eux-mêmes. Le désir de changer de vie, celui d’affronter ses problèmes, de combattre ses peurs. Derrière le masque, l’homme se révèle être un animal sans foi ni loi qui ne contrôle pas ses pulsions et laisse libre court à ses instincts les plus primaires. Le personnage de Mr. Matura en est le parfait exemple, tuant sans vergogne des dizaines de personne lorsque celles-ci posent le moindre problème. Sa sauvagerie et sa barbarie ressortent dans la façon dont il s’occupe de ses victimes, dans le sang et l’indifférence, avec humour, il joue à l’apprenti chirurgien pour ne laisser aucune preuve de ses actes odieux. Ne souffrant d’aucun remord, se justifiant par le courage qu’il a de résoudre personnellement ses problèmes, cet homme va prendre sous son aile Mr. Shamusho, timide et peu confiant il est l’apprenti idéal pour cette éducation marginal.
La relation entre les deux personnages semble apparaitre comme celle d’un père avec son fils, le félicitant par moment, le grondant lorsqu’il agit mal ; selon les critères de Mr. Matura qui n’est pas un parangon de vertu ; leur relation est ambigüe puisqu’elle est évolutive. Bien que leur rapport ne soit pas sujet à un grand changement, celui-ci se fit dans le comportement de Mr. Shamusho qui se découvre une nature aussi violente que son mentor. En libérant ses pulsions, cet homme tout à fait respectable va montrer une toute autre nature, animale et sanglante.
Cela était-ce dû au spectacle auquel il a été forcé de prendre part et d’assister ? La violence et le mal est-il transmissible et contaminant ? Cela se peut puisque l’on apprend que Mr. Matura eut une enfance des plus violentes de la part de son père.

Si l’on passe outre la gratuité de certaines scènes ; bien que voir la femme de Mr. Matura le découper en menus morceaux à l’intérieur d’un bâtiment où le christ est omniprésent, se faire assener quelques coups d’une statuette de la vierge marie par l’homme qu’elle embrassera quelques secondes après s’être débattu avec lui dans les restes de son ancien mari soit tout simplement What the FUCK et énorme :hap :; on trouve une réelle réflexion sur les apparences, les névroses, les pulsions ainsi que sur l’influence du mal sur une personne saine d’esprit.

Saine d’esprit et tranquille en apparence, mais ne sommes-nous pas tous des bêtes qui retenons nos pulsions pour ne pas sombrer dans de telles atrocités ?

Je reçois bientôt le dvd .

Vue y'a quelques jours, un film énorme

Déjà reçu le dvd,ce sera ce soir donc .

C'était juste énorme,une grosse tuerie . J'adore la gradation dans l'horreur,c'est quand même bien foutu et les acteurs sont géniaux (et puis megumi ).

Meilleure scène du film : celle du planétarium.

Y a pas la moitié du film dans un planétarium?

Non,il doit y en avoir deux.

Faut que je le vois a tout prix celui là !

Encore un film énorme, je crois que je suis en train de devenir un fanboy

Choix de personnage principal plutôt intéressant, puisqu'on suit ici un père de famille (pas un pédophile pour une fois !). C'est une grosse victime de la vie, mais il a quelque chose de très touchant, il veut juste vendre ses poissons avec sa famille et il est fan de planétarium. Et il va bien sûr se faire embarquer dans une histoire qui le dépasse complètement, un truc bien évidemment bizarre et glauque.

Le film se construit comme un crescendo, commençant presque normalement, avant d'enchainer les scènes improbables, de plus en plus dérangeantes. Jusqu'à cette dernière demi-heure, déchainement d'hémoglobine (avec un peu de sexe sinon c'est pas drôle). J'adore vraiment comme Sono construit progressivement son ambiance, on sent dès le départ qu'un truc cloche sans vraiment mettre le doit dessus. Puis il balance la sauce et ça devient jouissivement glauque, tout en étant toujours étrangement beau. Même une scène dégueulasse, ce type te la rend belle. Sans compter cette scène au planétarium, douce et poétique, qui semble irréelle au milieu du bordel dans lequel on nous balance.

Dois-je encore louer Sono pour son talent pour choisir et utiliser la musique ? Et j'adore aussi comme il sait faire durer ses plans, on n'a pas de plan-séquence "virtuose" comme dans Himizu, mais des plans souvent très longs, assez oppressants et au sein desquels l'action peut vraiment basculer, le récit peut prendre une toute autre teinte. Esthétiquement sinon c'est très proche de Himizu, toujours ce cachet numérique, ce côté un peu brut, ce très beau travail sur les couleurs (dès le début dans le magasin au poisson quoi).

Encore du gros poutrage. Ouais.

Cool, intéressant tout ça ! Je pense que je le vois demain.

Par contre c'est pas la première fois que Sono s'intéresse aux pères de famille, franchement tu devrais voir SC
Ou GoR pour conclure la trilogie-machin-chose-qui-existe-pas-vraiment