"A Paris, en 2002. Chris Marker, intrigué par la présence de chats jaunes perchés sur les murs, filme les événements politiques et internationaux majeurs des années 2000."
Suivant M. le chat à travers paris et l´actualité Marker signe à la fois un film grave et drole sur notre monde montrant encore son affection pour le chat (son autre animal fétiche est la chouette).
cé le paumé ki a deja réalisé la jetai?
ok je cerne le personage, encor un artiste alternarif a cotté de sé pompe
ah tiens, j´avais pas vu, cette critique disons quelque peu limitée intellectuellement.
La jetée est très bien!!
celui-ci connais pas.
c´est un film documentaire d´un peu moins d´une heure.
J´aime à le présenter comme Le Film Documentaire... Celui qui devoile les réelles possibilité de ce genre trop souvent assimilé au reportage journalistique...
Je l'ai vu il y a un ou deux mois. Suivre le Chat est très amusant et (re)vivre l'actualité des années concernées avec un peu de recul est intéressant.
L'intérêt principal du film, c'est que Marker parvient dans une certaine mesure à construire une esthétique de la modernité, à tirer de la beauté de quelque chose d'à priori dérisoire (voire laid). Son film est nourri de street art (évidemment) mais aussi de la télévision, de la publicité, d'internet, ce qui donne un patchwork qui parfois trouve une cohérence. A ce titre, les vingt premières minutes sont réussies, Marker parvenant à toucher de l'authentique à travers son dispositif et la maestria de son montage. Parce que oui, c'est beau cette mère qui joue avec son gosse derrière un arbre, c'est beau ces musiciens dans le métro (Marker parvient à les sublimer vraiment). Là, j'ai retrouvé un peu les sensations grisantes de Sans soleil, en mode mineur bien sûr, mais j'ai retrouvé le Marker que j'aime. Et puis, il y a bien sûr cette fascination pour le mouvement social.
Mais je ne sais pas, la caméra de Marker ne réalise pas toujours cette belle retranscription de la beauté du quotidien, sa poésie de l'insignifiance ne prend que rarement et le reste du temps, on doit se coltiner un agaçant essai politique, dénué de toute interaction avec le spectateur et de tout élément de réflexion (contrairement à Sans soleil), où Marker nous assène lourdement ses idéaux gaucho-bienpensants moralisateurs ... Je n'ai rien contre le film politique, je n'ai rien contre les cinéastes qui ont des convictions, mais là j'ai l'impression que Marker enfonce des portes ouvertes, m'impose une vision par des procédés presque malhonnêtes ...
Je ne sais pas quel constat je dois tirer de ce film. D'un côté, il m'inspire une tristesse à pleurer, et de l'autre une joie incroyable.
J'ai l'impression que Marker a l'air de nous dire que le monde va quelque peu mal, que les opprimés existent plus que jamais et qu'ils existeront toujours. Le voir presque attristé du peu d'intérêt qu'accordent les gens sur les manifestation pour le Tibet par rapport à d'autres choses plus futiles, ça me fait me sentir bizarre.
Chats perchés, c'est un drôle de film, qui me donne foi en le cinéma, c'est un cinéma dans lequel je me retrouve, proche du quotidien, du réel, de la vie, de l'actualité et en ce sens je ne peux qu'admirer Marker pour ça. C'est vraiment le genre de trucs que j'aimerais faire, me promener dans Paris avec ma caméra et filmer les gens, les choses qui m'interpellent, penser... Comme disait Nietzsche, seules les pensées qui viennent en marchant ont de la valeur. J'aime beaucoup le film pour ça, comme dans Sans Soleil (qui restera je pense dans le futur un de mes films fétiches)il arrive à capter une émotion, un visage, à le figer une fraction de secondes, visage qu'on ne reverra peut-être jamais, qui ne restera qu'un vague souvenir au fond de la mémoire.
Mais bien plus, Chats perchés est un film politique, assez acerbe, engagé, on peut ne pas être d'accord avec le propos tenu (ce n'est pas forcément mon cas) mais forcé d'admettre que c'est fait avec une intelligence rare. Les cartons de texte ont remplacé la voix-off, c'est peut-être un peu moins fort et hypnotique, mais finalement le procédé n'est pas si différent et me plaît tout autant. Il faut voir la manière avec laquelle Marker va assumer ses idées, montrer ce qu'il veut dire en créant un monde d'images et de sons absolument fascinant. A ce titre, la fin du film est assez monstrueuse et orgasmique, à la fois belle et triste. Si seulement ce fameux chat jaune de la liberté pouvait venir nous sauver...
J'en ressort assez troublé et ébloui, je pense que c'est un film dont on ne peut ressortir indifférent, qu'on adhère aux idées de Marker ou nom. Difficile de ne pas voir là-dedans comme l'apogée du cinéma documentaire pour quelqu'un qui comme moi découvre le cinéma et n'avait jusqu'alors pas d'affinité particulière avec le genre. Comme quoi pas besoin de grand chose pour faire du grand cinéma, et ça, ça me fait énormément plaisir.
film bobo de propagande gauchiste pour des jeunes pucelles décérébrées zoophiles qui ne comprennent pas la société en place
Fan dans la place
Bien bien, et à part ça obstetricien ? Tu as quelque chose à dire ?
Un film très beau, très poétique. Marker arrive à nous montrer à la fois quelque chose d'insignifiant, et limite moche (comme dit plus haut) pour le sublimer et faire le parallèle avec les grandes manifestations politiques de l'époque.
J'ai beaucoup aimé sa manière de filmer les personnes, sans jugement ni rien, avec tout de mêmes un peu de sarcasme sur les cartons.
Le film est à mi chemin entre quelque chose de pessimiste et d'optimiste, un pessimisme beau ou un optimisme mélancolique.
21 avril, le chat de machin truc à disparu
Le 29 mai 2016 à 23:41:52 resolution a écrit :
21 avril, le chat de machin truc à disparu
Machin truc ?
Ben je ne connais plus son nom, j'ai dû voir le film il y a presque 10 ans.