Eh bien au risque de paraître choquant, non je ne pense pas que ce jeu vaille 7 euros. Perso je l'ai acheté parce que c'est un Prince of Persia et que pour moi un Prince of Persia c'est obligatoirement un bon jeu, eh bien l'ayant fini, je peux le dire : je suis content que la série se soit arrêtée là.
Rien que le boss de fin : un final de PoP c'est censé être beau, impressionnant, hollywoodien et classe, ça doit utiliser les mécaniques de jeu, bref être un final. Là on a droit à cinq minutes de pseudo plate-formes (deux mécaniques utilisées, wahou !) dans un décor fabuleux : une tempête de sable sans aucune visibilité (incroyable !) et attention.... roulement de tambour.... à un boss inutile et ennuyeux.
Ca plus le Prince qui se bat comme une soupière, sans combos (je le répète : SANS COMBOS), avec une mécanique de combat digne des années 90 (appuyer rapidement pour un coup simple, lentement pour un coup chargé, yeah !), qui a autant de charisme qu'une huître passée de date, un scénario sans profondeur, un bon tiers du jeu (qui se termine en une grosse après midi, hein, faut pas plaisanter non plus) qui se joue avec une arme qui one shot les ennemis, rien que ça.... on a l'impression qu'ils ont essayé de faire une synthèse de tous les côtés négatifs des anciens jeux, en massacrant leurs scénaristes (ah les retournements sans fin de l'âme du guerrier, si on pouvait faire un jeu en les enlevant tous !).
Je rappelle que le jeu se passe entre l'adolescence du Prince des Sables du Temps et son exil de l'âme du guerrier. On pourrait s'attendre à un personnage qui évolue. Eh ben non, à la place on a une tanche en conserve, dont les lignes de dialogues se limitent à "Qu'il est difficile d'être prince et de devoir libérer le royaume, rolalalalalah" décliné en soixante recettes différentes. Formidable !
Mon conseil : joue à la première trilogie et au reboot de 2008, pleure que celui-ci soit voué à rester dans les annales de l'histoire des bons jeux qui se sont mal vendus, et ne joue pas aux sables oubliés qui feraient mieux de le redevenir (oubliés).
Conclusion : non, le jeu ne vaut pas sept euros.