Merci beaucoup Mass.

Toujours pas de poulpes morts, je suis déçu

...

Que dire...

Je l'ignore...

C'est très très bien...

:pf

Mais... Mais... Mais... MAIS QUE DE FAUTES NON DE DIEU !!! (

Tu es sûr de toi?

Je fais attention à l'ecriture quand j'écris une fiction et je l'a fait toujours relire avant de la poster. Je suis d'accord qu'il doit avoir des fautes. Mais pas beaucoup non plus.

Ou alors, c'est que tu es prof?

Non, mais je ne supporte pas de voir des atrocités que j'aurais pu corriger

Bien les chevilles ?

Mais je suis d'accord, y'a plus de fautes que dans ta fic précédente

Bien les chevilles ?

À moi que tu parles ?

Ok, je vais faire attention.

Chapitre 4.

Les étendards de la 1ér Armée tenus par des fières guerrières d'Armali, flottent au vent ,en tête de l’immense colonne de soldats en rang par quatre. Le sol tremble sous le martèlement des pas des cinq cent soldats, qui avancent le cœur vaillant vers la bataille. Le bruit de métal des épées qui claquent contre les cuirasses et les boucliers des guerrières raisonne à travers la plaine et s'entend à des lieux à la ronde. Les lances de plusieurs mètres de long sont brandies vers le ciel tel un message envers les déesses leur annonçant une prochaine bataille sanglante.

La forêt de Tarrya est en vue des soldats de la Générale aux yeux d'argent. Ce lieu unique réputé pour sa beauté sauvage, la diversité de sa faune et de sa flore ainsi que pour les mystères qu'elle abrite, va bientôt devenir le lieu d'un sanglant affrontement entre deux armées. L'avenir d'Armali se jouera dans cette vaste forêt et marquera soit son déclin soit sa prospérité. Nul doute que les louanges du vainqueur seront chantés pour des siècles et des siècles.

Deux éclaireuses, envoyées par la Générale pour reconnaître le terrain, sortent de la forêt. Les deux Asari ne portent pas d'armure ni de bouclier, protections qui les gêneraient durant leur mission. Seule une dague à la ceinture, pour se défendre en cas de rencontre inopportune et une gourde attachée en bandoulière, sont leur unique bagage. Chaque Asari porte une tunique de couleur différente, dépourvue du moindre signe distinctif et couverte de poussière à cause de la route. Ainsi, rien ne prouve leur appartenance à la 1ér armée d'Armali. La Générale a pensé à ce subterfuge dans le cas ou elles se font prendre. Ainsi, les éclaireuses peuvent toujours se faire passer pour de simples villageoises parties en cueillette dans la forêt.

A cause de leur course effrénée, les deux Asari, arrivées devant la Générale, articulent difficilement le plus simple des mots. Tissia leur indique, d'un signe de la main, de prendre le temps de récupérer leur souffle avant d'essayer de parler. Les deux Asari, après quelques secondes de calme et une gorgée d'eau peuvent enfin faire leur rapport.

-Les armées de Serris avancent en direction de la forêt. Ils l'auront atteinte dans moins d'une demi-journée. Dit l'une des Asari.
-Quelle est leur formation militaire ?
-Leur armée avance en colonne par cinq. Leur flanc est protéger par des troupes qui avancent en parallèle. D'après les étendards, c'est la garde de Serris qui avance en tête. Dit toujours la même Asari.
-Merci. Dit la Générale. Aller vous reposer dans les chariots en milieu de colonne.
-Générale. Intervint l'Asari qui n'avait pas pris la parole. Leur armée est véritablement immense; il y a tellement de soldats qu'on en voit pas le bout. Si des renforts n'arrivent pas vite, on ne tiendra jamais.

Tessa qui est juste à coté de la Générale prend la parole avec un grand sourire aux lèvres.

-Ne t’inquiète pas ! Avec la Générale aux yeux d'argent à nos cotés, on est sûr de gagner. Alors reprend courage.
-Oui ! Vous avez raison. Désolée. Dit l'Asari

Les deux Asari partent en arrière de la colonne qui avance toujours dans un brouhaha assourdissant.

-Merci ! Dit Tissia. Je ne savais pas quoi lui répondre. Les discours ne sont pas vraiment mon fort.
-C'est pour cela que je suis là. Dit Tessa. (Elle efface son sourire des lèvres). En tout cas, tu as raison. Ils passent bien par la forêt. Et cela va les obliger à resserrer leurs colonnes laissant leur flanc sans protection.
-Oui, mais il ne faut pas relâcher notre vigilance. Ils restent bien supérieurs en nombre. Et puis toi tu auras fort à faire avec la garde de Serris.
-Ne t'inquiète pas Tissia. Peu importe mon ennemi, je le vaincrai.

Malgré les paroles de son amie, Tissia garde une certaine appréhension en ce qui concerne la garde de Serris. Cette troupe prestigieuse, composée uniquement de guerrières d'élite, aguerries par des années d’entraînements et de combats ont la réputation de ne jamais faire de quartier. Cette triste renommée a pu être vérifiée par la 6 ème Armée d'Armali. Celle-ci a été entièrement anéantie. Son existence n'est désormais plus qu'un souvenir dans la mémoire des rares survivantes et dans les registres impériaux.

Cette garde de Serris, d'une redoutable efficacité n'a à ce jour jamais connu la défaite. Cela renforce, encore un peu plus leur légende, écrite avec le sang de leurs adversaires qui imploraient leur pitié quand ils étaient vaincus.

Tissia n'a encore jamais affronté la garde de Serris malgré quarante années de service dans l'Armée d'Armali et de nombreuses batailles au cours desquelles elle a appris à anticiper les mouvements des troupes régulières ennemies. Mais, maintenant, elle reste dans le flou total en ce qui concerne la façon de penser des officiers de «la garde». Ne pas savoir comment cet ennemi, si particulier, va se comporter dans un combat de guérilla, c'est bien ce qu'elle redoute le plus dans les combats de ces prochains jours.

• suite chapitre 4*

Les cinq cents soldats pénètrent dans la forêt de Tarrya en marchant sur un sentier de terre assez large pour leur permettre de garder la même formation qu'avant. Ce lieux majestueux emprunt de sérénité, laisse les soldats de marbre. Ils ne prêtent aucune attention aux magnifiques paysages. Ni la végétation aux multiples teintes de vert, ni les arbres aux branchages feuillus qui s’élèvent haut dans le ciel, ni les gazouillis des oiseaux qui chantent les louanges de ce lieu enchanteur n’attirent leurs regards ou leur fait tendre l'oreille. Ils se contentent d'avancer toujours plus profondément dans la forêt, les rapprochant un peu plus de leur ennemi. Ils ont envie d'en découdre, de venger leurs sœurs de la 6éme Armée et l'outrage que leur a fait Serris en foulant le sol de la république d'Armali avec de viles intentions.

-On y est ! Indique la Générale à Tessa.

D'un signe de la main, la Générale fait stopper les cinq cents soldats. Tous les officiers de compagnies la rejoignent en tête de colonne. Ensemble, ils revoient tous, une dernière fois, le plan de bataille puis chacun se sépare. La compagnie de Tessa reste sur place pour attendre l'arrivée des troupes de Serris. La compagnie d'Héra reprend sa marche en parallèle du sentier, suffisamment loin de celui-ci pour pouvoir progresser sans se faire repérer et ainsi surprendre l’ennemi sur son arrière garde. Quant aux autres compagnies, elles reprennent également la marche mais elles s'arrêteront chacune à des endroits différents pour harceler les flancs des troupes de Serris. Celles-ci attaquées à l'avant et coupées de toute retraite à l’arrière, seront alors en difficultés. Si le plan de la Générale se passe comme prévu, ces attaques surprises et répétées, aussi brèves que brutales, causera la confusion dans les rangs ennemis et pourrait même engendrer la panique parmi les soldats ennemis.

Avant de partir la Générale s'approche de Tessa. Les deux Asari se font face. Elles ont participé ensemble à beaucoup de batailles mais celle qui va se jouer maintenant, sera sûrement la plus violente de leur existence. Et la peur que l'une d'entre elles meurt durant ces combats reste présente. La vie d'une soldate en ces temps troublés n'est jamais très longue. Alors elles prennent leur précaution. Elles se disent au revoir convenablement même si elles souhaitent, au plus profond de leur cœur, se revoir et pouvoir encore partager de bons moments ensemble.

Tissia prend la main droite de Tessa dans la sienne et la plaque contre son armure. Elle se rapproche d'elle et l'enlace.

-Bonne chance ! Dit la Générale à Tessa. Que la déesse soit avec toi.
-A toi aussi ma sœur.

Après avoir salué son amie, la Générale s'enfonce dans les bois avec la compagnie de Milana. Elle marche durant plusieurs heures et arrive au bord d'une rivière large d'une dizaine de mètres. L'endroit est un parfait camp de base. La générale envoie aussitôt un agent de liaison à une position bien précise. Tous les messagers envoyés par chaque commandant de compagnie se retrouvent à cet endroit pour prendre les ordres. Ensuite l'agent rejoint son camp de départ pour faire son rapport. De cette façon, les agents de liaison n'ont pas à mémoriser les différents changements d’itinéraires de chaque compagnie. Celles-ci quittent régulièrement leur position pour ne pas être repérées par l'ennemi. Ces messagers portent une lourde responsabilité sur leur épaules.

Les lanciers de la compagnie de Milana commence à installer le campement. Ils construisent des tables avec les arbres qu'ils abattent, montent de petites tentes qu'ils partagent à deux et vont même chercher du petit bois pour pouvoir faire du feu. Les soldat peuvent se permettre ce petit luxe en raison de la densité de la forêt et de la distance relativement éloignée de la route ou passera l'armée de Serris.

Milana s'approche de la Générale qui est perdue dans ses pensées. Elle la voie caresser les initiales qui ornent ses protège bras en argent. L'idée de lui demander leur signification ne lui traverse même pas l'esprit : « Il s'agit sans doute des initiales d'une personne qui compte pour la Générale » pensa-t-elle. Pour le moment, l'officier des lanciers n'a qu'une chose en tête : Arrêter les troupes de Serris et leur faire regretter d'avoir voulu envahir Armali. Elle gardera à l'esprit cette pensée jusqu'à ce que les derniers soldats ennemis aient quitté le royaume.

-Ça va bientôt commencer. Dit Milana.
-Oui, les troupes de Serris ont dû déjà pénétrer dans la forêt. Ce n'est plus qu'une question d'heure maintenant avant que le début des hostilités. Répond la Générale.
-J'ai hâte.

Tissia esquisse un sourire. En ce qui la concerne, elle aurait préféré éviter une guerre. Elle a déjà connu assez de batailles durant sa vie et vu assez d'amies mourir sous ses yeux. Elle sait aussi que ces conflits entre sœurs de Thessia, peinent profondément l'impératrice. Alors elle souhaite que ces carnages inutiles cessent vite et que la paix revienne dans le royaume.

Ça va commencer à chauffer
Inutile de te dire que c'est toujours aussi bon

Et on dit: "viles intentions"

Ça y est : l’échiquier et les pièces sont en place ...

La bataille qui s'annonce va être terrible j'ai l'impression (surtout que le rapport de force est inégale, et que l'armée de Tissia ne compte que sur l'effet de surprise) ...

Bon chapitre comme d'habitude (quoi qu'en dise Wetson avec les fautes ) : hâte de voir la suite ...

"Et on dit: "viles intentions""

C'est ce que j'ai écrit. Ou alors j'ai pas compris.

Mass Oui, c'est bientôt l'heure de passer à l'action.

Un grand merci à vos commentaires.

Ah, pardon, j'avais cru lire "villes intentions"

Bientôt des sushis bleus

Chapitre 5.

Tessa et sa compagnie préparent le terrain pour la bataille. Les soldates scient à moitié les troncs de plusieurs arbres qui bordent le sentier de terre. Quand l'Armée de Serris passera sur le chemin, les soldates n'auront plus qu'à les pousser pour écraser les troupes ennemies. Les arbres feront d'une part des blessées qui ne pourront plus se battre et d'autre part, ils bloqueront la route empêchant ainsi l'avancée de l'Armée ennemie.
La messagère, envoyée par Tessa au point de rendez-vous fixé pour tous les agents de liaison, il y a plusieurs heures, revient enfin.

-Alors ? Demande Tessa.
-Ils sont bientôt là. Les autres compagnies attendent que vous engagiez l'ennemie pour débuter les attaques de harcèlement. Dit l'Asari.
-Autre chose ?
-La Générale fait savoir de ne pas faire de prisonnière ; Laisser partir ceux qui se rendent en confisquant leurs armes et armures ; Laisser leurs médecins récupérer les blessées; Pas de quartier pour les autres !
-Très bien ! Reste bien hors des combats et soit attentive dans le cas où j'ai besoin de toi.
-A vos ordres, Capitaine.

« Pas de prisonnière », Tessa comprend parfaitement cet ordre qui peut sembler cruel. En fait, la raison est toute autre. La 1ère Armée manque de moyen. Les soldates trop peu nombreuses ne peuvent pas assurer la surveillance de prisonnières de guerre.

Tessa ordonne de ne plus faire un bruit. Quelque chose attire son attention. Toutes les soldates cessent immédiatement leur activité et font le silence absolu. La Capitaine entend le doux chant des oiseaux raisonner à travers la forêt ; De temps en temps, une branche tressaute sous le poids de l’animal qui se pose dessus ou lorsqu'il prend son envol. Le vent également joue sa mélodie en faisant bruisser les arbres tout autour de Tessa qui s'efforce de tendre l'oreille. Soudain, la Capitaine entend un bruit à peine perceptible qui s’élève loin sur la route. Des bruits de pas lourds et le cliquetis d'objets métalliques qui s'entrechoquent, semblent se rapprocher tout doucement. Il ne faut pas longtemps pour que l'officier comprenne de quoi il s'agit.

-Tout le monde en position ! Ordonne, Tessa.

Sans perdre un instant, chaque soldate rejoint son poste. La compagnie s’est scindée en deux groupes de cinquante soldates réparties de chaque côté de la route.

Il ne faut pas moins de trois longues heures avant que l'Armée de Serris rejoigne la position de la compagnie de Tessa. Les Asari, tapis dans les fougères regardent passer les troupes ennemies dans un silence absolu. Ces soldates qui marchent au pas cadencé, ignorent encore que la mort va bientôt surgir des bois.

Les Asari, dissimulées de part et d'autre de la route, sentent monter en elles l'adrénaline bien particulière qui devance un combat à mort. Elles serrent la hampe de leurs lances, pleines de rage, prêtes à faire regretter à leur ennemie d'être entrée sur leur territoire. Tessa, placée derrière un tronc d'arbre, fait refléter un miroir au soleil pour donner le signal du combat aux autres Asari, cachées de l'autre coté de la route.

Les arbres, à moitié sciés quelques heures plutôt, s’abattent alors sur les troupes ennemies dans un craquement de bois strident. Plusieurs soldates de Serris, surprises par le soudain chavirement de ces immenses arbres, sont immédiatement écrasées sous leur poids. Juste après cette première agression, les soldates de Tessa envoient leurs lances faucher les troupes ennemies. Après cette attaque à distance, elles sortent leurs épées du fourreau et brandissent leurs boucliers.

-Charger ! Hurle Tessa, la pointe de son épée en avant.

La légendaire garde de Serris est complètement prise au dépourvu devant cette attaque surprise d'une rare violence. Les soldates ennemies sont en désordre et n'offrent aucune défense digne de ce nom. Les boucliers s'entrechoquent ; Les épées fendent l'air et finissent leurs courses dans le corps de leurs adversaires. Elles hurlent lorsque leur chair rencontre la lame froide d'une épée ou d'une dague. Il n'y a pas de pitié. Les cadavres des soldates jonchent le sol et le sang détrempe la terre du sentier. Cette forêt, jadis un lieu de paix, vient d'être souillée à tout jamais.

Tessa se bat avec toute la force qu'elle possède. Aucune ennemie n'arrive à lui tenir tête. Elle fait virevolter son épée en fauchant toujours plus de vies. Pour le moment, ses soldates ont l'avantage. Nul besoin encore de battre en retraite. A travers la foule de soldates qui s’entretuent, elle aperçoit un officier de la Garde de Serris. Sa tenue particulière est facilement repérable durant les combats. Les officiers de Serris portent une armure en or et une cape rouge vif. Elle leur assure un certain prestige auprès des populations civiles des pays qu'elles envahissent mais fait également d'eux des cibles.

Tessa se fraie un chemin jusqu'à l'officier ennemie. Elle engage le combat la première. L'Asari de Serris arrive à contrer sans difficulté son attaque. Aussitôt cette dernière contre attaque mais Tessa esquive l'assaut. Elles sont toutes deux de forces égales. Un échange de coups violents d'épées s'ensuit. L'ennemie entaille le bras de Tessa superficiellement. La seconde attaque de l'officier de Serris fait perdre l’équilibre à Tessa. Elle tombe au sol et lâche son épée. Elle empoigne le bouclier d'une soldate mort. Elle le place, juste à temps, devant elle pour arrêter l'arme de son ennemie. Sans perdre un instant, elle sort sa dague du fourreau et la plante dans le mollet de son adversaire dépourvu de protections métalliques. L’officier de Serris tombe, un genou à terre, en lâchant son épée. Tessa se relève en gardant le bouclier dans la main. Elle donne un violent coup de genou dans le visage de son ennemie qui tombe en arrière. Elle abat ensuite le tranchant du bouclier sur la gorge de l’officier qui n’a pas le temps de réaliser ce qui lui arrive.

Tessa laisse tomber le bouclier maculé de sang et ramasse son épée. Elle jette un rapide coup d’œil autour d'elle et comprend que ses soldates commencent à perdre l'avantage. Elle ordonne alors, sans délais, la retraite. Ses troupes s’enfoncent dans les bois. La garde de Serris ne les poursuit pas, craignant un nouveau piège.

Tessa et sa compagnie rejoignent le point de repli fixé avant la bataille. Elle fait le compte rapide de ses troupes. Elle constate que douze de ses soldates sont manquants et que huit sont blessées. Sa compagnie s'est plutôt bien comportée lors de ce premier affrontement avec la garde de Serris. Elle lui a tenu tête et ,surtout, elle a stoppé son avancée, au moins pour quelques heures.

Tessa fait reprendre la marche à ses soldates pour rejoindre leur petit campement établi plutôt dans la journée. Elle fait également envoyer sa messagère pour rentre compte de la situation à la Générale. Quand les soldates arrivent enfin au bivouac, elles se laissent tomber au sol épuisées par le combat qu'elles viennent de mener. Les blessées, quant à elles, sont immédiatement soignées.

Tessa se nettoie le visage et les mains avant de s’asseoir sur un tronc d'arbre autour d'un petit feu dont il ne reste que les braises. Elle le ravive avec du petit bois entreposé juste à coté. Son armure, couverte de sang séché mêlé à de la poussière, ne laisse quasiment plus apparaître la couleur métallique de la cuirasse. Elle défait les lanières sur le coté et l’enlève. Sa tunique est trempée de sueur. La chaleur de la journée commence à s'estomper au fur et à mesure que le soleil décline dans le ciel. L’adrénaline et la tension dues au combat, sont retombées depuis longtemps. L'officier commence à sentir la fraîcheur de la soirée. Elle frissonne de plus en plus sous la petite brise qui lui semble être un vent glacial.

-Tenez ! Dit une voix chaleureuse.

Tessa lève les yeux et aperçoit une Asari vêtue seulement d'une tunique orange. Elle porte son épée à la ceinture et une petite besace en bandoulière. Elle lui tend une couverture avec un grand sourire.

-Vous devriez enlever vos vêtements et vous couvrir de cette couverture, le temps qu'ils sèchent. Dit l'Asari.
-Merci ! Dit la capitaine.

Tessa se lève et enlève sa tunique devant la soldate qui se retourne aussitôt, gênée. « Elle ne doit pas être dans l'Armée depuis longtemps pour avoir ce genre de réaction pudique » Pense Tessa. Néanmoins le fait qu'elle ait survécu au combat d'aujourd'hui, prouve qu'elle sait se battre. L’officier s'enroule dans la couverture et se rassoit sur le tronc d’arbre.

-Si vous voulez, je peux voir aussi votre blessure ? Dit la jeune Asari.

Tessa regarde son avant bras entaillé. C’est une blessure légère, le sang a, à peine, coulé. Mais la jeune soldate insiste pour y jeter un œil. Tessa finit par accepter. La jeune Asari nettoie tout d'abord la blessure avec de l'eau puis elle applique un baume qu'elle sort de sa petite besace.

-Voilà, avec ça, vous êtes sûre que ça va vite cicatriser ! Dit elle.
-Comment t’appelles tu ? Demande Tessa.

La question, tout à fait banale, semble réjouir la jeune Asari dont le visage s'illumine.

-Tanya Masya ! Chef.
-Alors, merci, Tanya ! Dit la capitaine avec un sourire.

First

Bon chapitre
Il y a eu des suchis au poulpe, kévin va être content

-Charger ! Hurle Tessa, la pointe de son épée en avant.

-ChargeZ

Mr Correcteur a encore frappé