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Sujet : Concours d'écriture n°8

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Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 07:56:03

Texte 1 : La Malédiction du Space Hulk "ANROL ANTHOLOGY"

Nous sommes le 41e millénaire, une époque de guerre troublée ou l'on ne sait jamais ce qui peu nous attendre .L'humanité entière est toujours a la recherche de nouvelles technologie, et une institution spécialisée a été crée dans le but de rassembler les technologies retrouvée dans les différents coin de la Galaxie .Cette institution, basée sur Mars, se nomme l'Adeptus Mechanicus, dirigée par les Hauts Magos, des personnages ayant vécu un âge qu'aucun homme ne puisse imaginer .Des artefacts sont très rare, mais surtout présent dans des vaisseaux fantômes nommés Space Hulks .Un Space Hulk a des proportions titanesques, car il est composé d'épaves dérivant dans la Galaxie depuis des centaines, voire des milliers d'années .

Dans le Segmentum Solar, un Space Hulk est apparu .Le Technoprêtre Danio fut envoyé avec le Croiseur Soyorn afin d'explorer l'amas de vaisseau récemment apparu .Une escouade de troupes de choc fut mise a la disposition de Danio, mais il savait bien que l'exploration d'un Space Hulk, aussi fit-il jouer ses relations avec son cousin, un inquisiteur de haut rang .Il obtint donc un détachement de Space Marine complet pour l'accompagner .

Sur le croiseur, le Technoprêtre cacha son excitement derrière le casque de son armure énergetique qu'il avait reçu de Marneus Calgar .Un cadeau pour ses services exemplaires lors d'une mission d'exploration .Il l'avait entretenue avec le plus grand soin, et s'est même refusé de l'améliorer de quelque manière que se soit .A ses cotés se tenait son cousin inquisiteur Theredias, a la mine impassible avec son armure réhaussée des sceaux de pureté avec le « I » de l'inquisition .

« En approche du Space Hulk .Que tous le personnel d'exploration se rende sur le pont pour abordage »

Les hauts parleurs diffusèrent le message dans tous le vaisseau .

-Maintenant il faut y aller, dit Danio qui brisa alors le silence .

-Rejoingnons l'équipe d'exploration .

Les 2 hommes quittèrent la pièce et s'enfonçèrent alors dans les couloirs du croiseur jusqu'à rejoindre le pont d'abordage au 3e niveau .Les space marines les attendaient déjà .Ils étaient tous présents .L'inquisiteur récita quelques litanies pour donner du courage et de la volonté aux Anges de la mort .A la fin de cette litanie, les space marines ainsi que les officiers en charge de l'exploration (c'est a dire le Technoprêtre et l'inquisiteur ) montèrent dans les capsules d'abordages .Ils embarquèrent sans bruit pour déjà se mettre dans l'ambiance .

Le silence pesant du Space Hulk fut interrompu lorsque les drilles d'abordage percèrent le blindage de ce qui ressemblait maintenant a un grand tas de ferraille désarticulé .La trentaine de Space marines se déploya pour former un périmètre de défense juste au cas ou … .Danio et Theredias débarquèrent a leur tour et se scindèrent en 2 groupes pour explorer une plus grande surface en moins de temps .Tous les Auspex s'activèrent et commença alors la lente exploration d'un amas de vaisseau .

La division sous les ordres de Danio partit pour s'enfoncer droit devant vers les entrailles de l'amas de vaisseau .Les couloirs étaient très étroit, et il leur fallut avancer pendant plusieurs heures pour que le couloir s'élargisse, et les space marines avancèrent par rangs de 4 .Un évenement imprévu arriva soudainement .Toute les lumières du Space Hulk mais aussi celles des spaces marines se désactivèrent, par manque d'énergie :

Que se passe t-il ?

Je sais pas, réponda le Techmarine, c'est comme si toute l'énergie des sources électriques a été pompée par une force inconnue, mais pas de l'ordre mécanique .Des perturbations psychiques, je ne voit que ça .

On reste en formation serrée tous le monde, lança Danio, il ne faut pas nous laisser surprendre .

J'ai un contact ! 3 échos ! Vitesse rapide ! Sa viens vers nous

Tous le monde en position !

Theredias partit avec ses hommes pour faire le tour du Space Hulk .Eux aussi n'eurent plus de lumière, mais c'était différent, car les lampes ont littéralement explosée, mais l'inquisiteur fit appel a la lumière de l'empereur pour éclairer les ombres .Une lumière blanche perça alors les ténèbres et ils continuèrent d'avancer avec comme seul source d'éclairage les pouvoirs de l'inquisiteur .Le seul bruit qu'on entendait était le grincement sourd et inquiétant du batîment errant .

- Inquisiteur !

Qui y a t-il ?

Je reçois une communication du Technoprêtre Danio .Ils ont un contact hostile .Ils sont sous le feu .

Par l'empereur ! Il faut les aider !

Inquisiteur ! J'ai un contact sur la gauche ! Une dizaine d'échos qui converge vers nous !

Une attaque en nombre ! Surement des Tyranides !

C'est alors qu'une créature a la musculature plus qu'imposante apparut sous les yeux des marines tactiques .Ils ne tardèrent pas a tirer et réagir face a cette nouvelle menace .La créature fut jetée a terre pour ne plus se relever .Mais la créature n'était pas seul, aussi lorsque près de 5 créatures apparurent en même temps, l'inquisiteur ordonna une retraite pour se replier sur des bases sures .Les marines ne céssèrent pas les tirs de suppression, jusqu'à ce qu'un tir de bolt perdu toucha une cloison de ce qui devrait être des systèmes de reffroidisssemnt, et aussitôt, plusieurs ennemis furent pris dans la glace que les marines brisèrent sans tarder .L'inquisiteur était en première ligne pour déchainer sa colère et sa rage .Soudain, aussi rapidement qu'elles étaient apparues, les créatures disparaissèrent .

-Victoire ! L'ennemi s'enfuit !

-Ce n'est qu'un répit, lança l'inquisiteur, elles se regrouperont en masse et nous attaqueront .Nous devons nous replier .Techmarine, un message de Danio ?

-Non, aucun depuis l'attaque .

L'inquisiteur fut soudain pris d'un charisme étonnant :

-Spaces marines ! C'est a nous de retrouver nos frères ! Si ils gisent sans vie, nous les vengerons par la Sainte lumière de l'empereur-dieu !

-Pour l'empereur et l'humanité !! clamèrent les spaces marines comme un seul homme .Ils se mirent en chemin, le coeur ardent et la foi dure comme le diamant .Mais les spaces marines ne savaient pas que les créatures les observaient, tapies dans l'ombre, et a l'affut du moindre geste capable de les informer des intentions des étrangers .Les spaces marines se préssèrent, sachant que chaque minute passé dans les couloirs pouvaient signer l'arrêt de mort de leurs frères de batailles .Un message radio fut capté par le techmarine qui s'empressa alors d'en informer son chef .Le message faisait état de perte sévère dans la division de Danio, et même la blessure de se dernier .L'inquisiteur était maintenant proche du point de débarquement .Une fois arrivé, il se pressa autour des blessés pour les bénir avant que certains aillent rejoindre l'empereur, et c'est alors qu'il croisa son cousin, qui heureusement, n'avais subi que des pertes légères, mais son armure était brisée .Le chef Techmarine arriva alors avec une armure énergetique ayant déjà servie, mais en bon état .

-Voici votre nouvelle armure Technnoprêtre, acquiesca le Techmarine .

-Je ne sais pas … répondit Danio, cette armure que je porte m'a été offerte par Marneus Calgar, et m'en séparer me fend le coeur .Je l'ai chérie durant toute ma carrière, je l'ai entretenue après chaque bataille …

-Danio, intervint l'inquisiteur, mon cousin, je sais que c'est dur de te séparer de cette armure, mais si tu veux te battre, tu devras l'accepter .

-L'inquisiteur a raison Technoprêtre .

-J'accepte, dit Danio, mais c'est a contre coeur .

-A la bonheur !

-Techmarine, emmene mon armure a bord du croiseur .Dès que cette mission sera finie, je me chargerai de la réparer .

-Il en sera fait selon votre volontée .

Une explosion coupa cours aux discussions .Les créatures étaient la semant la pagaille en faisant exploser les réservoirs de prométhium, éventrant le plastacier et la céramite des marines s'opposant a leur avancée .La vitesse d'action des créatures causèrent des difficultées aux soldats génétiquements modifiés, mais ils n'étaient pas pour autant sans ressources : sous les ordres de Danio et de Theredias, les marines dégoupillèrent tous ensemble leur grenades frags, et quand ils les lançèrent, une explosion aux proportions gigantesque ébranla légèrement le vaisseau alors que les détonations résonnèrent dans le Space Hulk tout entier .Après que la fumée soulevé par l'explosion se dissipa, les marines pouvaient apercevoir des moignons d'os et de chair déchiquetées couvrant chaque partie du sol sous leur pieds .Plusieurs des marines blessés tombèrent dans une sorte de comas suite a l'effort surhumain qu'ils ont fait pour se relever .Danio se sentait responsable de la perte des spaces marines l'accompagnant, et sa rancoeur lui donna l'ordre d'évacuer le Space Hulk déclaré « infiltré par la soulliure xéno » .Toutefois, l'évacuation ne rassura pas Danio qui cachait sa rancoeur derrière son casque .

-Je veux être le dernier a partir, sortit Danio .

-Tu es sur ?

-Oui, je veux me recueillir sur l'âme des morts .

-Comme tu veux …

C'est alors que Danio cria toute sa haine .Il fit alors ce que personne ne croyait comme un acte courageux ou suicidaire : il se jeta dans le tunnel le plus proche et son cri de haine se propaga dans tout les couloirs .Il cherchait les créatures dans leur repaires .

-Danio !!! Reviens !!!!

-Non seigneur ! Le retint un space marine .Il a fait son choix .Si il veut faire pénitence contre les créatures, c'est son droit .

-Je refuse de le laisser ici tout seul !!! appelez vos hommes et lancez une mission de sauvetage !!!

C'est alors qu'un message par radio fut transmis sur toute les fréquences:

-Mon cher cousin, c'est moi, Danio .Je refuse qu'on vienne me chercher .Ces spaces marines sont morts par ma faute et j'expierai mon péché par le sang .Ma foi est forte et je ne crains pas la mort .Je l'affronterai en face .

-Non Danio, ne fait pas cette folie !! Je t'en conjure !!

-J'ai fait mon choix …

On entendit alors le Technoprêtre crier a travers la radio .Tous le monde s'imaginait qu'il chargeait une horde de créatures .Personne ne parlait, captivés par le combat qu'ils entendaient, c'est alors qu'ils entendirent Danio crier un hurlement strident, comme bléssé mortellement, et plus aucun bruit ne fut entendu, jusqu'à ce qu'un cri de guerre strident se fit entendre par les oreillettes :

-IN DECATO IMPERATUM HERETICUM MORTALIS !!!

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 07:57:53

Texte 2 : Ce n'est pas une défaite !

Alors que le soleil s’endormait, lui, il se réveillait. Lentement, il remua les extrémités de son corps, il sentit progressivement le froid qui gelait son visage exposé et se rappela enfin de l’état dans lequel il était lorsqu’il s’était évanoui. Il y avait eut la course folle de la chimère dont les parois résonnaient encore sous les tirs denses de l’ennemi. Le bruit des détonations étouffé par les cloisons d’adamantium et enfin, l’explosion qui avait éventré le véhicule, jonchant les alentours des corps des malheureux Gardes Impériaux. Certains, comme lui, remuait encore, se traînaient sur le sol en gémissant, couverts de restes humains. La plupart étaient grièvement blessés, criblés des éclats minuscules du véhicule autrefois en très bon état. D’autres encore, achevaient de se consumer lentement en hurlant de douleur, blasphémant horriblement dans la douleur insoutenable qu’ils enduraient. Il avait alors vu les renégats s’élançant dans leurs rangs en jubilants, s’acharnant sur les corps des vivants comme sur ceux des morts. De peur, il s’était senti défaillir, et, alors que les brumes de son esprit s’épaississaient lentement, il avait compris qu’on le traînait sur le sol. « Peut être vers le pieu sur lequel sa carcasse couverte de sang serait empalée… » Avait-il pensé avec lassitude, presque sans se rendre compte de l’horreur de la situation.

Cependant, en voyant les visages mi-inquiet, mi-heureux de ses camarades rescapés qui le fixaient avec beaucoup d’attention, il du se rendre à l’évidence : les mains qui l’avaient saisis n’étaient pas celles des vils agents du chaos, mais plutôt celles des rares chanceux à avoir survécut à l’explosion de leur transport.
« - Vous revenez de loin, Sergent Banner ! déclara un des visages en souriant. Ça nous fait au moins un officier sur qui compter.
John Banner se releva lentement en se massant le crâne. Son esprit encore embrumé par le choc reçu et son évanouissement récent. Il visita le bâtiment délabré où il se trouvait en gémissant.
- Vous avez une sacrée chance de vous en être sorti sans aucune blessure ! reprit l’autre avec le même sourire, presque dérangeant. Je me demande même pourquoi vous vous êtes évanouis.
- Le choc sans doute, répondit quelqu’un dont Banner ne voyait pas le visage d’où il était. Allez, pousse toi un peu Charlie, laisse le respirer un peu.
Le visage de ce dernier disparu, et l’autre s’avança vers le Sergent.
- Alors, comment vous vous sentez ?
- Comme si un Leman Russ m’était passé dessus, répondit lentement John en soupirant. Situation ?
En quelque seconde, il était redevenu l’officier sérieux dont tous les hommes présents avaient besoin.
- Et bien… nous ne sommes que six. Sept avec vous.
- Et pour ce qui est de la position ?
- Je… je ne sais pas.
- Que voulez-vous dire Arthur ? Vous ne savez pas où nous sommes ?
- Tout parait bizarre dehors.
Il avait dit cela d’une voix absente, lointaine, en regardant l’horizon, fixant un point que lui seul pouvait voir.
- Comment ça « bizarre » ?
- Même le ciel est étrange... répondit-il, comme s’il n’avait pas entendu.
John se redressa rapidement sur ses coudes, il y avait dans cette voix si éteinte un quelque chose qui l’intriguait, et même, qui l’effrayait. Il vit alors que tous les hommes s’étaient tu, qu’ils avaient tous ce regard si lointain et perdu. Si innocent mais coupable à la fois.
- Vous devriez aller voir dehors Monsieur… proposa une voix qu’il ne parvint à identifier. »
Alors, tel un automate, il se releva et ajusta machinalement son uniforme sur son corps svelte avant de s’élancer d’un pas vif, mais incertain, vers la porte devant lui. Il leva les yeux vers le ciel.
Ce que Banner vit le glaça d’effroi. Le ciel, d’une noirceur si profonde qu’elle semblait insondable, descendait lentement vers la terre, comme une mâchoire se refermant inexorablement vers lui, vers eux. Vers l’humanité. Et de cet ensemble d’un noir si désespérant, d’obscurité si effrayante, tombait en une pluie discontinue des formes vaguement humaine. Et cette sombre averse partant du nord s’avançait lentement vers leur position, déferlant vers eux comme une vague qui emportait tout sur son passage. Il crut un instant entendre des cris vaguement humains s’élever de l’horizon ténébreuse. Était-ce son imagination, ou la preuve terrible de la nature mortelle de ce nouvel adversaire ?

Il resta muet de stupeur, les poings étrangement crispés, ses yeux allant du ciel lourd et sombre aux créatures démoniaques en jaillissant. Et soudain, il sortit de cette misérable torpeur, sûrement née d’enchantements chaotiques, et regarda ses hommes. Ils n’avaient pas bougé.
« - Il faut battre en retraite, chuchota-t-il. Il faut se replier ! et à nouveau, d’une voix plus forte : Il faut regagner nos lignes !
- C’est fini Sergent, il n’y a plus de lignes, plus de front, plus d’ennemi ni d’allié… la planète elle-même se bat contre nous… répliqua Arthur d’un ton las et fatigué.
- Arthur, vous êtes né ici, pas vrai ?
- Oui. Sur le continent principal.
- Comment était la planète, quand vous étiez jeune ?
- Verdoyante. Accueillante. Je me souviens des fruits exotiques que l’on pouvait facilement trouver dans le coin. Et puis, il y avait les femmes… - les yeux de l’homme se mirent à briller. – sans doute les plus belles de tout l’Imperium…
- La planète était riche ?
- Très riche ! s’écria Arthur, ses yeux lançant des flammes, reflet terni de la grandeur des souvenirs se bousculant dans son esprit.
- Et depuis que le Chaos est là ?
L’incendie de nostalgie se mua en seau de rage froide.
- La planète n’est plus rien… plus rien du tout… il cracha sur le sol en grognant. Tout a changé, le monde, la vie. Même les papillons pourraient être mortels maintenant. Autrefois, il y avait des parcs, des grands parcs de verdure. Et maintenant quoi ? Des champs de mines et des kilomètres de barbelés !
Autour de lui, les hommes s’étaient levés, les yeux rougis par les larmes de tristesse et de fureur qui coulaient le long de leurs joues. Silencieusement, sans même avoir à le dire, ils firent comprendre leurs approbations.
- Pour trente pièces de l’heure, on pouvait aller boire un cou avec ses amis. Et il y avait l’Université, les cours, les disputes et les bagarres. Et les filles – à nouveau, ses yeux brillèrent -.
D’un hochement de tête, plusieurs appuyèrent ses propos. La plupart des hommes se mordaient les lèvres pour ne pas sangloter. A cet instant, la voix de John Banner se fit entendre, grave, charismatique, convaincante.
« - Nous sommes pauvres et blessés, nos ennemis sont riches de leur victoire. Nos magasins sont vides, nos femmes meurent de faim. Rendons à notre planète sa prospérité d’autrefois ! Vous le voulez ? Nous le voulons ! Partons ! »
Et dans un grand cri d’approbation, les hommes le suivirent à l’extérieur. 
Le monde, les hommes, la planète, les cœurs. Tout, infiniment tout réclamait vengeance.

Cela paraissait impossible de voir, dans cette apocalypse de ruine, des silhouettes humaines allant au devant de l’ennemi. Pourtant, c’était le cas. Des positions abandonnées, des immeubles détruits, des avant-postes ravagés jaillissaient des hommes de la Garde Impériale. Fidèle à l’Empereur, fidèle à l’Imperium, et surtout, fidèles à leur planète à tous. Chacun, qui autrefois semblait fatigué et blessé, n’arborait que le masque de la haine et de la résignation. Aucun ne passerait la nuit et tous le savaient, mais c’était peut-être cela leurs seules vraies forces. Ils avaient déjà affrontés la mort, ils y avaient déjà survécu, et tous désormais, n’en avaient plus peur. Officier et soldat, femme et homme. Ils étaient tous égaux, tous égaux devant la fin de la vie. Les cœurs se gonflaient de fierté, de hâte. Les yeux brillaient dans le noir, les dents serrées, ils juraient déjà, maudissant l’ennemi invisible. Il était temps de se venger de tant d’humiliation, de massacre et de défaite. Temps de faire payer à l’ennemi ce que lui-même avait prélevé à la pauvre planète. Temps de punir sans aucune pitié les responsables de tant d’horreur et de blessures morales et physiques.
Les hommes partaient en guerre, la planète aussi. Mètre après mètre, quartier après quartier, les rangs des justes grossissaient. Déjà, les hommes désactivaient les sécurités de leurs armes, encastraient de nouveaux chargeurs dans leurs fusils. La guerre les appelait, la haine les encourageait.

Ils entendirent au loin les cris rauques de ce qu’ils allaient affronter, mais leur détermination ne faiblit pas. Au contraire, certains crièrent de joie à l’idée du combat qui s’annonçait. Où étaient passés les débris misérables de la Garde Impériale ? C’était maintenant une force fière et implacable qui marchait vers la guerre, et qui, malgré les uniformes déchirés et les armures abîmées, gardait tout le panache et l’assurance des recrues piaffantes.
« - Vengeance ! Vengeance ! clamait la foule. »
Et soudain, alors que la rumeur de la marche des démons gagnait en force, John Banner s’écria de sa voix de stentor :
«  - Halte ! 
Il y avait sûrement parmi la foule des officiers plus gradés que lui, mais ils ne se manifestèrent pas. C’est tout naturellement qu’il prit le commandement des ultimes combattants de l’Empereur.
- Formez la ligne !
Alors, comme un tout, ils obéirent en silence et formèrent la plus droite et régulière des formations de combat. Vieux, jeunes, femmes, hommes. Tous allaient se battre côte à côte. Les armes pointaient vers la même direction.
- Baïonnettes aux canons !
Ils s’exécutèrent avec ce même zèle qui caractérisait les condamnés à mort se préparant avant de pénétrer dans l’arène hurlante et impatiente. Au loin, dans les brumes que le soleil levant achevé de dissiper, la masse grouillante des ennemis approchait.
- Apprêtez armes !
Déjà, les cœurs battaient à l’unisson, déjà, les soldats n’avaient plus qu’une pensée en tête : Vengeance. Leurs regards, fiers et provocateurs sondant la foule de mutants s’avançant vers eux. Il y en avait des petits et des gros, des effrayants et des ridicules, des volants et des rampants, des beaux et des laids. Mais peu importait, ils les abattraient tous.
- Feu ! »
L’ordre coula de la bouche de John comme les lasers partirent des canons des fusils. Naturellement, avec grâce et facilité. Aux bruits des décharges des lasers vint s’ajouter le sifflement des lance-grenades et des lance-plasma. Immédiatement, le premier rang des ennemis fut annihilé, si violemment que même les plus audacieux des adversaires hésitèrent avant de reprendre la charge. Mais ils se reprirent, et, hurlant et grimaçant, ils poursuivirent leur assaut. Ignorant la douleur et la peur.

Les lasers abattaient, éborgnaient, déchiraient. Les lances plasma vaporisaient, grillaient. Les lances grenades déchiquetaient, détruisaient. Mais inexorablement, l’ennemi avançait, piétinant les corps des autres démons. Et soudain, alors qu’ils allaient atteindre la formation de Gardes Impériaux, des walkyries tranchèrent les nuages d’obscurité en mugissant, crachant des tonnes de plombs qui allèrent se déverser sur la masse désorganisée de mutant et d’autres aberrations de la race humaine. Les rugissements des turbines s’élevèrent au dessus de leurs têtes casqués, s’ajoutant aux sombres soupirs des armes lasers. Les visages des gardes impériaux s’illuminèrent, et certain levèrent leurs fusil, encourageant et saluant les vaillants pilotes de l’Imperium, maîtres des cieux, conquérants de la terre.

Ce fut la débandade. De part et d’autres, des cris s’élevèrent alors que les monstres rebroussaient chemin. Leur sang impur tapissant le terrain qu’ils abandonnaient en fuyant. Mais la vengeance des hommes ne faisait que débuter. En un cri de rage commun, ils s’élancèrent en avant.
« - Poursuivez ces chiens jusqu’en enfer s’il le faut ! hurla Banner. »
C’était là leur seule erreur. Alors qu’ils s’engageaient en courant dans les avenues tapissées des restes ennemis, ils virent soudain au loin briller des lumières étranges, qui semblaient se diriger vers eux. Comme un seul homme, ils se figèrent. Ils distinguèrent, à l’horizon, une Walkyries qui s’écrasa sur un des immeubles de l’avenue dans un fracas terriblement sonores.

John eut dans l’esprit l’image d’une gravure de légende, l’histoire de la Fureur Ardente, une créature de l’obscurité se nourrissant des peurs inavouées de l’homme en prenant l’apparence de grands chiens noirs et sauvages, dont la bouche semblait cracher des flammes. Alors, sans savoir pourquoi, il ordonna d’une voix tremblante :
« - Reculez ! »
Aux regards des hommes qui l’entouraient, il comprit qu’eux aussi avaient en tête les images de leur enfance narrant les méfaits de ces chiens, mi animaux, mi démons. Précipitamment, ils se replièrent, mais il était trop tard, beaucoup trop tard. Ils avaient tous signé leur arrêt de mort en contre-chargeant l’ennemi. Prit dans les ruines des fiers batiments impériaux, ils n’eurent le temps de reformer une ligne, et dans des rugissements effrayants, les chiens se jetèrent sur eux. Partout, les griffes et les crocs blessaient et déchiraient. Arrachant les membres de leurs pauvres victimes à grand renfort de cris et de grognements rauques.
Banner vit un homme se faire déchiqueter le visage à coups de patte. Banner vit un homme se faire arracher le bras par la mâchoire d’un des chiens démons. Banner vit sa mort arriver sous la forme d’une meute d’animaux meurtriers. Dans l’aube naissante, les dents des démons animaux devenaient brillantes, comme si elles étaient en métal. Leurs dos musclés couverts de pointes renvoyaient des reflets atténués de l’astre incandescent.

« - Ce n’est pas une défaite… s’entendit-il encore murmurer, alors que les griffes démoniaques réduisaient son visage en lambeaux rougeâtres et sanguinolents. »

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 08:02:37

Texte n°4 : Hérésie à la maison Doris

J'avais suivi sa trace jusque dans la cité ruche de Hyrenia, sur ce paisible monde impériale qu'était Zelyrius. Je me demandais bien ce qu'il pouvait bien vouloir à ce monde qui ne semblait en grand rien intéressant, mis à part d'abondante richesses minières, mais la position de la planète en plein Ultima Segmentum, relativement éloigné de l'œil de la terreur n'était pas des plus confortables pour mener des opérations isolées.
Tharasius était malin, ce sorcier hérétique a réussit à me semer une fois qu'il fut en ville, mais je ne tarderai pas à lui mettre la main dessus. En effet, j'étais passé alors quelques jours plus tôt consulter le gouverneur planétaire, une homme qui avait réussit à mettre au pas la planète avec le talent d'arriver toujours à se sortir des situations désespérées, que ce soit lors d'émeutes de la faim des las bas quartiers ou des raids de pillards orks organisés. J'étais venu me présenter à lui, moi, mes intentions et la potentielle menace de l'hérétique. Capitaine William Marxon, ainé de la haute famille impériale que sont les Marxon, ayant des relations avec la haute administration. Un nom que l'on porte fièrement, comme la tâche qui s'y rapporte. Je traquais donc Tharasius, sorcier du chaos ayant déjà commis plusieurs méfaits tout autour de moi, disparitions de nobles jusqu'à trafique d'arme, ce que l'on à jamais retrouvé. J'avais jurer en faire une affaire personnelle, et me voilà depuis maintenant 9 mois sur la piste de cet hérétique.
Le gouverneur se sentait honorer de ma présence, et me fit part d'un détail intéressant. Le sorcier avait déjà été aperçu plusieurs fois, et semblait faire partie d'un groupe plus important encore. Il semblerai que ce groupe ait des relations commerciales avec la maison Doris, une maison noble ayant plusieurs usines, toutes spécialisée dans l'armement. Ces usines avaient été très utiles lors des raids orks, pour fournir à la garde impériale l'armement apte à écraser les véhicule orks.

-Je ne pense pourtant pas que la maison Doris soit de mèche avec les hérétiques, poursuivit le gouverneur en écrasant son cigare dans le cendrier poser sur son bureau, moi même leur en est reconnaissant pour le nombreux service, et ils nous disaient toujours que leur actions n'avaient pour but que pour Le servir. Par l'Empereur, on les manipules ! Les hérétiques leurs achètent des armes, mais dans quel but ?
Capitaine William de la maison Marxon, je ne puis vous donner que cette piste. Cependant, le père de la maison, Alfred Doris a été assassiné il y a une semaine dans son jardin, alors qu'il discutait avec sa fille. Seule elle a mystérieusement survécu, mais elle semble presque amnésique d'après que ce l'on m'a dit. J'ai ouïe dire aussi que le cousin de la fille Doris était d'un habituel jaloux que se soit la fille Doris qui puisse reprendre le flambeau de son père. Ce garçon est venu expressément du secteur voisin où il est partit étudié suite à l'assassinat de son oncle. Il est venu "Soutenir sa cousine dans ses difficultés"..."soutenir" ? Je pense ce garçons personnellement hypocrite, méfiez vous en. Pour faire bref, la seule personne à qui vous pourrez vous adresser pour retrouver votre hérétique est la fille Doris, Selaine Doris, mais dans sa convalescence, elle ne risque de ne pas vous être de grande utilité.
-Merci de votre coopération gouverneur, j'espère pouvoir vous aider ainsi dans ma quête, et par la même occasion démontrer Sa supériorité. répondis-je.
-Une dernière chose... Si vous trouvez quelques informations sur ce groupe, je serai ravi que vous m'en fassiez part, je pourrai vous détacher quelques escouades de gardes impériaux.
Ce sera tout, Monsieur William Marxon, je vous souhaite un bon séjour dans Hyrenia.

Puis, je quittais là le gouverneur, et je demandais à ce qu'une voiture me soit préparer. Je pris alors le soin de m'habiller de façon plus noble, je comptais rendre visite à la maison Doris d'ici peu, et par conséquent, il me fallait être à l'auteur de mes hôtes. J'enfilais une cape sous laquelle je cachais tout de même mon épée énergétique et un pistolet laser. Mes recommandations suivies, nous partîmes depuis l'hôtel où j'avais élu résidence pour le manoir Doris. Ce manoir était à la fois surprenant et triste à la fois. Sombre froid, mais aussi colossale et dominant les autres maisons d'habitations nobles.
Je sonnais à la porte, et un majordome ne tarda pas à ouvrir.

-Vous désirez Monsieur ?
-Je suis Giles Gharius, envoyé par le Gouverneur pour prendre nouvelle de Mademoiselle.
-Veuillez me suivre, je vous prie.

Il était en effet hors de question, car si la maison avait des relations avec Tharasius, il se pourrait que ma proie apprennent ma présence ici et ne décide de fuir. Mieux valait une couverture pour éviter tout risque.
La majordome, après nous avoir fait traverser plusieurs salle extrêmement luxurieuse, m'emmenait auprès d'un homme assis derrière un fauteuil, travaillant sur plusieurs piles de feuilles.

-Monsieur, ce Monsieur que voici est envoyé par le Gouverneur pour prendre des nouvelles Mademoiselle votre cousine, dois-je laisser Monsieur discuter avec Monsieur ?
-Vous pouvez disposer. dit l'homme assis.
-Bien Monsieur. dit alors le Majordome avant de se retirer, refermant la porte par laquelle nous étions entrer, me laissant seul avec celui qui semblait être donc le cousin dont m'avait parler le gouverneur.

Cet homme n'était pas bien grand ni musclé. Il avait des cheveux blond, et des yeux d'un noir profond. Il me fixait avec une regard à la fois froid qui me glaçait jusqu'aux os, et à la fois supérieur et méprisant. J'inspirai un profond dégout à son égard, rien que de le regarder, avec son air si hautain et supérieur, mais je sentais qu'il y avait encore quelque chose qui me dégoutait plus que ça, mais je n'arrivais pas à dire quoi.

-Veuillez m'excuser, mais à qui ai-je l'honneur ? demandais-je alors.
-Horace Doris, neveu de Alfred Doris, et moi, à qui donc ?
-Monsieur Horace de la maison Doris, je suis Giles Gharius, envoyé par le gouverneur pour prendre des nouvelles de Mademoiselle votre cousine.
-Son état ne s'est gère améliorer depuis. Vous désirez autre chose ?
-J'espérai moi même pouvoir la rencontrer pour moi même en juger.
-Si vous le désirez, mais si je puis vous prévenir, Selaine est sujet à des hallucinations, crie à son secours et ne reconnait plus personne depuis l'accident.
-J'y prendrai garde. répondis-je, confiant.
-Très bien.

Il frappa dans ses mains, et une femme de chambre entra dans la salle. Le genre de femme impeccablement habillée, obéissante, et fière de son poste. Visiblement, la famille était encore plus riche que je ne le pensais.

-Je souhaite que vous ameniez Monsieur à Mademoiselle. dit mon hôte à sa serviteur.
-Ainsi soit-il.

On me conduisit alors à la chambre de la convalescente. J'entrai, et on refermait la porte de la chambre silencieusement. Selaine dormait, je me promettais donc ne pas la réveillée tant que ce ne soit pas elle qu'il le fasse. Je m'approchais du lit, et je découvrais l'ange qui y dormait. Ses long cheveux noir cernaient son doux visage. Sa beauté était presque envoutante, mais j'étais insensible à ce genre de charme depuis des années.
Elle ouvrit les yeux, et je me préparais donc à la fois à m'expliquer, mais aussi aux recommandations M. Horace. Elle semblait sortie d'un rêve agréable, que l'on quitte à la fois difficilement mais jamais brutalement.
Cependant, elle ne faisait que de me regarder de ses yeux bleu, comme hypnotisée. Son regard était celui d'un ange, à la fois innocent et charmeur. Je détachais légèrement mon regard, de peur que bientôt je ne succombe à elle.

-Mademoiselle Selaine, vous sentez vous bien ?

Elle ne répondait rien, comme si elle eut été muette, ou encore incapable de me répondre. Elle semblait perdue, puis ensuite affolée. Elle semblait chercher autour d'elle un quelconque appui.

-Calmez vous, je ne vous veux aucun mal. Allongez vous, puis dites moi ce qui s'est d'abord passé avec votre père, je pense peut être d'abord vous aider à régler vos problèmes.

La stratégie se devait de fonctionner. Si j'arrivais à la sauver de son mal, elle aurait une dette envers moi, et n'aurait aucun mal à me dire où se trouve ma proie.
Selaine m'obéissait docilement, comme une enfant. J'avoue avoir eut du mal, à ce moment là, à me dire que c'était elle la maîtresse de la maison et non moi.

-Je...je me promenais avec mon père dans le jardin. Tout à coup, quelque chose est apparu en dessous de nous, une sorte d'étoile à huit pointe. Mon père et moi nous sommes écartés, et là, quelque chose se forma au centre du cercle...c'est...c'était...

Elle semblait alors à bout de force, commençant à sangloter. Je supposais que cela à dû être une épreuve terriblement difficile à supporter ; ce qu'elle à dû voir la sans doute à jamais marquée.

-C'était...La fureur Ardente. Mon...mon père fut tués par la créature...sa dernière volonté fut que je fuis la "Fureur Ardente"...Mais je n'en avais la force, je me suis évanouie et puis, je me suis retrouvée ici...

Puis elle laissa échapper enfin toute sa tristesse. Je m'asseyais sur son lit, et elle vint se réfugier prêt de moi, tel une enfant ayant peur du noir. Je me passais ma main dans ses cheveux, lui murmurant que rien ne lui arrivera plus et qu'elle était enfin en sécurité. Seulement, là, elle reprit son récit :

-Non, je ne suis pas en sécurité ! Mon cousin...les domestiques...tous me veulent du mal ! Je le sens...
-N'ayez crainte. Cependant, il faut que vous me disiez où se trouve cette étoile à huit pointes. Je vous en prie, je peux vous aider.
-Elle...elle se trouve dans la petite cours, à côté de la fontaine...
-Très bien. Restez là, je reviens une fois que tout sera finit.
-Non ! me dit elle, restez avec moi, ils me tueraient !
-Vous n'avez rien à craindre, je vais sortir, et vous fermerez la porte à clef. Tenez, prenez mon pistolet laser, si jamais on venait à entrer, tirez !
-Je ne sais pas si j'aurai la force...
-Si vous voulez survivre.

Puis je lui donnais mon arme, et enfin, je quittais sa chambre. J'entendais alors le bruit d'une porte que l'on verrouille, elle suivait donc mes instructions. Je retournais donc voir mon hôte.

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 08:03:16

(suite du texte n°4)

-Monsieur a-t-il finit ? me demanda-t-il une fois que je fus entrer.
-Puis-je me rendre dans votre jardin pour signaler à M. Le gouverneur que tout va bien ?
-Certes, mais ne traînez pas trop.
-Je vous en remercie. M. Le gouverneur sera heureux d'apprendre que Mademoiselle va bien.

Je me dirigeais donc vers la porte menant au jardin, puis je sortais. J'avançais un peu pour me mettre à l'ombre des arbres, caché. Je sortais alors mon vox, puis je me branchais sur le canal du Gouverneur. Je réclamais alors une valkyrie ainsi que six troupes de chocs donc quatre dotées d'arme de corps à corps et l'une avec lance plasma. Je restait méfiant de tout potentiel danger. Le Gouverneur n'eut aucun mal à céder à ma demande, sans doute par l'honneur que cela lui apporterai de m'aider.

Je me dirigeais donc vers l'endroit indiqué par Selaine, mais je n'y trouvais rien. Strictement rien. Mais je ne demeurai pas décourager, cette découverte serait la clef qui me mènerait à Tharasius. Je vis arriver la valkyrie, qui se mit en position stationnaire au dessus de moi, laissant descendre par échelle les hommes que j'avais demandé. C'est alors que la poussière soulevée par la l'arrivée de Valkyrie avait révélée une forme dans le sol, une sorte d'étoile. J'ordonnais donc à l'aéronef de survoler plusieurs fois la zone. Bientôt, la marque du Chaos était enfin visible.

-Par l'Empereur ! C'est une véritable hérésie ! lâcha un de mes hommes.
-Et nous pouvons y mettre un terme avant qu'elle ne commence.

Puis, je vis arriver M. Horace et une dizaine de domestique. A la vue de cet attroupement que je trouvais grotesque, je venais de comprendre le fin mot de cette histoire.

-Vous ne vous mettrez plus jamais en travers de notre chemin William Marxon, dit Horace d'une voix méconnaissable, qui semblait se réfléchir sur les arbres et murs de la demeure pour un effet d'écho.

Puis, le groupe fut embaumé de flammes, puis elles se dissipèrent, laissant apparaitre nos adversaire.
Les domestique était des hérétiques déguisés de toute évidence, ils contrôlaient donc la maison Doris, voilà pourquoi le manque de réaction face à un potentiel commerce avec des hérétiques du chaos.
Horace n'était absolument plus Horace. Non, maintenant, c'était une créature à la peau rouge sang, de grandes cornes, un troisième bras, une épaisse armure, des yeux de lave et une impression de chaleur indescriptible se dégageait de lui, donnant un effet de contraste comparé à ce qu'il était avant.

-Je suis la Fureur Ardente, votre Bourreau et bientôt celui de ce monde. Les dieux noirs se délecteront de votre âme ! Attaquez ! Des Crânes pour le trône de Crânes maintenant !

Puis ils se lancèrent à l'assaut. Me retrouver, moi et quelques troupes de choc face à des horreurs du chaos me rendait mal à l'aise, comme mes hommes. J'avais encore un plus fort dégout pour cette Fureur Ardente qu'avant, et je comprenais maintenant pourquoi. Mais il fallait maintenant se battre.

J'embrochais un hérétique, tendis que mes hommes engageaient les autres. La fureur ardente se rapprochait de moi. Je changeais donc de cible pour me concentrer sur la créature, les troupes de chocs ne devraient avoir aucun problème à tuer les hérétiques. Mon adversaire sortit alors une épée colossale enflammée. Je n'avais pas intérêt à être toucher, sous peine de devenir un torche humaine.
Je frappais le premier, ce qu'il esquiva. J'enchainais et visant les jambes, espérant le faire tomber. Cependant, il le vit bien évidement, et d'un mouvement de bras, je fus projeté en arrière pour retomber mollement sur la poussière. Je me relevais aussitôt, et j'aperçus trois hérétiques avec des fusils tenter de se désengager du combat pour se diriger vers la maison. J'ordonnais à la Valkyrie qui était restée en arrière, ne pouvant intervenir sans nous blesser, de faire un feu de barrage pour empêcher les fuyards de rentrer dans la demeure. La valkyrie s'exécuta, et les hérétiques furent bientôt contraint de reculer. Aussitôt, je criais au deux troupes de choc avec arme à distance d'ouvrir le feu sur ces hérétiques, puis je retournais combattre la Fureur Ardente, qui venait d'enflammer l'une de mes troupes de choc.
La créature m'engagea alors, donnant des coups à une vitesse frénétique, mais soit je les esquivais, soit je les parais. Enfin, il commis l'erreur de regarder combien de ses hérétiques étaient encore debout. Je coupais alors un de ses bras, puis l'autre. Il ne lui en restait alors qu'un, où il tenait son épée. J'entaillais ce bras, puis d'un mouvement vertical, je frappais ses doigts de sorte à ce qu'il lâche son arme. Celle ci vola à plusieurs mètres. "Horace" rugissait de douleur, puis me donna un coup de pied de le ventre qui me coupa le souffle puis reculer de quelques mètres, mais je chargeais de plus bel, et j'enfonçais mon épée de son ventre. Je reculais alors, contemplant mon "massacre". La fureur Ardente tomba lourdement sur le sol.

-Nous...nous nous reverrons...Tharasius m'en fera ce plaisir...et je vous tuerais Marxon !
-Peut être un autre jour, voudrez vous mon cher. répondis-je avant d'enfoncer mon épée plus profondément.

Il expira alors.
Je n'avais perdu qu'un homme, tous les hérétiques étaient morts, couvrant le sol de leur sang impur. J'ordonnais que l'on brûle les cadavres, puis je me préparais à aller annoncer la nouvelle à Mademoiselle quand celle ci parut dans le jardin. Elle courra vers moi, puis se jeta dans mes bras. Cette chaleureuse étreinte dura plusieurs minutes, puis elle dit :

-Merci, vous m'avez libéré d'un énorme poids, j'ai une dette envers vous.
-Selai...Mademoiselle, je n'ai fait que mon devoir. Cette hérésie ne devait avoir lieu. Dîtes moi, que savez vous d'un certain Tharasius ?
-Je ne sais pas grand chose sur lui...seulement qu'un homme de ce nom demandait à ce que des armes soit livrée dans le col Ghardf, dans les montagnes.
-Mademoiselle, nous reparlerons de tout ça demain. En attendant, reposez vous.
-William Maddox, une dernière chose...appelez moi Selaine.

Puis elle repartit vers ses appartement désormais désertés d'une grande partie de son personnel, dans une démarche à la fois rassurée et joyeuse. Je trouvais ce changement brusque de comportement étrange, mais je comprenais malgré tout : avoir affronter de tels épreuves puis voir ce fardeau s'envoler doit être une bénédiction, mais je pense bien que Selaine commence à me considérer comme plus que son sauveur, cela m'inquiète un peu.

Je soupirais, puis j'approchais du cercle à huit pointes. J'entendis une voix se lever dans ma tête, murmurant milles promesses de pouvoir, gloire et richesse, mais aussi ma vengeance. D'un mouvement horizontale du bras, je disais que cela suffisait, puis j'ordonnais à mes hommes d'effacer la marque puis retourner porter la nouvelle au gouverneur. Quand à moi, je rentrais dans le manoir, pour pouvoir poser bientôt plus de question à Selaine. Tharasius serait bientôt à porter de moi, enfin je saurai ce qu'il fabrique, enfin je mettrais un terme à ses méfaits. Je sentais tout de même que de nouveaux protagonistes entreraient bientôt en scène. Je confirmais bientôt cela, en voyant un aigle d'acier marqué d'un "I" se diriger vers le palais du gouverneur.

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 08:10:52

A vos urnes messieurs ! :)
Je vous rappelle le système de vote :

"Votes : Chaque votant dispose de trois points (ou peut être deux selon le nombre de participant), il peut les disposer dans les textes qu'il souhaite, après une argumentation minimum."

____________

:globe: Texte n°1 : 0 pts

:globe: Texte n°2 : 0 pts

:globe: Texte n°3 : 0 pts

:globe: Texte n°4 : 0 pts

:globe: Texte n°5 : 0 pts

:globe: Texte n°6 : 1 pts (tout les thèmes présent)

_______________

Si je vous ai oublié pour le bonus des thèmes, dites le moi :o))

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 09:22:51

Alors, il y a de la quantité, ça fait plaisir!

Texte 1: La Malédiction du Space Hulk "ANROL ANTHOLOGY"

Là en revanche il y a manque de qualité. La syntaxe et l'orthographe sont loin d'être parfaites et les descriptions sont vides. De plus les persos commes l'histoire est anti fluff avec une très mauvaise maîtrise du Mechanicum et une quête technologique absurde dans le sens où les protagonistes ne semblent même pas explorer. Et puis un technoprêtre qui appelle un inquisiteur à l'aide pour chercher du savoir...
Bref, je n'aime pas.

Texte 2: Ce n'est pas une défaite !

Déjà bien mieux, on retrouve des héros relativement attachants, une histoire simple mais bien maîtrisée, une bonne montée en puissance et un final tragique, bref, un bon texte agréable à lire.

Texte 3: De vieux amis

Première chose: la forme. L'auteur semble ne pas avoir pensé que son texte ne serait pas présenté sous open office et du coup, c'est tout serré limite illisible. Faute assez grave a mon gout.
De plus, en plus de cet aspect serré on sent que l'auteur a en plus dû compresser son œuvre en zappant les descriptions et la profondeur des persos. En plus certaines fautes de conjugaison m'ont sauté aux yeux. Au final ce texte ne semble pas adapté à cette limite car il se retrouve trop dé-contextualisé.
Perfectible.

Texte 4: Hérésie à la maison Doris

J'aime beaucoup pour le coup. Histoire originale, personnages attachants, mystère sur leur véritable rôle, bref, très agréable. Quelques fautes de temps peut être une ou deux d'accords mais rien de bien grave.

Texte 5: Brume et Démon

Celui ci aussi est très bon. La psychologie des personnages est très bien rendue et l'exploit est réussi de faire un texte entier sans combat (enfin sans réel combat épique) un bel exploit.

Texte 6: Tombeau spectral

Court mais intense, un bon texte qui réussit à accrocher malgré l'absence de réels personnages. Pas grand chose de plus à dire.

Votes:
Texte 4: 1pts
Texte 5: 1pts
Texte 6: 1pts

Dark_Templar73 Dark_Templar73
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 12:10:49

Ptain ça me fait chier de voir tant de beaux textes ( surement ) en me disant que le mien n'en fait pas partie, ouais je me dégoute un peu pour le coup, j'suis désolé :snif2: .
Je lirais ça dans la journée ou demain.
___________________________________

Wer wartet mit Besonnenheit, Der wird belohnt zur rechten Zeit, Nun das Warten hat ein Ende, Leiht euer Ohr einer Legende !!!

Milleuros Milleuros
MP
Niveau 11
31 mars 2010 à 13:36:42

Quoi, Dark Templar n'a pas réussi à poster de texte ? :ouch:
J'en reviens pas :snif2:

Sinon, pavé césar. Je lirai ça dans la journée :rouge:

Lupercal_06 Lupercal_06
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 13:43:59

Moi aussi. J'ai commencé, mais le premier texte m'a un peu... 'fin voilà quoi :(

Jerry de dark tu t'es zoned 0.0 :rire: :noel: Dommage :(

_________________________________________________

L'heure est venue de repartir en guerre, de faire trembler l'univers au nom d'Horus. Pour le Maitre de Guerre !

Dark_Templar73 Dark_Templar73
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 13:54:18

Bof, le truc c'est qu'en fait, je me met au défis de faire ces textes en un temps record. Histoire de me tester, quoi. Mais là, l'idée n'a pas aboutis. Tant pis, je le finirais peut être, et je le posterais comme une nouvelle.
Puis je crois que mon niveau à sérieusement baissé, d'habitude j'écrivais mon texte en une demie heure, là une heure vingt ne m'ont pas suffis.
___________________________________

Wer wartet mit Besonnenheit, Der wird belohnt zur rechten Zeit, Nun das Warten hat ein Ende, Leiht euer Ohr einer Legende !!!

Zylvos Zylvos
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 14:16:21

Je lirai ça durant mes soirée, pas trop le temps dans les journées. :(

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
31 mars 2010 à 15:15:11

Petite MaJ, faite voter des gens ! :hap:

:globe: Texte n°1 : 1 pts (tout les thèmes sont présents)

:globe: Texte n°2 : 0 pts

:globe: Texte n°3 : 0 pts

:globe: Texte n°4 : 1 pts

:globe: Texte n°5 : 1 pts

:globe: Texte n°6 : 2 pts

Borlan-Arrivalt Borlan-Arrivalt
MP
Niveau 12
31 mars 2010 à 15:27:13

"Cacha son excitement" :rire:
Chaud le premier texte :hap:

MadamJesus MadamJesus
MP
Niveau 8
31 mars 2010 à 15:28:07

PAVAY CAYZAR :hap:

Bon, j'en suis au troisième texte... je vote dans la soirée !

MadamJesus MadamJesus
MP
Niveau 8
31 mars 2010 à 15:33:07

Sorry pour le double post mais

Borlan => No moquerie s'il te plait. Il a eut le courage de participer, et c'est bien le plus important. A nos débuts, on écrivait pas mieux, voir même pire que ça. De plus, c'est un concours ici, l'ambiance doit rester fair-play. :)

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 15:51:25

J'ai trouvé à me plaindre! :noel:

Le point bonus pour les quatre thèmes. Cela à certes été défini comme tel dans le règlement mais je trouve que c'est vraiment peu justifié du fait que beaucoup de textes se contentent de mettre le nom du thème en question et paf ils gagnent un point bonus.
Dans le même sens, tous les textes peuvent prétendre en jouant sur les mots avoir tous les thèmes sauf technoprêtre qui est absent du texte 2 et du 4 mais on peut tout à fait dire que le texte 3 et le 5 possèdent eux aussi tous les thèmes. On peut aussi imaginer sans problème qu'un des survivants du texte 2 est un technoprêtre et que donc il y a tous les thèmes...

Si les thèmes avaient réellement été fouillés dans les deux textes qui ont reçu les points bonus je n'aurais pas grogné mais la vengeance (et même l'exploration en fait) je ne la voit pas dans le texte un.

Enfin bon, j'aime bien me plaindre pour rien dire et le texte 6 mérite bien son point bonus mais je tenais tout de même à signaler que cette règle peut facilement pousser à l'abus. :(

MadamJesus MadamJesus
MP
Niveau 8
31 mars 2010 à 15:53:58

Au pire... osef. On va pas changer la règle maintenant, il aurait fallu dire ça au début. Mais au pire, pour le prochain concours, on verra ! :oui:

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
31 mars 2010 à 16:22:09

Je viens de survoler à nouveau le texte un et je n'y voit aucune mention de Fureur Ardente. Possible que je l'ai zappé mais j'ai pas l'impression... de même niveau vengeance... il y a que dalle... du coup je dit soit tous les textes ont le un point, soit lui ne l'a pas car pour le coup le bonus n'est aucunement justifié :(

MadamJesus MadamJesus
MP
Niveau 8
31 mars 2010 à 16:30:52

Ouais, c'est sur. Pour ma part, j' ai lu que les trois premiers, donc je peux seulement dire que je partage ton avis sur le texte 1 :oui:

Pour le prochain concours, il faudra surement changer certaines règles... avis au futur gagnant !

Milleuros Milleuros
MP
Niveau 11
31 mars 2010 à 18:01:48

Ouay c'est vrai, pour mon texte (je ne révèle pas), trois des quatre thèmes sont "présents", et je peux sans nul doutes jouer sur les mots pour faire venir le quatrième :p)

Ca va, je lis :fou:

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