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Sujet : Re : Concours d'écriture n°6 :

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Gantz_Baal Gantz_Baal
MP
Niveau 8
01 octobre 2009 à 01:03:04

On parlait (et critiquait) de l'importance d'obeir au réglement, car c'était l'interet meme de ce topic, d'où le titre "concours" qui stipule un jeu basé sur des gagnants et perdants participants et obeissant aux règles imposées. Plusieurs (beaucoup) de textes ont été disqualifiés car ils n'obeissaient pas à la règle de limite de mot (1 500 à 2 000) et de par l'importance du réglement aucun changement n'a été opéré. Mais pour le problème des retardataires, qui ont, qui plus est, eu une durée augmentée (je crois) pour envoyer leur texte par rapport aux précédents concours, un changement est opéré et la durée est (grandement) rallongée. Non pas que je sois impatiente que mon texte soit posté, seulement que ce changement affecte tous les écrivains (contrairement à celui imaginable pour la limite de mot) mais aussi que certains paricipants (moi, peut-être suis-je la seule) se sont dépéchés d'envoyer leur texte, sans y travailler d'avantage car le temps ne le permettait pas, et d'apprendre que le postage est décalé m'a un peu... contrarié.

Enfin bon, voilà un bien grand post pour pas grand chose, désolé :ange: mais ça m'a un peu énervé, les modifications à moitié c'est pas mon truc^^

Gulli, je suppose que tu as fait cela pour ne pas perdre d'avantage de participant, c'est compréhensible, mais tu ne dois pas tenir compte de ce genre de chose, seulement arbitrer et imposer fermement ton réglement (oupas :noel: )

Bonne chance à tous les participants, et n'oubliez pas albericus et inquisiteur, qui ont fait de magnifiques textes :-))) .

Dark_Templar73 Dark_Templar73
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 11:22:04

Je sais, Gantz, mon premier retard est entièrement ma faute, et j'assume, je n'ai aucune excuse.
Malgré tout, je ne rendrais pas de texte. Un peu égoïste de ma part, et tout ce que vous voudrez. Je ne vais pas, et je n'ai pas à me justifier, du moins ne le ferais pas tout de suite, je manque de temps.
Si certains comprennent, j'ai failli ne pas organiser le 4ième concours ( je crois que c'était lui ) pour des raisons plus ou moins similaires.

Je risque également de me faire plus rare que jamais sur le forum, au moins pendant un certain temps.

Je tiens tout de même simplement à m'excuser, même si ce n'est pas très viable.

Longue vie au forum, je vous aime tous les gens !
___________________________________

"J'ai creusé ma tombe en ce lieu, et c'est ici que je triompherai ou que je mourrai !"

Milleuros Milleuros
MP
Niveau 11
01 octobre 2009 à 12:53:18

Erf ...

Bonne chance mec.

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 17:37:42

Texte 2 : Mes fils, je vais vous raconter une histoire :

Mes fils, je vais vous conter une légende. Cette histoire a traversé le temps et l’espace, les émotions et les sentiments, la sagesse et l’ignorance. Elle n’a pas seulement été vécue, elle a été aimé et crainte, maudite et adulé, raconté et oublié. Certain tentèrent de la glorifier quand d’autres essayèrent de la faire sombrer dans l’obscurité de l’oubli. Nombreux sont ceux qui voulurent empêcher ce récit d’atteindre sa fin mais le destin ne peut être affronté... seulement parcouru.

Les hommes vinrent sur notre terre, s’emparant de tout ce qui faisait la grandeur de ce monde, s'accaparants nos biens, massacrant les nôtres, détruisant notre futur, nous châtiant car nous n’étions pas des leurs. Pour justifier leurs actes de barbaries, ils ne combattirent non pas pour l’expansion de leur Empire, ni même pour le besoin territorial ou tout simplement pour le pouvoir, mais seulement pour la volonté de leur Maitre, leur Dieu, leur Empereur. Nous ne pûmes combattre tant de puissance, tant de volonté, tant de peur d’échec. La majorité des nôtres qui s’étaient sédentarisés furent anéanties bien avant que nous ne comprenions qui étaient nos agresseurs, subissant instantanément leurs bombardements orbitaux. Deux années de traque et d’humiliation suivirent leurs arrivés, cette étoile fut considérée comme propriété impériale peu après notre élimination "officielle". Pendant que nous étions massacrés, que nous nous enfuyons pour notre survie, ils commencèrent la construction de leurs immenses cités. Ils importèrent des civils appelés « colons » qui se partagèrent nos terres et détruisirent nos temples. Ils nous pourchassèrent jusqu’aux confins de ce monde, leurs puissantes armes rasants des montagnes entières pour débusquer une poignée des nôtres. Les miens étaient déterminés mais que faire face à autant de brutalité, d’agressivité et de violence ? Nous tentions des embuscades hasardeuses, des attaques nocturnes et des attentats minutieux, essayant désespérément de prouver notre volonté, mais nous demeurions lamentablement impuissants, maudissant notre faiblesse qui faisait de nous de futiles incapables essayant de guerroyer inutilement, notre désarmement n’étant qu’une excuse pour ces vains échecs infructueux. Nous pleurèrent et hurlèrent, nos actions stériles ne faisant qu’alourdir le savoir que nous détenions tous maintenant, nous savions que nous étions insignifiant, et cela nous rongea continuellement pendant des décennies.

J’ai toujours su que nous ne remporterions jamais ce combat, ce massacre. Mes larmes de désespoirs laissèrent place à une haine croissante trop profonde pour ne pas sombrer dans la l’instabilité mentale. Une colère qui consumait un être jusqu’au plus profond de son cœur, une rage qui brulait avidement toute logique pour laisser place à la l’immortelle démence, alliant troubles émotionnels et déséquilibre psychologique. Mon instinct de survie se transforma progressivement en folie obsessionnelle compulsive. La vengeance baigna mon être dans une noirceur qu’un humain ne peut supporter sans succomber à une crise digne de l’aliénation. Mon humanité disparue pour laisser place à l’effroyable névrose, je ne réclamais pourtant que le châtiment pour tant de monstruosité, je voulais seulement offrir une riposte digne pour un peuple exterminé. Nos représailles furent de plus en plus violentes, abattant non seulement leur caste guerrière appelée force de défense planétaire, mais supprimant également les soi-disant innocents qu’ils nommaient citoyens impériaux. Ils osèrent nous qualifier de barbares à l’instinct bestial, ils nous surnommèrent « dangereux sauvages »... Ils avaient raison, mais qui étaient-ils pour nous le reprocher ? La haine est un lieu où un homme qui ne peut supporter la tristesse se réfugie. Le chagrin est une dague qui a été aiguisé pour te frapper au cœur, jour après jour elle s’affute jusqu’à être assez tranchante pour t’emporter, mais voilà bien longtemps que nous ne dépendions plus de notre organe primaire... Nous n’étions déjà alors plus capables de raisonner ou d’aimer, seulement d’abominer et d’exécrer insatiablement. Malgré notre acharnement, notre nombre chuta brutalement au cours de leur seconde campagne d’extermination, nous obligeant à nous terrer sous les cavernes infinies parcourant ces régions sur d’immenses longueurs. C’est dans cette situation inhumaine que notre amertume n’eut d’égale que notre cruauté, ainsi la rancœur n’était qu’une petite étape sur le chemin de malveillance, nous ne voulions plus seulement nous venger, nous convoitions leur totale destruction, étions-nous ambitieux ? Peut-être, mais notre souhait n’avorta jamais.

Nous qui n’étions que de simples nomades, sommes devenus des tueurs avides de sang humain, des bêtes sans cœur ni âme, se nourrissant de colère et de fureur. Voilà des années que nous n’avions plus d’espoir. Les anciens de mon clan disaient qu’un homme qui en était dépourvu ne pouvait vivre en tant que tel, seulement à l’état de bête ou d’esclave. Ils avaient tort. Un homme peut aussi se nourrir bien plus abondamment de haine que des rêves ou d’espérances. Alors nous avons dégusté notre rage frénétique pour la transformer en rancune impérissable, nous avons haït la vie pour infliger la mort.

Nous découvrîmes plusieurs mois plus tard une nouvelle caste de chasseur obstinée particulièrement crainte chez les impériaux appelée « l’Inquisition ». Ces « inquisiteurs » cherchèrent sans relâche non seulement notre extinction mais aussi un secret, une histoire, un mal. Ils multiplièrent les exécutions publiques et les rafles, nous apprirent alors qu'il existait des individus aussi inhumains et abominables que nous même. Sachant que nous ne survivrons pas encore bien longtemps, que notre perte susurrait de doux mots à la mort, que l’étincelle de vitalité qui animait mon peuple était trop faible pour réanimer le brasier de notre pérennité, les derniers membres de ma race avaient décidé, ou plutôt nous avions décidé de réveiller le Monarque Des Etoiles. Shalesaera. C’est de ce nom que les vrais natifs de ce monde ont nommé l’Affamé Immortelle, des millénaires avant que notre race ne pose pied sur ces terres. Cette créature vivait dans le berceau de cette planète bien avant qu’elle ne porte un nom. Nous réveillâmes ce que les inquisiteurs craignaient tant, nous réveillâmes ce que la galaxie redoutait depuis l’éternité, nous réveillâmes l’endormi. Pour son éveil, nous avons parcouru des milliers de kilomètres avant d’atteindre le pôle nord. Nous perdîmes beaucoup des nôtres lors de ce voyage mais nous y étions préparés, quel mince sacrifice pour étancher notre animosité. Nous avons ensuite descendu cet interminable tunnel glacé pour nous enfoncer au centre de cette planète, pour trouver le Seigneur Des Mondes. Sur la centaine des miens qui s’enfoncèrent dans la terre, seul quatre arrivèrent à l’endroit désiré. Je ne peux expliquer avec des mots notre descente, j’hésite encore entre illusion et réalité. Le malin et le divin se mêlèrent dans une spirale magnifiquement destructrice. La plupart succombèrent à la folie ou au charme, à la douleur ou au plaisir, à la peur ou au désir.

Moi et mes trois derniers compagnons pûmes alors voir cette chose. Elle pénétra à l’intérieur de chacun de nous, se nourrissant de nos pensées, s’abreuvant de notre mémoire, dégustant nos connaissances et partageant notre colère. Elle vouait le même attachement que nous pour cette étoile, mais si nous avions su que notre fureur même la plus profonde n’était qu’une parcelle de sa rage, que son châtiment serait tel, nous aurions bien plus hésité. Elle rayia de ce globe toute forme de vie et de construction impériale, éradiquant tout sur son passage. L’Affamée dévora leur âme, ne laissant même pas pourrir leur corps. Elle extermina jusqu’à la moindre trace de leur passage, se délectant particulièrement de leur inquisiteur et de leur biens parfois impies. Le courroux de l’Immortelle ruina la beauté de la vie pour laisser prédominer la souillure de la mort. Nous perdîmes notre humanité à son réveil car elle souilla notre corps au plus profond de l’être. Elle créa dans le vide spatial des tempêtes gigantesques dont nous ignorions l’existence, empêchant toute arrivée extérieure sur l’étoile. Voilà l’histoire de ce que l’inquisition appelle la terre perdue, la terre qu’ils ont rayé de leur registre, la terre que le Chaos vénère et que les dieux craignent. Et vous mes fils, vous êtes les descendants des êtres maudits, vous êtes mes fils, et Shalesaera votre dieu. Un jour viendra où les tempêtes s’estomperont, un jour où d’autres poseront un pied sur ce monde, un jour où vous réveillerez à votre tour le Monarque Des Etoiles.

Mes fils, à vous d’écrire une histoire.

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 17:41:11

Texte 3 : Un coeur de pierre :

Jour 1

Je suis Inquisiteur de l’Ordo Herecticus. Il y a peu j’ai mis la main sur un ouvrage des plus étrange. Le livre est protégé par une gangue de poussière, mais sur la couverture de cuir s’étale en lettres d’ors « Légende ». Je ne doute pas un instant des noirs secrets qu’il renferme… mais poussé par une curiosité malsaine, je l’ai lu.

Il faisait nuit, la pluie battante avait transformé les sentiers de terre arides en chemins boueux où il était difficile de poser le pied sans qu’il ne s’engluât jusqu’à la cheville et ne se décolle avec un affreux bruit de succion. La course en était d’autant plus malaisée. Des forges infernales cognaient dans sa poitrine, répandant dans ses veines l’acier en fusion de la fatigue, martelant avec acharnement ses tempes, lui hurlant aux oreilles que même la plus infime perte de vitesse lui coûterait assurément la vie.

Le grondement du déluge et sa respiration bruyante occultaient tout le reste et l’empêchait de réfléchir convenablement. La peur et une angoisse sourde étendaient leur emprise glacée en son cœur, s’insinuant dans les méandres de son âme et semant le doute dans les tréfonds de son esprit. Derrière lui, un aboiement résonna dans le lointain. L’homme accéléra, un vent presque surnaturel lui fouettait le visage et le transperçait jusqu’à l’os. Ce vent mauvais le retenait et jouait contre lui, hululant des menaces dans les arbres, agitant les buissons, lui faisant croire à mille dangers. Un rire sardonique se dispersa dans l’air, le poursuivant sans relâche, un rire de dément plus terrifiant que les perpétuels aboiements qui lui vrillaient les tympans.

Un rocher, énorme, gigantesque, une masse presque rassurante, apparut à lui dans une vison onirique. Mais pour lui ça signifiait qu’il approchait, qu’il serait bientôt là-bas. Les jappements se rapprochèrent encore, il n’était que le gibier d’une immense chasse à courre, cruelle et inhumaine. La proie terrifiée, transie, tremblante de rage et d’effroi, d’un chasseur sans pitié. L’homme jeta ses dernières forces dans la bataille et força l’allure. Ne pouvait-il pas aller plus vite, était-ce là toute la célérité dont il était capable de faire preuve ? À quelle vitesse avait-il pourchassé ses propres victimes ? Combien en avait-il sacrifié pour Lui ? Brusquement il se revit, auréolé de gloire, vénéré par les siens, récompensé par Lui.

Faux rêves, sombres errances, il avait renoncé à toute cette sauvagerie… pour elle, pour elle il aurait défié son dieu, et l’avait fait. Il y avait huit jours et encore aujourd’hui, il maudissait ce nom honni, crachait sur les serments, vomissait des bordées d’insultes sur ses exactions. Il avait, pour elle, renié ce qui dans sa chaire demeurait gravé, marqué comme une bête au fer rouge. Maintenant il allait en payer le prix, celui du parjure et du déshonneur.

Mais il ne regrettait plus rien, elle lui avait apporté la paix, la renaissance, pour lui, l’impardonnable fut pardonné et le haït devint aimé. Il frissonnait toujours à chacune de leur rencontres. Devant lui le visage de sa tendre et douce flottait paisiblement, pour le guider. Ses yeux d’un bleu profond, celui de l’océan, calme et voluptueux l’encourageaient en silence, l’invitant à faire fi de toutes ses peurs, de ses doutes.

Dans un cri de fauve il allongea sa foulée, au mépris de son cœur qui menaçait d’éclater dans sa poitrine, peu lui importait, il avait gagné. Au bout du chemin, recroquevillé sur la berge où se déchaînait la fureur des flots impétueux, une frêle silhouette encapuchonnée attendait, le dos voûté par un fardeau et une peine indicible. Elle releva la tête et des ténèbres y dévoila un visage à faire pâlir les anges. À ses côtés, la beauté ou l’amour n’étaient que des mots vides de sens. L’homme ne ralentit pas et se jeta dans les bras ouverts et sans plus retenir son désarroi, il se laissa aller dans le creux de son épaule. Un réconfort à nul autre pareil, il était si bien, les épreuves des jours passés gisaient effacées et sombraient dans le passé oublié. Il soupira, il la sentait pleurer. À contrecœur il s’arracha de son étreinte, la pluie et le froid se saisirent de lui, la terreur revint au galop.

Sur le chemin il avançait lentement et sûr de lui, humant l’air, salivant du festin qui s’annonçait. Il grognait, hurlait et vociférait, la créature était si proche. Le jugement n’était plus, disparu, juste pour laisser place au châtiment et à son bourreau le plus zélé. Ce vent malin chuchota la plus horrible des choses prononçant ce qui devait être tu, Karanak… Rien ni personne ne pouvait le mettre en défaut et touts guerriers qui avaient déshonoré le dieu du sang devaient craindre son courroux.

- Ce n’est pas elle que tu veux, laisse-la !

La tempête emporta son cri, le démon continua d’avancer et d’un souverain mépris, ignora la bravade. L’homme empoigna une arme, un pistolet bolter récupéré il y avait si longtemps. Il tremblait, il ne craignait aucunement la mort, pas plus que la douleur ou simplement le fait de mourir. En réalité il redoutait qu’on fasse du mal à celle qu’il aimait plus que tout. Il sentait sa présence, réfugiée et accrochée à son bras, bravant les dangers avec lui. Cela lui redonna du courage, il pressa la détente, le projectile alla éclater sur la peau caparaçonnée du démon, qui ne daigna même pas réagir. Il tournait autour du couple qui de par sa proximité ne faisait plus qu’un. L’homme le suivait et continuait de braquer son arme, il n’osait pas tirer à nouveau, il craignait de déclencher l’ire de la créature.

La fille pressa le bras de son amant et le guida doucement en arrière, Karanak les suivit, gardant la même distance que d’un unique bond il franchirait aisément. Après quelques pas, les deux humains se retrouvèrent dos au pont qui enjambait le torrent bouillonnant. Le talon de la fille frôla la première planche, le cerbère laissa échapper une terrible et hypnotique plainte, lugubre et d’une poignante tristesse. Le couple se figea, le démon les approcha si près qu’une odeur de sang devint perceptible et monta au-delà du supportable. Karanak s’agita et fixa l’homme de façon déroutante, comme s’il voyait un mystère de lui seul décelable et renifla longuement l’air. Puis, le plus naturellement du monde, il s’assit et dévisagea le couple qui pensait vivre ses derniers instants. Ils reculèrent, le démon ne bougea pas d’un iota.

L’homme sentit comme un poids prendre lourdement son envole, tel un charognard qui le guettait depuis la nuit des temps. Il serra sa raison de vivre un peu plus fort, espérant lui communiquer l’amour débordant qu’il lui portait. Elle se rapprocha de lui, si cela était possible. Ils atteignaient presque le milieu du pont et Karanak les regardait toujours, imperturbable sous la pluie qui aurait noyé un poisson. La jeune femme s’autorisa un faible espoir et respira plus profondément, ils avaient franchi la moitié du pont. Il tanguait dans les flots tumultueux, un craquement sonore retenti et une poutre céda. Aspiré par le bas la fille disparue, engloutie par les rapides et les remous écumants. Sans plus réfléchir et à peine sa bien aimé avait glissé entre ses doigts qu’il se jeta à l’eau.

Une force surprenante le retint, accompagné dans un feulement lourd de menaces. Silencieux comme une ombre et plus léger qu’une plume, Karanak avait sauté sur le pont et retenait l‘homme de ses mâchoires, il le tira brutalement sur la terre ferme. Oscillant entre la folie et les abîmes de l’affliction il tenta de rejoindre le torrent et se tordait le cou en espérant apercevoir ce visage autrefois rayonnant, astre solaire de sa vie. Mais l‘impitoyable démon l’en empêchait, laissant échapper se qui ressemblait à s’y méprendre à un rire narquois.

Ce manège dura des heures, jusqu’au matin, épuisé et plus malheureux que les pierres, l’homme se laissa choir au sol et pleura sous l’œil hilare de Karanak. Il se passa des heures pendant lesquelles il n’avait même plus la force de bouger, respirer était un supplice. Chaque respiration avait le goût immonde de cendres froides et l’amertume d’un monde désormais sans attrait. Dans un état second, il porta son regard sur le monstre et le pria de le tuer sans plus tarder, mais l’intéressé l’ignora avec dédain. Dans un ultime recours il lui jeta des poigné de boue, espérant provoquer le démon. Hélas se dernier s’étira et bailla, il s’approcha de sa proie qui parut soulagée. Karanak colla une des ses gueules contre le visage humain et un souffle répugnant lui envahit les narines et se propagea à tout son corps. Interdit, il regarda ses mains qui prenaient une teinte pierreuse. Il ne pouvait plus faire le moindre mouvement mais vivait toujours et à jamais.

Le soleil était radieux, il ferait beau aujourd’hui, sur le chemin du pont, un démon trottinait presque gaiement avant de s’évaporer.

Jour 4

Il me fallut un moment pour retrouver ce que les autochtones appellent avec humour la « statue qui pleure ». On m’y a mené, elle est devant un torrent, sec maintenant. Ça ne ressemble pas à une sculpture. On dirait un homme pétrifié et prostré dans la terre, son visage est si triste. Je ne crois pas à un culte hérétique mais bien à un châtiment…

Jour 6

Je ne pouvais plus détacher mon regard de la statue, il me fait de la peine je crois. Je dois faire quelque chose. Je sais que j’ai aimé une fois, autrefois... peut être que je laisse mes sentiments obscurcir ma raison. Je suis perdu, je me sens abandonné...

Jour 7

Ma décision est prise, d’après les informations que j’ai réunie et les archives qui restent dans le village. L’hérétique endure son « tourment (si j’en crois la légende) » depuis plus de trois milles ans. Je sais qu’un être de son espèce mérite la damnation éternelle. Mais n’a-t-il pas payé sa dette ? J’ai choisi de m’en remettre au jugement de l’Empereur-Dieu.

Jour 9

Même ma rosette inquisitoriale ne fut pas assez convaincante pour m’apporter de l’aide dans la mission que je me suis fixé, j‘ai donc agis seul. J’ai détruit la statue, mais… Au premier coup de masse, une fissure est apparue et une sorte de brume s’en est échappée, la statue c’est désagrégée, il n’en reste rien, sorcellerie…

Jours 10

Je ne parviens quasiment plus à consigner les faits dans mon journal, une force maléfique m’empêche de quitter les lieux. Mon corps se durcit, semblable à du granit… puisse l’Empereur avoir pitié de moi…

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 17:42:32

Et enfin, texte 4 : SANS TITRE (pénalité de 2pts donc. Désolé)

Rien. Aucun son. Aucun mouvement. Aucune trace. Aucun bruissement ou craquement de branche. Pourtant j'étais là. Je fouler cette terre. Mes pas étaient rapides, légers, silencieux, on m'avais appris a ne laisser aucune traces et j'éxcellais dans cet art. Mes seuls empreintes était la pression que j'éxerçais pour changer de direction. Je m'arrêta un instant pour reprendre mon souffle, debout au milieu de la forêt, dans ma tenu verte du 101th régiment cadien. Le chaos de la bataille auquel j'avais fini par m'habituer avait laisser la place a une musique toute autre. Le calme. Un calme seulement rompu par les pas lourd de mes poursuivants et le cris des armes. Un bout de l''écorce de l'arbre à côté duquel je me tenais éclata, preuve d'un mauvais augure. Ils m'avaient retrouvés! Je me retourne et lache mon dernier tir avec le faible espoir que ce ne soit pas une balle perdue. Ma course éffrainée repris sous leurs cris et leurs insultes, j'entend ma mort se rapprocher, je sens déjà sa main glaçé serrer mon coeur. Pourtant je cours comme jamais, comme si je pouvais lui échapper. Des branches me fouettent le visage et font ruisseler mon sang par de nombreuses entailles, ma tenu est en lambeaux, déchirée en de nombreux endroits. Je rejoint une route qui sépare la fôret d'une autre, un garde est planté en plein milieu, et merde! Ses yeux s'ouvrent en grand à la vue de mes poursuivants:

- Hé toi! Arrête toi tout de suite! me lançe-t-il d'un ton qui se veux authoritaire

Je décide de jouer le tout pour le tout et le charge comme si j'allais défoncer une porte, mon bras en adamentium formant un demi cercle. Mon bras méchanique le percute et nous roulons tout les deux au sol. D'une roulade je me retrouve accroupi un genoux au sol pour ne pas perdre trop d'avance sur mes assaillants, le soldat lui gît au sol le souffle couper et s'agîte en hoquetant, j'aurais rit si je n'était pas dans une aussi mauvaise situation. A côté du garde repose son pistolet laser, d'un geste vif je m'en emparee avant de repartir à toute alure et de m'enfoncer dans la fôret. Je ne sais pas si ils me suivent, je suis trop térrifié pour vérifier, mes poumons sont en feu mais je continue de foncer à travers les bois, porter par la peur. J'entend le clapotis de l'eau! Un fleuve se dessine, je retire mon gilet sans césser de courir, passant à seulement deux pas je le lance dans l'eau, peut-être croiront t-ils que j'ai suivis son cour, sa peut marcher! Mais je reste sceptique. Et ma peur ne redescend pas, au contraire elle augmente encore.

Deux heures durant, je continu de courir, je ne sais pas si ils sont encore là, je ne sais pas si ils me traquent toujours, je préfère ne pas le savoir. Je sais que je dois fuir. Encore. Mais que fuis-je? Fuis-je la mort? Ou fuis-je les Hommes? Je croyais que je n'avais plus rien, pourtant il me restait encore la peur, la peur et la haine, la haine et la douleur. Je commençe a ralentir, mon coeur battait à mes tampes, juste ce "boum boum" incéssant. Je m'agenouille à côté de la souche d'un arbre centenaire et colle mon visage contre le bois. Il est froid et dégage une bonne odeur, il m'évoque beaucoup de souvenir, un en particulier. Un souvenir détestable. Que je hait. Que je ne peut pourtant pas oublier. Il est tout ce qu'il me reste d'elle. Mon bien le plus précieux. A sa simple pensée, les larmes me viennent. Ma rage revient. De colère, j'écrase mon poing fermé contre le bois qui cède sous le poid de mon bras bionique dans un horrible craquement.

-Pourquoi?! Pourquoi?! Pourquoi me l'avais-vous enlevez?! hurlai-je au ciel, comme si quelqu'un pourrait me répondre

Ce dernier restait sans couleur, noir comme mon âme, noir comme une personne qui porte le deuil, lui aussi porte le deuil de l'ange qui m'a quitter. Le ciel semble comprendre ma peine, il semble la partager. Et pendant, je ne sais combien de temps je reste là, la tête contre le bois. Ne bougeant pas, laissant couler mes larmes. Mes yeux se ferment petits à petits, mon coeur ralentit son rythme jusqu'a redevenir normal, à bout de nerfs je sombre dans le sommeil.

Elle est là, debout devant moi, avec son sourire en coins que j'aime tant. Je la connait depuis quatre mois, quatres mois que ma vie est déchirée entre la guerre et mon amour pour elle, je l'aime. Je le sais. Je caresse son corps. Nous sommes assis dans l'herbe, l'un contre l'autre, au pied d'un arbre qui nous cache du soleil couchant, teintant la ville d'une couleur orange tirant vers le rose. Je croise mes bras au niveau de son cou et cale ma tête dans ses cheveux châtain

- Je t'aime, lui murmurais-je avant de l'entrainer avec moi en arrière pour nous affaler sur l'herbe

- Je voudrais que tu ne reparte jamais. Au diable la guerre. Au diable l'Empereur. Juste toi et moi, dit-t-elle de sa voix fluette.

Elle pose sa tête contre ma poitrine, mon coeur bât fort, très fort. Elle se retourne vers moi avec un petit sourire, elle l'entend elle aussi, je le sais. Mes lèvres se colles aux siennes...

L'amour me permet de rêver. Mais la douleur me ramène à la réalité. J'ouvre les yeux et me redresse, endolori. Les événements me revinrent en mémoire. Je suis un paria, un vulgaire affront fait au Saint Empereur. Me voilà devenu se contre quoi j'ai lutter pendant tant d'année. Mais je suis traqué. De chasseur je suis devenu une proie. Une proie facile.

- Tu ne te cachera plus très longtemps sale traître! On va te débusquer et te faire expier ta trahison!

- Traitre! Traitre! Traitre! disent d'autres voix toujours plus proches

Je suis a bout, je sais que c'est la fin. Je ne peux plus continuer. Je lui ai déjà survécu assez longtemps. Je hait le sentiment de porter chaque jour ce lourd fardeau. Vivre sans elle me pèse. Pourquoi vivre si c'est pour la regretter? Je ne peut me résoudre a mourir. Je recommence a fuir. Courir pour avoir la vie sauve. Je ne vais pas me leurer, je sais parfaitement que je n'irait pas bien loin et que de cette traque ne résultera pas moins que ma mort. Malgré tout j'ai peur, peur de la mort. Mon corps agit tout seul, mon esprit lui repasse le film qui m'a emmener jusqu'ici.

Je marche le long d'un quartier d'habitation, je vais la retrouver. Mon coeur semballe. Mes mains sont moites. Vainqueur a l'épée, vaincu par un baiser, j'ai tuer en Son nom sans hésitation et je tremble devant une femme inoffensive. Plutôt ironique. J'arrive devant chez elle. La nuit est déjà bien entamée et seule la lune éclaire la rue. Des ténèbres monte un cri qui me glace le sang. C'est sa voix! J'ouvre la porte et m'enfonce dans les ténèbres, me fiant a ses cris. Ils viennent du premier. J'escalade les marches quatres a quatres avant de me planter devant la porte. Je tente de l'ouvrir mais elle me résiste. Alors que je prend mon élan, j'entend ce bruit que je reconnaitrait entre mille, celui d'un pistolet laser qui fait son office. J'esper me tromper. Je percute la porte qui s'ouvre a la volée et mes yeux s'écarquillent d'horreur. Elle est là, allongée sur le sol, a ce vider de son sang. Mon regard fais la navette entre son visage figé dans une expréssion de peur et l'homme qui se tient dans la pièce. Je le connais! Un sous officier un peu trop attiré par la beauté féminine. A peine tourne t-il la tête que mon poing vient s'écraser contre son visage. Un craquement écoeurant se fait entendre tandis qu'il s'écrase au sol et que son arme glisse sur le sol, je continu a le frapper. Mon corps irradie de fureur. Le faire souffrir voilà tout ce qui importe. Je l'ai frapper jusqu'à ne plus pouvoir lever le bras. Son visage ne ressemble plus a celui d'un humain. Je sais que je dois m'arrêter là, pourtant... Sa vie contre celle de Jessica, un prêté pour un rendu! J'attrape son pistolet avant de le mettre a genoux. Je tiens l'arme a bout de bras, le canon pointé sur son front, je ne ressens que la haine:

- Ne me tuez pas... Pitié... Pitié sanglote t-il

- As tu eu pitié d'elle quand tu l'as éxécuter?! hurlais-je de tout mon possible

- C'était... C'était... Un accident, pleurniche le sous officier Calaan

- Tu me l'as enlevé, je serais ton juge et ton bourreau ordure!

- Pitié...

- Tu ne mérite rien d'autre que la mort, lachais-je d'un ton glaciale en préssant la détente

Sa cervelle se répandit au sol dans un bruit spongieux tandis que la tristesse m'envahit. Je m'agenouilla auprès du corps et je laissa mes larmes couler. Je n'était plus rien. Mon monde était parti en fumée en l'espace d'une seconde.

La réalité me revint avec autant de force que le tir qui vient de me traverser le genoux. J'hurle de douleur et manque de m'éffondrer. Je reprend ma route en claudiquant. Je sens un liquide sur ma jambe, mon sang. Ils sont derrière, ils me rattrapent, j'entend leurs cris. Je pourrais sortir mon arme et vendre chèrement ma peau mais je n'en ressent pas l'envie, il y a eu déjà tant de morts, beaucoup trop de morts. Mon histoire touche à sa fin. Le dénoument est proche! Des rayons de soleil percent déjà la couche d'arbre. Je sors aveuglé, dans la lumière de l'après-midi. Le roulis de l'eau est audible, je suis au bord du gouffre et c'est pas une métaphore. Sous mes pieds la roche se finit en pointe, je me dresse sur son rebord et regarde des miliers de litres d'eau se déverser en contrebas. Alors c'est là que sa va finir?

"Et son corps, cédant sous les tirs purgatifs des pieux serviteurs de l'Empereur, disparut dans les flots tourmentés de l'hérésie." Putain que c'est mélodramatique! Je me retourne et fait face à la mort. La voilà qui arrive!

- Je penser pas que tu vendrais ton âme pour une promotion... , j'hésite longuement avant d'ajouter mon dernier mot, frangin

- Tu as trahi, tu n'est plus mon frère! me répondit-t-il d'une voix colérique

- On peut renier les liens du sang mais on ne peut pas les oubliers, tu restera a jamais mon frère.

Et toc!

- Pourquoi as-tu fait sa?! Pourquoi as-tu tuer Calaan?!

- Il m'a priver d'elle! Il me l'a arracher! Il méritais mourir! Ils méritent tous de mourir! L'Empereur lui-même ne pourrais racheter l'amour que j'éprouvais pour elle! Tu ne comprendras jamais Mathéo!

Mon frère sembla hesiter, il me regarde dans les yeux. Nous n'avons pas besoin des mots, on se connait par coeur. Un accord tacite se pass entre nous deux.

- Compagnons! En joue! hurla-t-il

- Oh non tu ne ne gagneras pas cette fois!

- Feu! dit mon frère en baissant la tête

Avant que les tirs ne partirent, je commence a reculer les bras en croix. Le sol disparait de sous mes pieds et je chute en direction de la cascade.

"Et son corps, tiré vers le fond par les mains chaudes de l'amour, disparut dans les méandres tortueux des sentiment."

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 17:45:01

Problème rencontrer :

Désolé, mais je me vois forcer de briser l'anonymat d'un des participants, ce qui n'autorise en rien les autres auteurs à révéler lequel est leur texte.

Milleuros, le texte que tu m'as envoyé est sous format "Open Office". Or, je n'ai pas ce traiteur de texte, so, je ne peux pas poster ton texte.
Si tu peux, postes le toi même sur le topic, ou renvoie le moi sous WORD.

Avis à tous : Tant que le texte de Milleuros ne sera pas poster, les votes seront suspendus. Evitez de poster pour rien sur ce topic, pour éviter qu'il y est des posts entre le texte numéro 4 et celui de Milleuros Merci :)

Désolé pour ce petit problème, j'espère qu'il sera rapidement régler...

Tchao.

Borlan-Arrivalt Borlan-Arrivalt
MP
Niveau 12
01 octobre 2009 à 18:06:17

Du lour, je voterai plus tard, une fois que j'aurais finit mes dvoirs :hum:

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 18:13:15

Je viens de demander de ne pas poster pour rien.
J'en profite pour poster le texte de Crom, qui apparement, n'avait pas été poster. (bug ? Oubli ?)

Texte 5 : Amour, Gloire et Folie ( :noel: )

Amour, gloire et folie

Qui suis-je ?...Je ne me reconnais plus...je ne suis plus le même. Que s'est-il passé ? Je n'arrives toujours pas à y croire ni à m'y faire. Comment ai-je pu en arrivé là ?! Celui que j'ai toujours aimé me traque à présent...Il me traque, cela fait plus de trois jours que je parcours le Royaume du Chaos pour lui échapper. Trois jours que j'évite monstres et immondices qui pullulent dans ces terres. Mais je sais qu'un jour où l'autre, ses sbires, ceux qui me servaient autrefois, me rattraperont, et me ramènerons aux pieds de mon ancien maître.

Trois jours que je parle tout seul. Mais tu es là toi. Mon subconscient. Celui qui me torture quand je dors. Qui me répète des mots douloureux jusqu'à ce que je me réveille en hurlant. Traître ! Pleutre ! Lâche ! Je t'entends même dans le monde des rêves tu sais. Je ne te crains pas, au contraire j'approuve ce que tu me dis. C'est vrai, je suis un lâche. Je pensais ma dévotion envers le Prince du Chaos inébranlable...Lâche !...Lâche lâche lâche ! Tu t'en souviens toi n'est-ce pas ? Oui, un subconscient sait tout logiquement. Tu te souviens de ce combat. De mon dernier combat. J'étais glorifié avant. Beaucoup se demandait comment un simple humain comme moi s'était attiré l'affection de Slaaneesh. Mes yeux vipéreux faisaient il n'y a que quelques jours trembler n'importe lequel de mes subordonnés ! Mais je n'étais pas assez fort...ce combat, dans les plaines aux pieds de la Forteresse d'Airain de Khorne...un combat de plus qui n'amènerait à rien. C'est ainsi dans les Royaumes du Chaos. Toujours et toujours des combats. Du sang, des morts, de la violence ! J'aime tout cela, je m'y plais, je suis dans mon élément. Ou plutôt, je l'étais. Je me croyais fort. Puissant. Inébranlable. Mais je ne suis qu'un misérable lâche...Un lâche ! En pleine bataille...le Preneur de Crânes m'a défié en duel. J'ai accepté, et je l'ai combattu ! Le combat a duré longtemps, mais je n'arrivais pas à prendre le dessus. Il faillit me tuer...et il aurait dû. J'aurais préféré que mon crâne ait rejoins sa collection plutôt qu'il soit encore sur mon corps en train de fuir à travers ce monde distordu. Oui, tu m'insultes encore. Lâche, pleutre, idiot. Oui, j'ai fui le combat. Et il m'a laissé partir, en me hurlant autant d'insultes que toi. J'étais rouge de honte devant les légions de Slaaneesh et celles de Khorne...avant, j'étais Raemos le Magnifique ! Le Glorieux ! Maintenant, je ne suis que Raemos le Pathétique, celui qui a fui un combat, celui qui a succombé à la peur, alors qu'il l'inspirait tant. J'ai subis ce que je faisais de mieux...la peur.

Slaaneesh avait mit sa confiance en moi. Je lui avais donné toute mon affection, tout mon amour. Tout ceux que j'ai tué étaient des offrandes à sa magnifique personne. Il me pourchasse maintenant. Il a envoyé ses meilleures cavalières, ses meilleures Veneuses pour me rattraper. Je ne leur échapperais pas longtemps. Leurs coursiers sont rapides, et ont déjà dû sentir ma présence il y a des heures.
Je voudrais en finir ici, maintenant. Et pourtant...quelque chose me retient à la vie. Je pense à ce qu'il y a après la mort...n'importe quel démon rirait de cette question, mais nous, les humains, nous n'en savons rien, et on se le demande tous. Peut-être que les âmes de tout ceux que j'ai tué se vengerons dans l'au-delà ? Au fond, je l'aurais bien mérité...Quand on y pense, tout les êtres humains sont les mêmes. On peut avoir eu une vie de massacres, de combats, de meurtres, et de violence, nos sentiments les plus archaïques finissent toujours par se faire sentir dans les derniers moments de notre vie. Cette peur...je ne savais pas ce que ça faisait avant. Au contraire, c'est moi, qui inspirait la peur. Je faisais quelque chose, sans même la connaître. Et à présent, c'est l'inverse...je ressens ce que je lisais dans les yeux de mes victimes, dans ceux de mes sous-fifres.

Je me rappelle encore quand j'ai embrassé la cause du Chaos...C'était un nouveau monde pour moi, et Slaaneesh m'accueillit en son sein. Beaucoup étaient impressionnés qu'un simple humain comme moi ait pu autant s'élever dans la société. A force d'implants, de dons, de mutations...je suis devenu plus qu'un simple humain. Humain...je ne le suis plus vraiment maintenant. Je suis autre chose, mais sans savoir quoi. Une abomination. Oui, une abomination, une horreur. Un monstre qui a voué sa vie au Prince décadent du Chaos, qui a voué sa vie aux meurtres et aux massacres. Mais ce que je suis me plait. Je ne saurais pas comment l'expliquer...j'aime être un instrument du mal, j'aime faire le mal autour de moi et répandre le malheur dans mon ancienne patrie. Mais qui suis-je, maintenant ? Maintenant que mon ancien maître veut ma mort ?

Je les entends déjà...les Veneuses de Slaaneesh...plusieurs jours qu'elles me traquent, elles doivent être folles de rage. Leur proie ne leur échappe pas aussi longtemps habituellement...Les voilà, sur la colline, au loin...elles m'ont vu, il n'est pas difficile de rater quelqu'un dans ces plaines verdoyantes, domaine de mon ancien maître...Plus rien ne sert de courir. Je vais les attendre ici...tu entends ? Mon moi intérieur ? Ma conscience ? Tu vas avoir ta vengeance. Oui, le lâche dans lequel tu t'abrites va recevoir sa punition...
Les voilà maintenant toutes proches...elles m'encerclent. Elles ne sont qu'une vingtaine...je pourrais toutes les tuer !

Mais bizarrement...quelque chose m'en empêche...

« -Mes salutations distinguées, mesdemoiselles...
-Ne faites pas de manières, traître. Le Prince des Plaisirs a ordonné qu'on lui apporte votre tête sur un plateau d'argent le plus rapidement possible. Et il l'aura..., annonça la Démonette qui menait la troupe.
-Votre fuit s'achève ici, et votre vie finira bientôt, elle aussi ! Ajouta une autre. »

Un violent coup sur le crâne...et puis...le vide. Le noir, le néant. Je ne ressens plus rien, je ne vois plus rien, je n'entends plus rien. Je sais que le spectacle t'amuse...

-=*=-

Raemos ouvrit faiblement les yeux. Chaque battement de cils lui paraissait être une véritable épreuve. Il parvint à se souvenir de ce qui s'était passé...la fuite, les Veneuses de Slaaneesh, un coup sur la tête...Sa vision était encore floue, et il n'arrivait toujours pas à tenir sur ses jambes, mais il savait très bien où il se trouvait : le Palais des Plaisirs, demeure de Slaaneesh. Une citadelle où il n'est possible d'arriver qu'après avoir passé les multiples épreuves que le Prince du Chaos a disposé en cercle tout autour...
Raemos parvint enfin à se relever, et sa vision devint plus nette. Il se trouvait dans la salle du trône. Il s'y était déjà rendu dans le passé, quand Slaaneesh lui accordait sa confiance...mais actuellement, les murs d'argent aux bordures dorées s'étaient changés en murs d'ébène à l'éclairage sombre, tels que l'était l'humeur du Dieu en ce moment.

Slaaneesh se tenait assis sur son trône, dans la partie la plus sombre de l'immense salle rectangulaire. Raemos ne pouvait le voir, mais il savait que son regard perçant était posé sur sa misérable personne...
La voix envoûteuse du Dieu résonna dans la pièce, ce qui fit taire tous les êtres vivants qui y étaient :

« -Tu m'as déçu, Raemos.. »

Ces mots percèrent le coeur corrompu de l'homme comme le ferait les pinces acérées d'une Démonette.
Pour la première fois, il avait peur. Le Prince du Chaos marqua une pause...une pause qui sembla durer une éternité pour le traître. Il se posait des dizaines de questions en même temps. Il y a encore quelques jours, il se sentait si bien...dans son corps parfait, fusion entre l'humain et le démon. Il ne se reprochait rien, il n'éprouvait rien, hormis la joie de s'adonner à ses plaisirs morbides et corporels. Mais cet échec...contre U'Zuhl...tout changea depuis, toute sa vision des choses. Son corps le répugnait maintenant. Il avait honte de ce qu'il était devenu, de tout ce qu'il avait fait, pour finalement en arriver là...

« -Pourquoi t'es-tu débiné devant cet esclave de Khorne ? De quoi avais-je l'air, moi. L'un de mes plus grands champions, s'enfuyant au cour d'un combat ! D'un duel même ! Tu n'es qu'un lâche...J'avais placé ma confiance en toi, et tu m'as trahis. T'aurais-je accordé tout ces dons en vain ? »

Il ne savait pas quoi répondre...où il ne savait pas s'il devait répondre. De toutes façons, tout ce qu'il pourrait dire ne changerait en rien le résultat...Car ça, il le savait : Il allait mourir.
Son ancien maître perçut cette pensée :

« Oui, en effet. Tu vas mourir. Et souffrir même. Tout cela va être très long, très très long...Personne n'a le droit de me trahir, moi, le Prince du Chaos ! Tu savais bien qu'il valait mieux mourir dignement contre le champion plutôt que de mourir dans la souffrance que je vais t'infliger ! »

Slaaneesh s'était levé après avoir frappé du poing l'accoudoir de son trône. Il marchait de droite à gauche dans la pièce crépusculaire. On ne distinguait que sa silhouette, fine et élancée, athlétique et fière. Raemos devina le sourire cruel qui se dessinait sur le visage parfait du Dieu.

« Mais bon ! Assez de palabres ! Passons aux choses sérieures ! » dit-il avec entrain.

Il se mit à rire. Les Démonettes se mirent à rire elles-aussi, en pointant du doigt le lâche, le traître. Elles étaient plusieurs dizaines, allongés sur des tapis de la couleur du crépuscule, en groupe, à comploter les unes contre les autres chaque jours...Mais aujourd'hui, elles riaient toutes ensemble.
C'était souvent ainsi chez Slaaneesh. La honte avant la mort. Et cette honte, Raemos le ressentait. Il n'arrivait pas à garder la tête levée...Il se sentait pitoyable.
Soudain, Slaaneesh se tue, et claqua des doigts. Les Démonettes se turent elles aussi, et les dalles devant Raemos se mirent à frémir. Elles s'écartèrent les unes des autres, par magie. Raemos n'eut pas le courage de s'approcher du gouffre qui s'était créé. Deux Démonettes l'attrapèrent par les bras et l'y trainèrent contre son gré. L'une d'elles lui attrapa le visage et le força à regarder, en lançant un rire sadique. Ce n'était pas un gouffre sans fond comme il l'imaginait...

C'était une fosse, d'une dizaine de mètres de profondeur. Au fond, du sang. Beaucoup de sang. De la vapeur s'en échappait, et des bulles apparaissaient à la surface du liquide rouge.

« -J'ai confectionné ce stratagème exprès pour toi Raemos ! J'ai rempli cette fosse du sang des plus grands ennemis que tu as vaincu...et il est bouillonnant. Prépares-toi à brûler et à fondre pendant des heures avant de mourir enfin...n'est-ce pas amusant ? Noyé et brûlé en même temps ! Même Khorne devrait m'envier ! »

Sans plus attendre, les Démonettes balancèrent le champion déchu dans la fosse sanglante. La chute parut être une éternité. Il sentit la vapeur lui brûler les yeux et les narines. Il n'avait même pas touché le liquide brûlant qu'il transpirait déjà. Les dalles se remirent alors en place alors qu'un bruit de plongeon résonnait dans la salle...
L'amour que l'on voue au Prince du Chaos peut parfois être à double tranchant...

[Cromiloul] [Cromiloul]
MP
Niveau 8
01 octobre 2009 à 18:28:38

Je comprends Hoffenheim. Si c'est pour des raisons personnelles je m'incline, et t'assure mon soutien :oui: .

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
01 octobre 2009 à 18:43:09

Je me permet de poster un lien vers la Hors catégorie qui abrite trois textes dans le même thème que le concours mais trop grand pour pouvoir participer. Profitez en ils sont ma fois très bon (même si le mien aurrait pu être mieux).

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15535-244246-1-0-1-0-concours-d-ecriture-hors-categorie.htm

Milleuros Milleuros
MP
Niveau 11
01 octobre 2009 à 20:25:36

Euh ? :ouch:

Je te l'avais pas copié en-dessous de mon e-mail ?
Bon, je te le renvoie

Milleuros Milleuros
MP
Niveau 11
01 octobre 2009 à 21:19:04

Lecture effectuée

:globe: Texte 1

Je devine largement l'auteur :fou:
L'intrigue est plus qu'intéressante, et j'ai eu un grand plaisir à le lire.
Malheureusement, c'est censé être une nouvelle, et non pas un extrait d'une histoire plus vaste. On reste sur notre faim. De plus, il y avait plusieurs fautes d'orthos, dont des "faux mots", un mot à la place d'un autre, qui gâchaient la lecture

:globe: Texte 2

Bon ... je crois aussi avoir identifié l'auteur, au vu de ce que j'ai senti en le lisant.
Magnifique, splendide. Pour peu on se croirait dans une caverne sombre, mordu par le froid, entourant un feu, en écoutant l'ancien raconter la Légende. C'est un tel niveau de réalisme que je m'y perds. On s'attache à ce peuple maudit, on partage leurs pensées les plus intimes, dans un somptueux mélange de toutes sortes d'émotions.

L'orthographe m'a fait grincer des dents de temps à autre. Je sais, je suis chiant ( :fou: ), mais ça j'ai pas supporté : "Nous pleurèrent et hurlèrent"

:globe: Texte 3

Ouh putain, j'en tremble encore. J'ai adoré. Difficile de décrire ça, c'est le genre de textes qui sont super bien, point final.
Notez que j'ai, là aussi, quelques légers soupçons sur l'auteur

:globe: Texte n°4

Très bon texte, très riche en émotions. Dommage que l'orthographe (j'suis chiant, hein ? :o)) ) vienne un peu gâcher ça.
L'auteur est identifié.
Ce qui est dommage, ce sont ces phrases qui gâchent absolument tout : "je suis au bord du gouffre et c'est pas une métaphore." "Putain que c'est mélodramatique!"

:globe: Texte 5

J'ai moins ressenti d'émotions que lors des précédents textes, mais je ne peux pas dire si c'est à cause du style, à cause de ma fatigue ou à cause de l'étrangeté des événements racontés. Le texte m'a paru moins "prenant", il ne me poussait pas à dévorer chaque caractère.
Néanmoins, il était très, très bien écrit, et on ressentait tout de même pas mal d'émotions. Le conflit entre le conscient et le subconscient m'a fait marrer. Psychanalyse freudienne ? :fou:

Juste une chose :
"Pour la première fois, il avait peur." --> Je croyais qu'il était effrayé, lorsqu'il était traqué par les démonettes ?

:globe: Texte 6

Bon, mon identité est déjà révélée, mouarf. Je me risque à un auto-commentaire.
Les pensées de l'assassin sont assez bien retranscrites, et on ressent un personnage arrogant et sûr de lui. Le passage du souvenir en "je" à l'action à la troisième personne reste cependant bizarre, et la chute est peut-être trop violente. N'aurait-il pas fallu laisser le combat sans issue ?

---------------------------------

Les votes ! Rargl, j'ai épuisé mon quota de smiley.

Sur les trois points, j'attribue :
Texte n°2 - Mes fils, je vais vous raconter une histoire : 1 point
Texte n°3 - Un coeur de pierre : 1 point
Texte n°4 - *ERROR 404 : TITLE NOT FOUND* : 1 point

Merci à tous les participants, j'ai eu un plaisir fou à lire tous vos textes ! Félicitations, c'est du niveau comme on en voit rarement !

  • aimerait insérer un smiley souriant*

A bon entendeur, bonne soirée !

- Milleuros

Jaden-Korr Jaden-Korr
MP
Niveau 7
01 octobre 2009 à 22:38:53

Bon j'y vais:

:cd: Texte 1 : Bon texte bien que des moment bizarres (comment on explique en 2 min qu'elle a lancée des éclairs et failli détruire le vaisseau ...)

:cd: Texte 2 : WAAAAA ! :ouch2: Super texte bien écris mais d'une façon différente, on peut presque voir le conteur en face de nous nous racontez la légende. (la créature c'est un C'tan ?)

:cd: Texte 3 : Bien écris et rédigé, mais je n'ai pas aimée la fin ... :-(

:cd: Texte 4 : Bon texte bien que quelque part déjà vu et pas assez original (mais se n'est qu'une idée personnel)

:cd: Texte 5 : J'ai pas apprécié la façon de représenter Slaneesh. Il y aura aussi fallut décrire un peu plus la traque, le monde apocalyptique qui l'entoure ...

:cd: Texte 6 : Que du bonheur ! Même si on comprend pas trop pourquoi la balle ne tue pas l'archonte et que j'aurai aimé voir l'impérial gagner(un assassin Vindicare :coeur: ) La phrase final ma fait bien rire.

Je vote pour :
.
.
.
Texte 2 : 2 points
Texte 6 : 1 point

Voila, notez que je n'ai pas participé à ce concours par manque d'inspiration.
Que le gagnant mette Vengeance et techno-prètre dans le prochain concours et je vous suis ! :fou:

PS : Chiant la limite de smiley, hein ?

InquisiteurArax InquisiteurArax
MP
Niveau 10
02 octobre 2009 à 12:13:35

Bon, ce concours nous à vraiment présenté de la qualité. Il faudra vraiment que je passe au niveau supérieur pour le prochain. Autant les concours précédant avaient tous présentés des textes exélents entourés de certains beucoup moins bon (voir pas bien du tout), autant celui là n'a montré que du bon!
Voilà mon commentaire demi détaillé de cette exélente fournée!

:cd: Texte 1:
Auteur est facilement deviné pour le coup.
Bien que je connaisse cette histoire un peu plus en détail, nottament sa suite, je n'accroche pas énormément:
L'intrigue est interressante mais la forme ne suit pas, le style est assez pauvre, il y a un paquet de fautes d'orthographe. Aussi je n'ai pas vu les thèmes.
J'encourage néamoins l'auteur à continuer dans cette voie et j'ai hate de découvrir la suite des aventures d'Elenie.

:cd: Texte 2
Auteur deviné, du moins j'en suis sur à 90%
Beau, magnifique, incroyable! J'ai du mal à décrire tant ce texte est prenant.
Je trouve qu'il est de très loin supérieur à celui hors catégorie. Là j'ai vraiment resenti la détresse de ce peuple maudit, et je salut l'orriginalité et la qualité!
En plus il me semble avoir reconnu un de mes dieux! Vive les noms en Slaa!

:cd: Texte 3
Là encore, je suis sûr à 90% de l'identité de l'auteur.
Ce texte est touchant prenant, en un mot exellent. Je pense le relire une ou deux fois tant il est bon! Le style est magnifique, l'histoire est haletante, bien menée et tragique à souhait.
Exeptionnel, tout simplement!

:cd: Texte 4
Très sympa mais orthographe assez catastrophique. L'histoire est un peu confuse mais malgré tout très interressante.
Si l'auteur est bien celui que je pense, je le félicite pour les progrès effectués entre le concours précédant et celui ci :ok:

:cd: Texte 5
Bien écrit mais je n'ai pas senti grand chose en le lisant.
Pire, Slaanesh est représenté comme un bannal dieu guerrier sans subtilité, à moitié barbare. Ton personnage eut été un Khorneux j'aurais compri mais là tu rabaisse Slaanesh dans la sphère du dieu du sang et lui retire tout ce qui fait que j'aprécie ce dieu!
Pas content :(

:cd: Texte 6
Les pensées de l'assassin sont très bien rendue mais je ne voit pas un assassin vindicare comme le traqueur que tu nous représente. Il s'agit du chasseur patient qui ne suit pas sa cible mais attend qu'elle viennent à lui. De plus la poursuite du prophète à travers un portail eldar puis un vaisseau et la survie d'un crash de vaisseau spatial :ouch: Il y a pas mal de petites coquilles fluff de ce genre qui me troublent un peu.
En fait si j'ai relevé ces petits détails ce doit être parce que je n'ai pas accroché. Tu fera mieux la prochain fois je pense.

:globe: Résultats:
2pts pour le texte 3: "Un Coeur de Pierre"
1pt pour le texte 2: "Mes fils, je vais vous raconter une histoire"

Voila, ceci était un communiqué de la très sainte Inquisition Impériale.

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
02 octobre 2009 à 20:43:45

SO, un bilan momentané :

Texte 1 : 0pt
2 : 4pts
3 : 3pts
4 : 1pt
5 : 0pt
6 : 1pt

Walà :)

Borlan-Arrivalt Borlan-Arrivalt
MP
Niveau 12
02 octobre 2009 à 21:06:31

o_O mettez moi des baffes! Je dois rêver! D'un instant a l'autre Gulliman va se transformer en mon prof de math et gueuler: "Arrête de dormir en cours!" c'est sa? Je suis en plein rêve hein? Rassurer moi :hap:

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
02 octobre 2009 à 21:13:20

Surprise !

Arrête de dormir en concours ! :hap:

Borlan-Arrivalt Borlan-Arrivalt
MP
Niveau 12
02 octobre 2009 à 21:26:38
  • se prend une baffe* Aïeuh! Et bien sa me prouve que je ne dormais pas, que cette pensée fragile, sublime moment avant la déception, immortel instant figé dans le cours du destin, n'était pas qu'un songe...

J'ai bel et bien eu un point en concours O_O Mon premier point! Et décerné par une personne plutôt critique mais très honorable. L'Empereur soit loué, que cet homme soit bénit, que l'Empereur lui accorde la paix, ce votant est un homme honnête :ange:

Gulliman Gulliman
MP
Niveau 10
02 octobre 2009 à 21:41:20

Thevery, t'es pas sensé dire quel texte est le tien, même donner des petits indices n'ai pas accepté, alors, attention.

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