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Sujet : Truc pour Taki

News culture
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DrDENFER DrDENFER
MP
Niveau 4
08 novembre 2000 à 16:42:17

Connaissez vous la manip pour le critical edge enchaîné de Taki, si oui, merci de me répondre...

Ludo_lionheart Ludo_lionheart
MP
Niveau 10
21 décembre 2000 à 00:40:54

C´est carré+triangle+rond haut-bas-triangle-rond

Grand_Voltaire Grand_Voltaire
MP
Niveau 6
03 avril 2005 à 20:16:18

Surprenant matin ! On essaye de respirer, de trouver le souffle qui nous fait reprendre conscience de la réalité du jour naissant. Rien n’y fait. On n’arrive plus à saisir l’air.

Ce genre d’accident vous est-il déjà arrivé ? Certainement non. Eh bien, jugez-en par vous-mêmes : Richard Fresc et Marie Matelot ce matin-là se réveillèrent sans bouche. Effet secondaire ! Effet secondaire ! Richard aurait bien voulu s’exclamer pour mettre en avant l’évidence : la soirée un peu trop arrosée d’hier expliquait tout net cette hallucination. Mais bien sûr, il ne pouvait dire mot : ni ses lèvres, ni ses dents, ni sa langue n’existaient. A la place, une surface livide de peau inextensible. Pas bronzée aux ultraviolets, comme le reste. Pas belle mais grotesque.

Il tornade la couette, cherche ses chaussettes, perd l’équilibre et tombe au sol. Ca fait mal ! Impossible de pester contre cette douleur agaçante qui vient de naître aux genoux… Il cherche son chemin en rampant au sol, il ferme les yeux, il veut croire que c’est un gentil cauchemar avant son mariage. Mais la moquette est saoule et couverte de miettes. Preuve indubitable : c’est bien un lendemain de fête.

Marie n’est pas moins surprise. Elle voudrait crier comme la cuisinière qui découvre un rat dans le garde-manger. Mais seul un ronflement s’échappe de ses narines frémissantes. Elle cherche ses sandales, se précipite sur le téléphone sur la table de chevet. Appeler la police, vite ! Ils sauront quoi faire. C’est le jour de son mariage, tout de même ! On ne perd pas une bouche le jour où il faut embrasser son promis, avec Dieu pour témoin, ça ne se fait pas.

Hélas, il faut réaliser que la loi n’y pourra rien si celle-ci ne peut l’entendre. Le téléphone n’est pas un sourd muet ! Comment faire pour s’exprimer ? Sans bouche, que dire ? Faut-il voir mieux ? Entendre plus ? Toucher et sentir davantage ? Quel sens aidera à retrouver la parole ? La pensée au moins est là mais les mots sont à l’intérieur. Alors écrire ? Eh bien, oui, que faire de plus ? Mais enfin quoi, la police ne lit pas les lettres ! Personne ne lit les lettres !

Richard se relève difficilement, tout n’est pas très clair ce matin. Un bon verre de scotch devrait le… Ah ! Bouche ! Maudite absente ! Si au moins, il n’y avait plus de quoi respirer vraiment, on comprendrait qu’il s’agit d’un coup fourré, un étouffement prémédité et conçu par des petits malins experts en effets spéciaux, engagés par un je ne sais quel criminel ! Mais, il y a ce nez, ce nez qui mène et maintient en vie par les deux narines. C’est insensé ! Il faut fouiller les draps.

Ils sont bien quelque part ces maudits orifices buccaux ! Sous le matelas ? Dans les ressorts ? Ce sommier n’est pas une cachette adéquate. Non, il n’y a rien à y trouver. Les bouches se sont fait la malle, voilà tout. Lancer un avis de recherche ? Pourquoi pas. En tout cas, il fait faim. Richard trépigne. Pas de croissant ni de café aujourd’hui. Le petit-déjeuner n’a plus lieu d’être. Y goûter par les yeux… Embrasser celle qui deviendra son épouse dans quelques heures… Voilà qui fait partie du quotidien d’un homme prêt à se marier. Voilà qui n’aura pas lieu.

Marie et Richard se font face sans comprendre. Elle voudrait dire « je t’aime », il voudrait lui répondre. Elle sentirait son souffle se poser sur sa nuque, il appliquerait ses lèvres sur sa joue un peu rose. Le nez a l’avantage de permettre aux hommes de s’intéresser au parfum des femmes. Mais un humain sans bouche, c’est bien laid ! La femme perd son charme, l’homme sa fierté. Faut-il être aveugle, sourd, cul-de-jatte, manchot, et enrhumé plutôt que muet et difforme ? Qui acceptera des gens qui ne communiquent pas ?

Il ne faut pas sortir comme ça ! Ou alors, prendre un foulard. Et avoir l’air de quoi ? D’imbéciles ou d’ivrognes. Il faudrait annuler toute la cérémonie, décommander les invités, le prêtre, la pièce montée et les feux d’artifices. Mais comment leur expliquer à tous ces gens ? Le prêtre pourrait comprendre, lui. Il sait lire le cœur des hommes, parait-il. Va pour l’écharpe. Mais en plein mois de mai ? ! La vie est mal faite.

Dans la rue, ils longent les murs. Le boulanger les salue, sa femme aussi. La fleuriste félicite, le facteur complimente, le boucher s’enthousiaste. N’y en a-t-il aucun qui dorme un peu encore ? Aimeriez-vous qu’on ne vous réponde pas bonjour ? Il faut trouver une pharmacie, n’importe quoi qui sorte Richard et Marie de ce cauchemar. Comme enterrement de vie de jeunes gens, on a vu mieux. D’ailleurs, hier soir, tout allait très bien. La musique tapait le plancher, les spots de lumière fusaient un peu partout, tout le monde était très chic et tous deux étaient les rois, en attendant demain.

Marie travaille dans une agence de publicité. Richard est vendeur en électroménager. Quel avenir pour eux désormais ? Monstres de foire, dans le meilleur des cas. Mise à la quarantaine, au pire. Peut-être est-ce contagieux, peut-être est-ce un complot. Des lèvres et une langue qui pensent ? On aurait tout vu ! Sans blague, il n’y a pas de quoi rire. Comment pourraient-ils, de toute manière…

Enfin, les voilà qui s’approchent d’une pharmacie. Aucun client à l’intérieur. C’est bien. Les malades se lèvent plus tard qu’eux. Une blonde est au comptoir. Souriante bouche fuchsia et dents traitées les accueillent.

« Je peux vous aider ? »
« … »

Richard sort de la poche de sa veste un papier que la vendeuse assimile à une ordonnance. Il prend un stylo et griffonne dessus assez nerveusement. Elle, derrière le comptoir, s’étonne un peu. Qui sont ces gens qui ne se découvrent pas le visage ? Sans doute sont-ils laids. Il n’y a pas à poser de question. L’homme lui tend la feuille.

« Mademoiselle,

Nous sommes ma fiancée et moi dans une situation extrêmement pénible. Ces écharpes ne cachent rien d’autre que de la peau qui, depuis ce matin, nous contraint à ne plus parler, ni boire, ni manger, ni même respirer pleinement. Vous comprendrez notre souhait de ne pas vous imposer la vue horrible de ces croûtes informes qui remplacent nos bouches. C’est le jour de notre mariage, nous avons besoin de nos lèvres ! Expliquez-nous, prescrivez-nous ! »

Nathalie a été engagée depuis peu dans cette petite pharmacie de province et jamais elle n’a imaginé qu’un cas aussi atroce puisse se présenter à elle de manière aussi rapide.

« Désolée, mais je suis sans voix. »

Elle juge rapidement au regard soudain furieux de ses deux clients que la plaisanterie était de mauvais goût. Elle enchaîne.

« Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour vous. Tous les médicaments s’avalent. Quant aux pommades et aux crèmes épilatoires, je ne pense pas qu’elles vous soient d’un grand aide. Sauf si vous me montrez votre infirmité… »

Résignés, Richard et Marie se dévoilent. Ce trou de peau les rend à la fois pathétiques et inquiétants. Nathalie a vu pire à l’école de médecine. La vie est moche quand on la voit en chair et en os. Elle sait ce que c’est, le sang, Nathalie. Il faut examiner ces bouts de peau, l’opération chirurgicale paraît s’imposer.

Elle ferme la boutique et se propose de les accompagner en voiture jusqu’à la clinique la plus proche. Le couple reconnaît qu’il n’y a pas d’autre solution. Comme des évadés, ils suivent la pharmacienne jusqu’à son véhicule et y entrent, angoissés. La voiture vrombit et leurs regards s’ouvrent sur tout ce qui les entoure, dans ces rues où on les assaille d’images.

Des affiches défilent, d’autres se dégradent, on en tapit de nouvelles. Tout au long de l’année, la valse des couleurs, des formes, et des marques remplit le quotidien de n’importe quel promeneur. Les femmes sont sublimées, les hommes dénudés, l’alcool magnifié, les films balayés. Les produits de beauté se multiplient et se succèdent quand les mannequins, les photographes, les créateurs tourbillonnent dans des latrines.

Ce matin-là, cette rue-là, quelque chose frappe. Celui-là qui tapisse, quelle est l’image qu’il affiche ? Ce serait trop fort ! Une marque de rouge à lèvres pour femme et homme ? Non, pas de marque. Juste deux bas de visage. C’est absurde ! N’est-ce pas leurs bouches cependant qui recouvrent le mur ? Il faut s’arrêter ! Elles sont retrouvées !

Richard et Marie gesticulent dans la voiture, tentent d’étrangler Nathalie pour qu’elle s’arrête. Celle-ci n’y comprend rien mais consent à stopper le moteur. Précipitamment, le couple se bouscule par l’ouverture de la portière, ils courent jusque devant l’affiche où leurs bouches s’en sont allées. Tous ces gens qui peuvent impunément profiter de la vue de ces beaux outils vocaux, c’est impensable ! Si impensable que ça ? Marie essaye d’arracher le papier mais c’est collé plus dur que fer. Et ces mauvaises lèvres qui leur sourient avec insolence !

Nathalie les rejoint. Que faire sinon brûler le papier ? Non, ce serait brûler un peu de ses clients et le règlement de la pharmacie le déconseille. Il n’y a pas de solution. Les bouches resteront là. Mais dès lors, est-ce encore le chirurgien qu’il faut consulter ? Un magicien, un exorciste, un rebouteux n’importe quoi peut-être mais tout ceci ne relève plus des compétences de la médecine moderne, c’est certain.

Un clochard se traînasse devant eux et ricane. Richard, irrité, se retourne vers lui. Est-ce que ce puant se moquerait de lui, par hasard ? L’autre le regarde, il le fixe, et il ne cesse pas de ricaner. C’est bien qu’il devine ce vide sous le tissu de l’écharpe. Il connaît l’infirmité, c’est évident ! Et l’affiche, derrière les trois bourgeois, permet facilement de faire le rapprochement.

« Sans doute que vous l’avez mérité ! » dit le clochard en s’esclaffant.

On ne peut lui répondre. Qu’y aurait-il eu à répondre ! Ces sentiments horribles qu’on voudrait pouvoir cracher au ciel ! Cette sensation désagréable de l’impossibilité ! La parole permet tellement d’actions qu’en être privé, c’est être comme privé de soi-même. Marie, la publicitaire, celle qui trouve les slogans, n’en démord pas. On ne pouvait pas lui jouer plus mauvais tour pour son mariage.
Qu’il s’en aille, ce méchant clochard ! Pourquoi aurait-il raison ? On n’est pas responsable de son état, qu’on sache ! Qu’il garde ses sarcasmes et son rire guttural ! Comment se défendre maintenant qu’on ne peut plus parler ? Prendre un avocat, coller un procès à ces bouches pour les décoller de ce mur, les forcer à revenir ! Parler avec la voix d’un autre, ce n’est peut-être pas si compliqué que ça. Est-ce que ça veut dire être un pantin ? Non, non, avec sa bouche, seul l’autre peut forcer à faire revenir lèvres et langue à la place qui leur est due, ça crève les yeux.

*

Le juge entre. On se lève. On salue.

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