Coucou tout le monde ! Puisque c'est la mode des fictions, je vais vous en écrire une.
…Mauvaise raison et ce n'est pas vrai, je l'ai commencée l'an dernier, en mai 2013.
Certains la connaissent, d'autres pas, mais j'ai effectué un travail de réécriture, donc personne n'en a pris compte pour le moment.

Donc, euh…
"FIC. H.-S." : abréviation très gracieuse de Fiction Hors-Sujet.
Oui, c'est une fiction TOTALEMENT hors contexte de Monster Hunter. L'univers sort tout droit de la tête de Kishimoto, auteur de Naruto et Naruto Shippuden.
Pourquoi ne pas l'avoir posté sur un forum dédié à ce manga ? Pour la simple et bonne raison que…
Je ne sais pas.
Enfin, je vais vous l'avouer : je l'ai déjà fait, mais il se trouve que peu de personnes ont l'âme littéraire (peut-être chez Révolution, mais bon... Je ne connais pas grand monde là bas. )
Et donc ! Je tenais à la partager avec vous et seulement vous, bien que ce forum soit un peu mort. Un peu, parce qu'il y a des petits nouveaux et petites nouvelles.

Comme je le dis plus haut, j'ai effectué quelques modifications sur l'écrit, à commencer par le prologue, puis le chapitre 1, et enfin, le titre. Effectivement, le titre s'est transformé : « I was born for your happiness » pour « Jusqu'à toucher le ciel ». J'ai finalement changé pour faire une fiction en deux parties dont la première contient une quarantaine de chapitres sous le nom de « Souvenirs » qui reste… euh… eh bien, « Souvenirs » !

Dans cette première partie, je suis grossièrement la trame originale, celle dessinée par Kishimoto, j'y imprime peu à peu mon univers et je mets en scène deux narrateurs : un personnage principal sorti de ma petite tête et un personnage secondaire sorti du manga.
Pour la seconde partie… nous n'y sommes pas encore et je ne lui ai pas trouvé de nom.

Bla-bla-bla, je cause mais je ne montre rien.
Le prologue ratapé, donc arrivera dans le prochain post.

Un ÉNOOOOOOOOOOOOOOOOOORME merci à Blaise qui m'a suivie dans ce projet trois mois après les premières lignes, qui m'a invitée à rendre publique ma fiction et qui me suit toujours, un grand merci à Maxime qui la suit depuis… depuis... euh... mai 2014 (oui, mai 2014, Maxime, je sais pas toi, mais moi, ça m'a étonnée…), un merci à Lylo qui suit elle aussi la fiction et un merci à Michou, même s'il ne veut pas de mes remerciements, qui suit, lui aussi !

Et le formulaire est expiré…
"Poster".
Voilà.

… ?

Tu as raison , je ne veux pas de tes remerciements aussi inutiles qu'incongrus.

J'aime bien la version retapée. Longue vie à ce topic.

Haha j'espère aussi mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais bider.

Ca ta étonné dans quel sens?

Dans le sens que mai 2014 date, je pensais avoir posté ma fic plus récemment, vers août, genre. Voire juillet.

Ên relisant je ne peux pas m'empêcher de rigoler. On voit direct que c'est une peste.
Je languis le passage du " suicide toi poufiasse" retapé. Je sens que ça va me plaire.

Je

Fail.
Je termine le chapitre 1.

Jusqu'à toucher le ciel - Souvenirs

Chapitre 1 : Révolution

Je vis seule depuis quelques années et je m'en sors très bien. Je gagne de l'argent en prêtant main-forte aux familles, aux commerçants, et puis, avec les reconstructions, j'empoche plus
Comme Naruto et Sasuke, je m'organise seule et je gère moi-même mon temps. Je mène une vie paisible et sans embrouille et cela me convient. Parfois je viens observer les nuages avec Shikamaru, ou je vais me promener avec Kiba et Akamaru.
Je regarde de temps en temps les entraînements de Naruto et de Neji. Je rends visite à Rock Lee à l'hôpital, j'aide Shino à sa collecte d'insecte pour essayer de soigner mon enthomophobie, je partage certains de mes repas avec Choji. Je discute assez souvent avec Hinata, Sakura et Tenten. De temps à autre, Ino m'apprend des choses sur les fleurs. La belle vie…

Naruto, Sakura, Sasuke et Kakashi sont partis de bonne heure ce matin ; j'ai tout juste trouvé la force de me lever pour leur souhaiter bonne chance. Je passe ensuite deux bonnes heures à errer dans les rues de Konoha. Le village entier baigne dans la quiétude de l'aube, l'odeur des cerisiers parfument l'éveil des avenues de sa fraîcheur épanouissante tandis que les rayons du soleil se montrent timidement derrière les maisons. Les allées ne sont plus aussi désertes que tout à l'heure, l'activité se fait ressentir par les premiers commerçants. Je pense soudainement à Rock Lee. Il est au centre de rééducation depuis son combat contre Gaara aux examens préliminaires. Je pense le rejoindre, mais lorsque je vais pour monter les marches du bâtiment, j'entends défiler des nombres :

- 847, 848, 849, 850, 851, 852…

Intriguée, je mène mes pas vers l'arrière du centre pour y retrouver Rock Lee en train de monter et descendre sur ses bras.

- 855, 856, 857, continue-t-il.
- Tu es très fragile, d'après ce qu'à dit Tsunade-sama.

Le jeune homme s'arrête pour me regarder, complètement essoufflé et couvert de sueur.

- Je sais, répond-il en haletant.
- Tu devrais garder tes forces pour l'opération.
- Je ne pense pas que je vais courir le risque…
- Et pour quelles raisons tu t'entraines ?

Il se contente de garder le silence.

- Ce n'est pas parce que tu as la ferme intention de poursuivre ta voie de ninja, par hasard ? poursuivis-je en lui adressant un sourire.
- Si je continue, c'est pour le plaisir du sport, semble-t-il nier.
- Ce n'est pas toi qui voulait prouver qu'un shinobi n'a pas besoin de maîtriser le Justu pour persévérer ?

Des pas se font entendre dans mon dos. En me retournant, mon regard se pose sur celui d'une jeune femme blonde à la poitrine volumineuse. Je mets quelques secondes avant de réaliser qu'il s'agit de Tsunade, la cinquième Hokage.

- Tsunade-sama, salue Rock Lee en se penchant.

Je l'imite aussitôt.

- Bonjour, Rock Lee… et… ?
- Seiko, mademoiselle.
- Seiko ?
- Matsuda. Seiko Matsuda.

Elle me fixe durant quelques secondes avant de prononcer :

- Enchantée Seiko.
- C'est un honneur, répondis-je alors en souriant.

La cinquième Hokage détourne son attention sur le jeune garçon.

- As-tu pris ta décision ?
- Je…

Le vent souffle dans ses cheveux. La tête basse, il réfléchit. Finalement, il lève les yeux en aiguisant un sourire plein d'assurance.

- J'accepte.
- Je suis moi-même prête à procéder à l'opération. Nous commencerons dès que tu me le dis.
- Merci infiniment, Hokage-sama !

Et il se penche de nouveau. Elle lui sourit.
Satisfaite de la réponse de mon ami, je m'éloigne sans dire un mot.

- Seiko, fait la voix ferme de Tsunade. J'ai à te parler.

Je fronce les sourcils en me demandant ce qu'une femme comme elle peut bien vouloir à une gamine comme moi. Je me tourne alors, à la fois curieuse et inquiète.

- Qu'y a-t-il ?
- Viens. Rock Lee, retourne au centre de rééducation. Tu ne devrais même pas être là.
- O… oui, répond-il.

Je suis du regard Rock Lee avant de m'avancer vers cette femme si jeune d'apparence, un peu intimidée par le gouffre qui nous sépare.

- Es-tu une kunoichi ? demande-t-elle tandis que j'arrive à son niveau.
- Non. Enfin, je ne le suis plus, soufflé-je.
- Pourquoi as-tu arrêté ?
- Je n'ai pas le courage d'affronter la mort, répondis-je un peu plus sèchement.

De toute évidence, je méprise cette question. Tsunade l'a vu…

- Les plus grands shinobi ont beau être forts, ils ont la même anatomie que nous, repris-je. Les mêmes points vitaux. Un coup mal placé, une chance ratée, un avenir écroulé, un rêve oublié… et ils n'existent plus.
- C'est vrai, mais ce n'est pas en ne jugeant que sur le passé que tu vas faire avancer les choses.
- Comment puis-je être utile à un village alors que je ne suis même pas capable de sauver une vie, ne serait-ce que pour secourir la personne qui coûte le plus à mes yeux ?

L'Hokage me fixe de ses yeux ambrés qui marquent un certain mécontentement.

- Tu manques de volonté, d'assurance et de maturité, pointe-t-elle froidement. Tu as du talent que tu ne cherches pas à exploiter et Sarutobi trouvait ça dommage, avant sa mort.

Je ne trouve rien à répondre, soufflée. Alors je baisse honteusement les yeux.

- Tu sais… j'ai entendu parler de toi par les Chunin, continue-t-elle sur un ton plus doux. Ils disent que tu peux devenir très puissante si tu le souhaitais. Iruka est celui qui approuve le plus et le troisième Hokage t'encourageait aussi, apparemment.
- C'est ce qu'ils disent, mais moi, je n'y crois pas trop…
- C'est l'Hokage en personne qui t'encourageait, répète-t-elle. Il croyait en toi.
- Je ne le voyais pas souvent.
- Je sais, mais il avait un rapport hebdomadaire de tes suivis… Entretenu par Iruka.

Je marmonne d'une voix boudeuse :

- Je veux bien comprendre, mais je n'ai pas l'esprit d'une guerrière.
- C'est ce que tu dis, mais moi, je n'y crois pas trop.

Bien sur je ne trouve pas cette réponse très amusante, je détourne mon regard pour m'empêcher de sourire…

- Mais… si tu n'as aucune volonté, reprend-elle, je doute que tu aboutisses à quelque chose.

Elle stoppe son discours avant d'enchaîner :

- Est-ce que tu as un rêve ?
- J'aimerai savoir qui je suis.
- Ah ? Et as-tu une passion quelconque ?
- Dessiner.
- C'est bien ça, mais quelque chose en particulier t'intéresse ?
- Non, pas vraiment. Je préfère ne pas me baser sur une chose, mais être polyvalente.
- Intéressant, commente-t-elle, visiblement amusée.

Elle se penche sur moi, les mains sur les hanches et me dit avec un sourire charmeur :

- Et si je te proposais d'être disciple de plusieurs personnes ?

Je ne connais Tsunade que de vu et de nom, et pourtant, quelque chose en elle m'attire. Elle est la personne à laquelle on a tout de suite envie de faire confiance. Naruto n'a pas réussi à me faire détourner du chemin que j'ai emprunté avec ses belles paroles, mais cette femme, en quelques mots, est parvenue à me faire douter.
Est-ce sa voix, son attitude, son regard, son visage ou son titre ? Je n'en sais rien, mais ce dont je suis sûre, c'est quelle possède un charisme sans égal grâce à son état d'âme. J'admire cette femme.

- Ça me paraît bien, mais est-ce possible ? finis-je par poser.
- Une personne de plus dans une équipe n'est pas mal vue. Tous les professeurs sont différents, tu devrais beaucoup apprendre.
- Vous avez raison, mais...
- Mais ?
- Mais j'ai oublié les bases…

Tsunade étouffe un petit rire moqueur.

- Iruka te prendra en charge jusqu'à ce que tu aies acquis les grandes lignes.
- Vous pensez qu'il acceptera ?
- Tu oublies à qui tu parles.
- Non… bien sûr que non.
- Très bien, reviens me voir demain à quatorze heures dans mon bureau.

Elle s'éloigne ensuite.
Je lève les yeux vers le ciel, songeuse. Le soleil brille comme jamais il n'a brillé. Quelques nuages dans cette vaste étendue bleutée, aucun oiseaux, mais juste leur agréable chant. Je me remémore la question de Tsunade et de celle des autres curieux… Je baisse alors ma tête sur le sol afin de réfléchir. Pourquoi ai-je arrêté… Pourquoi… Qui peut bien me le dire… Mon ombre disparaît progressivement, la chaleur du soleil s'atténue ; une larme coule le long de ma joue.
Qui a la réponse à ma question…

Peut-être la culpabilité

Tu es donc étonné que j'ai pas lu ta fic' plus rapidement?

Et bien , je n'ai pas grand chose à redire , à part peut être la fin.
J'ai tendance à croire que dans un récit ça :

Ce n'est pas super. Ca n'apporte rien à l'histoire. Après tu fais comme tu veux , mais je te conseille de ne pas le faire.

Il y a une part de cela, Maxime.

Michou : à vrai dire, si je martèle la touche Retour, ce n'est pas pour l'histoire, mais pour la forme. Après, c'est vrai que ce n'est pas très littéraire, et je te l'accorde, je ferais mieux de le remplacer par des mots sur ce point.

De toute façon, avec cette version de m... VOILÀ , on ne peut pas.

nan mais c est clair c'est vraiment de la grosse M***e.

Ok.

Chapitre 2 : Départ clandestin

Je réfléchis jusqu'au soir à la personne à laquelle je pourrai éventuelle ressembler dans quelques années si je suis ma voie de shinobi… Une femme plutôt charmante, forte, remplie de bonne volonté, d'un caractère inébranlable et maîtrisant une multitude de techniques ?
Cet avenir me fait finalement rêver bien que j'ai pris beaucoup de retard par rapport aux autres.
Seulement, il est nécessaire que je reparte sur de bonnes bases et me retrouver à l'Académie à l'âge de douze ans avec des enfants de huit ans ne m’enchante pas plus que cela… Je suis prête à prendre des cours particuliers s'il le faut.
Enfin, vivement demain.
Je m'engouffre à la suite de cette pensée dans un profond sommeil.

Je suis réveillée par les cris des enfants jouant dans la rue. À ma montre, il s'affiche midi.
J'ignore les raisons pour lesquelles j'ai dormi si longtemps, mais qu’importe : je ne peux pas me permettre d'être en retard.
Je me lève et me prépare pour quatorze heures. Le ciel est assombri, mais quelques rayons de soleil parviennent à passer à travers cette prison de nuages tandis qu’un vent balaie le village d’une odeur florale, laissant se trainer les pétales de cerisiers sur le sol. Mais à tout dire, il fait un peu frisquet. Je souffle légèrement sur mes mains toujours froides, les réchauffant un peu avant de tendre mes bras et de recroqueviller mes poings dans mes manches…

J'arrive à temps pour le rendez-vous de Tsunade. Iruka est déjà présent. Il me salue et je les salue.
Godaime est assise à son bureau avec des ouvrages de médecine, dont un est ouvert. Il semble très ancien : ses pages sont jaunies et son dos est manquant. Il ne reste plus que la reliure. En m’approchant, je remarque que ce bouquin contient des schémas complexes qui paraissent intéressants dans la forme mais fastidieux dans le contenu… J'en déduis qu'elle étudie pour l'opération de Rock Lee, mais je pensais qu'elle était prête…

- Iruka, commence-t-elle en se levant. Comme je te l'ai expliqué, je te demande de remettre Seiko sur les rails. Forme-la jusqu'à ce que j'estime qu'elle connaisse les bases. Donne-lui des cours particuliers quotidiennement et fais-moi un rapport hebdomadaire sur ses progrès.
- Oui.
- Pas d'objection, Seiko ?
- Aucune, répondis-je assurément.
- C'est parfait, sourit-elle. Commencez dès que vous serez prêts.

L’instituteur de l’Académie et moi sortons du bureau après avoir salué Tsunade et quittons le manoir sans un mot. Quelle chance j'ai de pouvoir reprendre une ancienne vie ! Je ne nie pas que celle que j'ai en ce moment devient lassante… Iruka est un Chunin de taille moyenne, ne dépassant pas les un mètre quatre-vingt. Son teint caramel s’harmonise avec ses cheveux couleur châtaigne, suffisamment longs pour les attacher derrière son crâne. Son visage a une forme standard, mais il est marquée d’une cicatrice qui traverse horizontalement son arête nasale, s’étendant sous son regard sombre. Quant à ses habits, c’est l’uniforme officiel de l’armée de Konoha : une sorte de gilet sans manche qui semble plutôt lourd, rembourré, et couleur de feuille, censé absorber les impacts… Le col monte nécessairement haut de façon à protéger le cou d’éventuelles tentatives de décapitation. Sur le torse s’inscrit des sortes de pochettes pour placer les rouleaux. Elle s’ouvrent vers le bas afin de facilité la prise en main. En dessous, il porte un habit sombre, d’un bleu grisé, en col roulé. Sur l’épaule droite figure une spirale rouge, emblème du clan Uzumaki. Son pantalon est de la même couleur que son haut, retroussé au niveau des mollets, et ses chevilles sont couvertes de bandages.

- Tu as finalement accepté de reprendre ta formation, me fait sursauter Iruka.

Je me reprends de l'émotion par une brève respiration.

- Effectivement, soupiré-je.
- C'est une bonne décision, ajoute-t-il en me souriant. Tu as du talent que tu ne veux pas exploiter.
- Tsunade-sama me disait la même chose.
- Ça serait du gâchis de ne pas l'utiliser pour aider les personnes que tu souhaites, surtout que tu es différente des autres.
- Mon corps abrite un démon comme celui de Naruto ? ironisé-je.
- Non. Tu ne cherches pas la puissance, tu cherches le respect d'autrui.
- C'est cela qui me rendrait si différente ?
- Je pense.

Je ne réponds pas, ne trouvant rien à ajouter…

- Tu sais te faire respecter sans utiliser la violence, continue-t-il. Et cet atout est très utile. Dis-moi, tu as un rêve ?
- Pas vraiment un rêve, un projet. Je peux vivre sans, et parfois, j'ai l'impression que ça vaut mieux.
- Ah ?
- Connaître mes origines, répondis- je. Je ne sais pas qui je suis et mes parents adoptifs ne m'ont pas caché qu'ils m'ont adoptée.
- Peut-être qu'ils souhaitaient que tu saches qui tu es.
- Peut-être… mais vous savez, le Docteur Matsuda… et ma mère est décédée lors de la précédente attaque.
- Désolé de faire revenir ces souvenirs, s'excuse-t-il d'une voix basse.

Le vent souffle, je deviens nostalgique, me remémorant les bons moments passés avec ma mère. Lorsque nous allions chercher des fraises des bois dans la forêt, ou des champignons… lorsqu'elle me racontait des histoires anciennes, ou quand elle m'emmenait à son travail voir Ema.
Avant que je ne parte trop loin, Iruka intervient :

- Tu veux te spécialiser dans quelque chose ?
- Non, je souhaite être polyvalente.
- Comme toujours, lâche-t-il. Tu n'as pas changé.

Il me fixe, songeur. Iruka est un homme de confiance et plein de ressources intellectuels. Bien qu'il ne se classe pas parmi les meilleurs shinobi du village, il reste un des plus intelligents et cultivé, ce qui lui vaut sa place d'instructeur à l'Académie. Il a toujours été un excellent professeur, et sa part dans la formation est remarquable, mais cela ne suffit pas : il faut que l'élève y mette du sien. Je n'en ai rien fait, personnellement…

- La polyvalence, c'est quelque chose de très complexe, et ça demande énormément d'investissement.
- J'imagine.
- Tu veux maîtriser plusieurs choses, mais quoi en particulier ?
- Je ne sais déjà pas ce que je vaux réellement.

Je réfléchis un instant sous le regard d'Iruka.

- Je ne sais pas si je suis féroce comme le feu, exagéré-je sur un ton théâtral. Je ne sais pas si je suis fine comme le vent, grave comme la terre, autoritaire comme la foudre, ou délicate comme l'eau.
- Ici, les gènes ont fait que nous soyons tous de la nature du feu.
- Sauf que je ne suis pas d'ici, accentué-je.

Le souffle inlassable du vent se mêle à ma chevelure bouclée. Sourcils froncés par l'agacement, j'observe avec répugnance une énorme araignée brunâtre se déplacer vicieusement entre les brins d'herbes. Une feuille vient la recouvrir délicatement, portée par la brise du village.

- Peut-être que tu comprendras d'où tu viens en découvrant ce que tu es.

Je pose mon regard sur le souriant Iruka.

- Cela va de soit, répondis-je avec évidence.

Il hausse les épaules.

- Connaître ta véritable nature te prendra un petit temps, poursuit-il. Ne va pas penser que c'est dès l'Académie que les élèves comprennent ce qu'ils sont.
- De toute façon, je n'avais aucune volonté à l'époque. C'est pour cette raison que je n'ai jamais su maîtriser mon chakra.
- Tu as changé, finalement, sourit-il.
- Quand commencerons-nous ?
- Après les cours de l'Académie. Je te conseille de te rendre à la bibliothèque du village, tu y trouveras des livres sur le Justu. Je te rejoindrai ensuite.
- Entendu.

Je regarde Iruka s'éloigner à pas tranquilles tout en me posant des questions sur cette fameuse phrase, qu'en sachant ce que je suis, je saurai d'où je viens… Je replace une mèche rebelle en fixant le point où l'instituteur a disparu.
Mais comment savoir qui je suis ? La nature de mon chakra me l'indiquera-t-elle vraiment ?…

Je prends alors le chemin vers chez moi, à la fois enthousiaste de reprendre ma formation, mais aussi peinée du mystère qui m'entoure. Naruto n'a jamais cherché à connaître ses parents, et pourtant… il le supporte.

Je tourne le verrou de la porte d'entrée et pénètre dans mon appartement. Je ne dépose pas les clefs sur la table du salon comme à mon habitude, je me contente plutôt de les ranger dans ma poche, car je compte suivre le conseil d'Iruka juste après avoir déjeuné.
Je mange sans me presser de la viande accompagnée de légumes, en somme le plat basique, obsédée par ces nouvelles portes qui s'ouvrent devant moi. Au moins, en tant que kunoichi, j'aurai la possibilité de parcourir le monde, chose dont j'ai toujours rêvé. Je ne me suis jamais vraiment aventurée en dehors du pays du Feu, pas même des terres de Konoha. Je n'ai jamais vu d'océans, je n'ai jamais vu de volcans, de montagnes enneigées ou de falaises qui se dressent de toute leur puissance devant des flots déchaînés. Parait-il que l'odeur de la mer est salée.
Je mange seule à la table où Maman m'accompagnait. Une chaise reste vide en face de moi alors qu'elle était là quelques mois avant aujourd'hui, riante. Ma gorge se noue progressivement… Je tâche de ravaler mon chagrin qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui à l'aide d'une gorgée d'eau fraîche, et termine ma dernière bouchée. Je place ma vaisselle dans l'évier, comptant la reporter à ce soir, puis effectue quelques affaires avant de me mettre en route vers la bibliothèque. Sur le chemin, je me fais la réflexion que les vêtements que je porte ne sont pas adaptés à ce que je souhaite devenir. De toute façon, Je dois tout refaire, tout changer… et repartir à zéro.

Darknessia
13 novembre 2014 à 19:50:25
Haha j'espère aussi mais je ne sais pas pourquoi, je sens que je vais bider.
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C'est décidé, je m'achète une boule de cristal et je commence dès demain !

Lis dans mon avenir alors

Hdjduzjduzzjjuzjejzudkzkfmmmmmmmmmmaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh....... je vois.... Je vois.... JE VOIS

..... Toi…… Tu…

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Liras ce post

J'avoue t'es trop forte!