Fic MHF

Chapitre I : Début d’un chasseur…

Les bruits alentours me réveillèrent. J’entendais le forgeron taper sur une lame, grosse apparement vu le bruit que faisait le choc. J’entendais l’armurier poser ses armures sur son mur, en mettant toujours les plus belles qu’il avait en collection pour attirer le plus de gens possibles. La dame du marché qui criait en disant que ses poissons étaient les plus frais du village. Puis le vendeur nomade qui passa à côté de ma maison, en parlant lui aussi assez fort pour pouvoir vendre ses objets qui venaient de la ville.
Je restais quelques minutes dans mon lit, puis me levais. Je pris le morceau de pain qu’il y avait sur la table, avec comme accompagnement un verre de lait. Après avoir fini mon petit déjeuner, je m’habillais avec une chemise trouée de partout et un pantalon assez convenable.
Je me mis en route vers la forgerie, là où était mon emploi en ce moment. Le maître forgeron me dit bonjour, puis me tendit un petit marteau. Je le pris et commença à frapper la lame qui était déjà chaude. A vue d’œil, il s’agissait d’une Agito, une grande lame en os dentelée sur le rebord de l’arme. J’en avais déjà forgé quelques unes. Après avoir fini de taper dessus, le maître forgeron passa une grande chaîne autour de l’arme, en faisant attention de ne pas se brûler. La chaîne était reliée à une sorte de grand tuyau. Le forgeron tira sur la chaîne doucement, et l’arme se leva petit à petit. Une fois qu’elle fût complètement suspendue, il attacha la chaîne autour d’un poteau, puis se déplaça vers une sorte de levier. Il me fit signe de l’aider, puis nous fîmes tourner l’interrupteur. La grande lame se déplaça en se dirigeant vers un bocal plein d’eau. L’arme s’arrêta au-dessus de la marmite sur l’ordre du forgeron, puis il retourna à l’endroit où la chaîne était fixée. Il la détacha, la fit enrouler autour de son poignet, puis la laissa glisser doucement. L’épée descendit petit à petit dans le bocal, puis s’arrêta une fois qu’elle fût complètement dedans. Nous laissâmes l’arme dedans pendant plus heures, nous occupant d’autres choses entre temps. Une fois que le maître eût dit de l’enlever, l’ordre fut aussitôt exécuté. L’arme fut enlevée du bocal, puis on la posa sur une grand table longue pour enlever la chaîne, puis ensuite nous posâmes l’arme sur le mur derrière la boutique.
C’était tout cela mon métier, ma mère ne voulait pas que je devienne chasseur, ayant peur pour moi, mais je sentais au plus profond de moi que c’était ce que je voulais faire.
Puis quelques jours après, une nuit, je n’avais pas sommeil, ne sachant pas pourquoi. Alors je me levais et allais voir dans le coffre qui était à côté de ma chambre. Je sortis une petite épée avec un bouclier, qui était, apparement, la première arme de mon père, ancien chasseur ayant perdu la vie en combattant. C’était pour cela que ma mère ne voulait pas que je devienne comme lui, elle avait peur que je finisse dans les entrailles de je ne sais quel monstre. Je fixais le bouclier, il miroitait à la faible lumière qu’émettait la lune. Je me regardais dedans, j’avais l’impression que mes yeux bleus avaient une lueur dans leurs pupilles, comme si j’allais pleurer. Mes cheveux bruns mi-longs m’arrivaient un peu au-dessus des épaules, et collaient sur mon front qui était mouillé, dû à la chaleur de cette nuit-là. Mes joues étaient toutes rouges, et je sentais que mon cou était lui aussi un peu mouillé.
Puis tout à coup, j’entendis une sorte de fracassement, comme si une barquette avait été brisée ou quelque chose comme ça. J’ouvris les volets rouillés de ma fenêtre tant bien que mal, puis je scrutais dehors. Je regardais un peu partout, mais je ne voyais rien. Je commençais à me dire que mon esprit me jouait des tours quand tout à coup je vis un bout de queue apparaître et disparaître derrière la boutique de la dame du marché. Puis je vis un monstre bleu apparaître au milieu du village, de loin je ne le distinguais pas trop, mais je me rendis compte qu’il s’agissait d’un Velociprey, un petit monstre bleu avec des rayures noires sur le dos et un bec jaune, accompagné d’une petite crête rouge sur la tête et des griffés acérées. Je me souvins aussi d’avoir lu sur un livre que les Velocipreys se déplaçaient toujours en meute de 4 ou 5, ce qui ne prévoyait rien de bon. Je vis aussitôt un, puis deux et encore un autre apparaître après le premier, ce qui faisait 4 monstres en tout. Un frisson me parcourut tout le corps, puis je me mis à crier :

« ALEEEEERTE !! ! REVEILLEZ-VOUS !! ! DES VELOCIPREYS ATTAQUENT LE VILLAGE !! ! »

Un des Velocipreys se rendit compte que c’était moi qui avait crié, et il commença à courir dans ma direction. Je fermais les volets et m’accroupit par terre, mais le monstre sauta à travers les volets et les brisèrent en plusieurs éclats, donc un qui m’ait écorché l’avant-bras droit. Sans prendre conscience de ma blessure, je pris le bouclier et l’épée qui étaient sur mon lit. Etant un peu sonné par son action, le Velociprey reprit vite ses esprits, puis se tourna vers moi. Ne voulant pas mettre ma maison en miette, et surtout en étant conscient qu’il n’y avait pas assez d’espace pour un combat, je sautais par ma fenêtre et me retrouva dehors. Les Velocipreys commençaient à entrer dans les maisons, voulant de la chair fraîche pour le dîner à vue d’œil. Le Velociprey qui était entré dans la mienne me suivit dehors. Il était seulement à 2 ou 3 mètres de moi, et je vis ses yeux oranges me fixer avec un air furieux. Puis il commença à s’avancer vers moi. Je me mettais en position de défense, protégeant tant bien que mal mes parties vitales avec mon petit bouclier, l’épée prêt à trancher du monstre. Il s’élança vers moi plus rapidement que je ne le pensais, et voulut me mordre le visage avec ses petites dents pointues. Je lui donna un coup de bouclier dans son museau, le sonnant un peu. J’en profita pour lui donner un coup d’épée au niveau de sa poitrine, mais mon arme n’étant pas très aiguisée, le coup lui fit seulement une petite coupure. Il reprit ses esprits et m’attaque à nouveau. Cette fois, il ne me rata pas, me griffant avec sa patte au niveau de la jambe gauche. Sur le coup, ma jambe plia sous la douleur, commençant à saigner abondamment, mais je pouvais quand même continuer le combat. Alors je pris l’initiative d’attaquer à mon tour, et j’essaye de l’attaquer à la tête. Il esquiva un coup, puis deux, puis trois… Il était trop rapide pour moi. Il me suffit seulement d’une demi-seconde d’inattention pour que le Velociprey pointe ses dents dans mon bras gauche, me faisant lâcher le bouclier. Alors je serrais mon arme de toutes mes forces et je l’enfonça dans le coup du monstre. La lame le transperça, puis il relâcha prise et tomba raide sur le sol.
Je me rendis compte que je venais de tuer mon premier monstre, et je le fixa quelques secondes, sans faire attention aux cris qui m’entouraient. Puis quand mon bras me lança, je repris mes esprits et vit que mes blessures me faisaient perdre beaucoup de sang…
Ne faisant pas trop attention à ça, je me baissa pour ramasser mon bouclier, quand j’entendis un cri perçant. Un Velociprey était en plein saut vers moi, les griffes en avant et la gueule grande ouverte. Et moi j’attendais mon sort, ne pouvant pas me défendre…

Dites-moi ce que vous en pensez

Très bien !

C´est bien écrit et bein raconté ...
J´espère qu´il vas pas se faire bouffer d´entrer de jeux

Moui, c´est correct. Mais ta conjugaison part complêtement en vrille lors du combat. ><

Remarques inutiles:
1° On dit "forge" et pas "forgerie".
2° Une lame Agito est en os, elle ne peut donc pas être forgée...

Ok J´essaierai d´en tenir compte merci pour vos remarques

et bah pépé tu t´y mets aussi?? mdr et bah je dois dire que tu m´as épaté!! Moi qui voulait critiquer. non je deconne! pour ta fic!! Vivement la suite!!

Chapitre II : De justesse…

Les gens disent qu’avant la mort, on voit toute notre vie défilée devant nous. Mais moi je ne l’ai pas vu apparaître… Cela voulait peut-être dire que ce n’était pas le moment pour moi de rejoindre mon père… Quand j’ai vu le Velociprey en plein vol, j’étais paralysé, je ne pouvais plus bouger, même pas lever mon épée pour lui planter dans le flanc. Mais heureusement pour moi, quelque chose est venu se planter dans les côtes du monstre, une balle de fusarbalète. La bête s’est plantée net sur le sol quelques mètres plus loin. J’ai regardé à ma droite, du côté d’où la balle est venue, et je vis une fille de mon âge (à peu près) avec un fusarbalète dans les mains. Je n’ai pas eu le temps d’aller la remercier que le Velociprey s’est remis debout, en boitant un peu car la balle était restée coincée dans ses côtes. Il avançait vers moi quand un autre balle s’est plantée dans sa patte arrière, puis encore une autre sur la gauche de la nuque, n’y ayant pas survécu. Je lançais un regard vers la fille inconnue, en disant merci avec les yeux.

Il ne restait maintenant que deux Velocipreys en vie, dont l’un se dirigeait vers la forge. Je courus aussi vite que possible, pensant que le maître forgeron aurait des malheurs. Mais à peine arrivé, je vis la tête du Velociprey voler vers le sol, le corps n’y étant pas compris. Etonné, je m’approchais de la forge et je vis le forgeron avec la lame Agito à la main, la lame ayant été crée quelques jours plus tôt. Je ne l’avais pas vu combattre, mais pour un être plutôt âgé et pas très grand, il avait l’air en parfaite santé et doté d’un grande force. Il m’a regardé, puis s’est dirigé vers le dernier Velociprey. Il courait beaucoup plus vite que je ne le pensais, surtout avec une arme aussi grosse à la main. Le monstre s’étant retourné, il le vit et courut lui aussi vers lui. Il s’élança dans les airs, en faisant exactement la même action que quand je croyais que j’allais mourir. Puis le vieil homme fit la même chose, sautant étonnamment haut. Les deux allaient se percuter en plein vol. Alors le chef prit son arme à deux mains, la mis derrière sa tête, puis quand il s’approcha du Velociprey, l’abattit sur lui, le tranchant en deux morceaux parfaitement symétriques. Je n’en revenais pas de ce que je venais de voir, un homme si petit pouvant sauter aussi haut… C’était hallucinant !

Quand il retomba par terre, il s’agenouilla, comme si il allait avoir une attaque cardiaque. Je courus vers lui pour aller le soutenir de mon mieux. Dès qu’il me vu, il se releva comme si de rien n’était, mais je sentais que quelque chose n’allait pas… Comme si il avait deviné dans mon regard ce que j’étais en train de penser, il me lança :

« Ce n’est rien mon petit, c’est juste qu’à mon âge on est moins résistant qu’avant… »

Alors il repartit vers la forge, traînant l’arme par terre, comme si toutes ses forces s’étaient épuisées en quelques mouvements. Moi, je repartais chez moi, complètement épuisé par cette attaque inattendue des Velocipreys. Quand je fus arrivé, je constatais que certains objets avaient été cassés et d’autres étaient par terre. Apparement d’autres Velocipreys que je n’avais pas dû voir s’en étaient donnés à cœur joie chez moi. Trop fatigué pour tout ranger maintenant, je me dirigeais directement vers mon lit, avec l’idée de dormir, dormir, et encore dormir… Mais dès que je me fus allongé, mes blessures me lancèrent à nouveau.

Alors je pris mon courage à deux mains et je me levais, dormant à moitié debout, boitant de la jambe gauche. Je me dirigeais vers le coffre où j’avais pris l’arme, où il y avait aussi une trousse de secours. Je pris des bandages, un désinfectant et des aiguilles ainsi qu’un fil à coudre pour pouvoir soigner mes plaies. Je m’asseyais sur mon lit et commençais à me rafistoler quand on frappa à ma porte (enfin ce qui en restait…).

C’était le chef du village, un homme de petite taille, pas très musclé ni très beau, mais il était le chef en récompense d’avoir accompli plusieurs exploits, ce que faisait de lui l’homme le plus respecté du village. Il me regarda d’un air endormi lui aussi puis entra dans ce qui restait de ma maison. Il me dévisagea quelques secondes, puis me dit :

« Tu as des blessures Arthas… Te serais-tu battu contre les Velocipreys ?

Je lui répondis avec un air gêné :

- Oui, un des leurs m’a repéré quand j’ai crié l’alerte, et j’ai été obligé de me défendre pour ne pas y laisser ma peau.
- Hmmm… Pour un jeune homme qui n’a jamais reçu de leçon d’entraînement et qui, pourtant, arrive à tuer un Velociprey, c’est un bon début…

Même si je me doutais de quoi il voulait parler, je lui ai quand même posé la question :

- Un bon début pour quoi ?
- Pour être chasseur Arthas… Pour être chasseur…
- Vous… Vous… Vous êtes sé… Sérieux ?
- Bien sûr que je le suis, tu as tué des Velocipreys en te fiant seulement à ton instinct et non aux leçons qu’un chasseur novice aurait eu, ce n’est pas non plus prodigieux, mais c’est tout de même spectaculaire… »

J’étais sur le point d’éclater de joie, mon sang se chauffait, je n’avais plus envie de dormir, mes blessures ne me faisaient plus mal, comme si on m’avait lancé un sort et que j’avais retrouvé la forme et le bonheur en une demi-seconde !! Mais une chose m’effleura l’esprit, une chose qui gâcha tout mes rêves et tout ce qui faisait mon bonheur en ce moment même : Ma mère !! Je bafouillais à mon chef, qui me regarda d’un air surpris quand il vu mon visage changer de teint :

« Hum… L’idée de devenir chasseur de m’a jamais plus emballé qu’aujourd’hui chef, mais il y a un problème : ma mère… Vous savez ce qui lui est arrivé, le fait que mon père soit mort au combat… Eh bien à mon avis elle doit avoir peur qu’il ne m’arrive la même chose…
- Je comprends ça, répondit-il avec un air songeur. Je vais voir ce que je peux faire. Elle habite toujours à la ville n’est-ce pas ?
- Oui.
- Très bien, j’irai la voir moi-même dans ce cas.
- Vous feriez ça pour moi ? Répondis-je avec une lueur d’espoir dans la voix.
- Bien sûr, si tu t’entraînais je sens que tu pourrais devenir un très bon chasseur rapidement !!
Ces quelques mots ont suffit à me redonner de la joie et du bonheur… Surtout quand on sait que le chef du village est plutôt un homme réservé qui préfère crier sur les nouveaux au lieu de les encourager. Puis le chef partit, et j’étais à nouveau seul dans ma chambre. Je pris le désinfectant, les aiguilles et le fil à coudre qui étaient restés sur mon lit et je commençais à me soigner, en serrant les dents comme je ne les avais jamais serrées avant. Puis après avoir fini « la torture », je posais les bandages et les attacha. Et je me couchais sur mon lit, en faisant attention aux débris de volets qui étaient restés, faute d’avoir la flemme de les enlever. Alors je m’endormis…

bon pas grand chose à dire continue comme ça fata et dépêche pour la suite

Très bien ..... un joli nom en plus

Bon, faute de ne pas beaucoup être chez moi en ce moment, je pense que je posterai la suite d´ici 2 ou 3 jours, voir demain si possible.

elle déchire yaou vivement la suite

Génial, j´atends la suite

bien! continue

Bon, j´ai (enfin) fini ce chapitre ce soir, donc je comprendrai qu´il vous paresse un peu plus long et plus ennuyeux que les 2 autres vu qu´il n´y a pratiquement aucune action, mais l´action sera reportée sur le prochain chapitre ^^

Chapitre III : Un rêve en pleine expansion…

Je fus réveillé plusieurs heures plus tard par le bruit que faisaient les villageois. Chaque marchand remettait en place ses objets cassés, remettait de nouveaux aliments propres, replaçait ses armes ou armures bien haut pour qu’on puisse les voir, histoire de reprendre un peu d’argent vu ce qu’il avaient dû perdre durant la dernière nuit. Moi, je restais dans mon lit quelques minutes à penser à ce qui m’était arrivé il y a encore quelques heures. Puis je décidais de me lever, en espérant d’avoir le courage et la force nécessaire pour pouvoir ranger ma maison comme avant. Je regardais mes plaies; apparemment elles n’avaient pas trop saignées durant la nuit, juste quelques gouttes. Je me levais, puis allais dans le salon.

Maintenant qu’il y avait plus de lumière, je constatais mieux les dégâts, et c’était encore pire que ce que je pensais… Les murs étaient tailladés de partout, les meubles étaient par terre, les objets étaient cassés en mille morceaux… Enfin bref, ce n’était plus une maison que j’avais, c’était un vrai dépôtoire…

Je sortis dehors, histoire de prendre l’air. Il y avait encore quelques morceaux de tout genre ici et là, mais nettement moins que cette nuit. Je vis le chef avec une valise à la main. Je m’approchais et lui dit :

« Vous partez pour la ville ?
- Oui, me répondit-il, je vais aller voir ta mère pour ce que je t’ai dit hier.
- Très bien, et merci encore…
- Pas de quoi jeunot ! »

Il s’installa dans sa petite charrette et ordonna au « chauffeur » de faire partir les chevaux. Une fois partis, j’allais voir le maître forgeron, au cas où il aurait besoin d’aide pour ranger des objets cassés (si il y en avait bien sûr), mais quand je fus arrivé, tout était en ordre. Soit il avait tout fini de ranger avant que je n’arrive ou pendant que j’étais en train de dormir, soit aucun Velociprey n’avait pu passer (ce qui ne m’aurais pas trop étonné d’ailleurs). Il me vit et désigna le marteau qui était à côté de lui, pour m’inciter à l’aider à forger de nouvelles armes je suppose. Je lui lançais :

« Vous n’avez rien maître ?
- Non, pourquoi aurais-je quelque chose ? Me dit-il avec un air innocent.
- Et bien je ne sais pas, avec l’attaque des Velocipreys cette nuit, je passais ici histoire de vous aider à ranger des objets cassés ou quelque chose comme ça si ils étaient passés ici…
- Aucun de ces petits monstres n’est passé ici mon petit, ne t’inquiète pas pour moi. Maintenant reprends donc le travail comme si de rien n’était. »

Je m’exécutais sans poser de question, mais en m’en posant quand même dans ma tête… Je pris le marteau et il me montra l’arme que nous devions forger. Sur la table était installée une épée assez longue, un Katana du nom de « Grâce » comme il disait. C’était une arme sublime, de couleur gris métallique, très aiguisée (au toucher en tout cas) et avec un manche assez long pour 4 mains. La lame était fine mais assez tranchante pour couper ce qu’on voulait avec. Une fois que le maître eût pris conscience que je l’avais assez examiné, il me regarda et me dit :

« Très bien Arthas, maintenant je vais t’apprendre à améliorer une arme.
- Pardon ?
- Oui tu as bien entendu, améliorer une arme, la rendre plus forte si tu préfères.
- Mais comment… ?

Il me tendit deux sacs différents en guise de réponse.

- Ouvre-les et étends leurs contenus sur la table. »

Je le fis et je vis des minerais s’étaler un peu partout sur la table. Du sac gauche sortit du minerai bleu (il y en avait environ une quinzaine) et du sac droit du minerai blanc (environ une vingtaine). Il me dit en souriant :

« Voici deux minerais différents Arthas. Le minerai bleu est ce qu’on appelle un minerai Machalite. Le minerai blanc est un Cristal de Terre. Vois-tu, pour améliorer des armes, il te faut des composants. Chaque amélioration d’arme demande plus ou moins nombre de composants différents. Prends le minerai que tu veux et mets-le au dessus du Katana. »

Je pris au hasard un Cristal de Terre et je le mis au-dessus de la lame. Et là, je fus paralysé de stupeur : le minerai avait disparu de ma main pour entrer dans la lame, comme si deux aimants énormes s‘étaient rassemblés.

« Tu vois, c’est comme cela qu’on améliore des armes. Aucun savant de nos jours ne sait décrire ce phénomène de « Fusion » entre le composant et la lame. Mets donc les autres composants. »

Je m’exécutais et je mis un à un les composants au-dessus de l’épée. Tenant le dernier dans la main, je redoutais de le mettre, ayant peur de ce qui allait arriver. Alors le chef le mit à ma place, et il fusionna avec la lame comme tous les autres. Je me demandais si la lame s’était vraiment améliorée, et j’en eus la confirmation après quelques secondes. Le Katana scintilla faiblement d’une lueur blanche, puis redevint comme avant.

« Et voilà ! S’écria le maître forgeron, nous avons ici un magnifique Katana « Gospel ». C’est son propriétaire qui sera content !
- Et qui est donc son futur propriétaire ? demandais-je avec un air intéressé.
- C’est le chasseur Thorval, un chasseur peu connu dans ce village, mais qui est assez talentueux je dois dire. Il est le père de Tika, une jeune fille très talentueuse à l’arbalète.
- A l’arbalète ? Et n’était-elle pas avec son fus arbalète cette nuit ?
- Si il me semble l’avoir vu, d’ailleurs elle en a tué un en plein vol… Une vraie future chasseuse !
- Je n’en doute pas une seconde ! Pouvez-vous me dire où elle habite, il me semble que je lui dois des remerciements.
- Si tu le dis… Elle habite quelques mètres derrière ta maison, tu suis le chemin et tu tomberas sur trois maisons : c’est celle de droite.
- D’accord ! Merci maître. Passez une bonne journée ! »

Je me hâtais en direction de chez elle, impatient de pouvoir faire sa connaissance. Je frappais à la porte, et une belle jeune femme, avec des cheveux blonds assez longs, des yeux vérons mixant le vert et le gris et un corps de déesse. Et elle me lança (avec une voix d’ange pour clore le bouquet) :

« Bonjour, c’est pour quoi ?
- Euh bonjour madame… Non mademoiselle… C’était pour savoir… Euh… Est-ce que c’était vous qui aviez un fusarbalète cette nuit pendant l’attaque des Velocipreys ? En essayant de parler le plus clairement possible.
- Oui c’était moi, pourqu… Aaah, oui je vois. Tu dois être le garçon qui combattait avec le Couteau de Chasseur n’est-ce pas ?
- Oui c’est moi, et je voulais vous remercier de m’avoir sauvé la vie en tirant sur le Velociprey qui était en plein saut vers moi…
- Mais y’a pas de quoi… Hmmm… Arthas c’est ça ?
- Oui.
- Très bien. Je suis désolé mais je dois te laisser, je dois aller à l’école d’entraînement pour être prête pour passer mon examen de chasseur qui arrive à grand pas.
- Vous voulez devenir chasseuse ?
- Oui, j’adore chasser avec mon fusarbalète. Enfin je dois y aller maintenant, sinon je vais être en retard.
- Très bien mademoiselle, bonne chance !
- Merci. Ah et aussi, tu peux me tutoyer si tu veux, ne sois pas gêné.
-D’accord. Au revoir Tika ! »

Je repartis chez moi, tout content d’avoir fait sa connaissance. Je m’allongeais sur mon lit, puis je commençais à fermer les yeux, sans prendre conscience que je m’endormissais… Environ trois ou quatre heures plus tard, après une longue sieste (involontairement faire d’ailleurs), je regardais par la fenêtre de ma chambre et je vis que la charrette du chef arrivait. Je me hâtais de sortir de chez moi et je courus vers lui.

« Alors ? Demandais-je un peu essoufflé…
- Ta mère est d’accord Arthas ! Répondit-il avec un air joyeux, tu pourras devenir chasseur !
- Mais… Mais… Comment…
- Comment j’ai pu faire décider ta mère à être d’accord ? Ah ça, ça n’a pas été de la tarte, c’est une vraie tête de mule, mais j’ai quand même réussi à la convaincre après plus d’une heure de négociation.
- Je ne sais pas comment vous remercier chef…
- Je lis dans tes yeux de la joie et du bonheur Arthas, cela me suffit comme remerciement. Bon, alors je te conseille d’aller t’entraîner à l’école, et plus vite que ça car tu passes ton examen de chasseur dans deux semaines !
- Quoi ?! Deux semaines ?! Mais je n’aurais jamais assez de…
- Je n’en ai rien à faire espèce de petit fainéant, tu vas t’entraîner et plus vite que ça ! »

Je pris mes jambes à mon coup et me hâta en direction de l’école. Une fois arrivé, le professeur me fixa avec un air interrogateur, puis me dit :

« C’est pour s’entraîner ?
- Oui, répondis-je, encore essouflé. Mais je fois m’entraîner assez vite, je passe mon examen de chasseur dans deux semaines !
- Très bien, ça nous laisse très peu de temps mais c’est faisable. Quel type d’arme veux-tu prendre ?
- Pardon ?
- Bah oui, quel type d’arme veux-tu prendre ? Epée longue, marteau, épée courte, épées doubles, lances ? (je vis dans ses yeux une sorte de « il est encore pire que ce que je pensais »)
- Ah oui… Hmmm… Voyons… Je prendrai plutôt une épée longue s’il vous plaît.
- Très bien, suis-moi.

Il me donna une Agito, comme celle qui avait été crée à la forge quelques jours plus tôt. Alors il me donna les leçons de bases, puis les notions d’attaques et de défense, puis plus tard comment utiliser certains objets, quand les utiliser… Les jours passèrent, passèrent, jusqu’à ce que le jour J arriva.

J’avais des courbatures de partout, je ne sentais plus mes jambes ni mes bras, mais je ne voulais surtout pas le dire au chef, sous peine de faire des tours de village pour la énième fois cette semaine… Je partis voir le chef qui attendait devant chez lui.

« Très bien ! Me dit-il d’un ton enjoué. Vous êtes tous les deux là, je peux maintenant vous envoyer en quête.
- Comment ça tous les deux ? Répondis-je d’une voix fatiguée.

En guise de réponse, je vis Tika sortir de la hutte du chef, avec un fusarbalète sur le dos et une rangée de munitions autour de la taille. Elle avait, comme moi, une armure basique de chasseur, version artilleur bien sûr.

- Voici ta coéquipère pour cette quête Arthas, j’espère qu’il y aura une bonne entente entre vous.
- Je pense qu’il n’y aurait pas de raison contre, répondit-elle.
- Oui mon non plus, suivais-je.
- Très bien les jeunes ! Votre examen de chasseur consiste donc à tuer un Velocidrome, le monstre alpha des Velocipreys. Il se trouve dans les Forêts & Collines. Mon chauffeur va vous y amener.
- D’accord !

Une charrette nous attendait à la sortie du village. Nous nous posions dedans. La charrette partit, puis moi je pensais. Je pensais à ce que j’allais découvrir, aux nouveaux horizons que j’allais voir, aux nouveaux monstres que j’allais combattre (si bien sûr j’arrive à survivre au Velocidrome). Puis je pensais aussi à Tika…

pas mal du tout!! même très bien je dois dire! Tu sais c´est pas parce que t´as pas mis d´actions dans ce chapitre qu´il est mauvais. Faut bien que les chasseurs apprennent à améliorer des armes. Ils peuvent pas passer tout leur temps à chasser (les pauvres). On notera aussi une tite faute dans une phrase mais on n´y fera pas attention^^

T´assure coco ;)

Continue comme ca dans tes roman t´es bien parti et merci pour la ptite dedicasse ^^

Jt´aime fort
TchusS

Bravo, c´est toujours aussi bien !

Bon, vu que demain je pars en vacances pendant une semaine pour aller me faire bronzer de partout, je ne pense pas que je pourrai poster la suite d´ici le 1 juillet.

Enfin je ne sais même pas si je pourrai écrire là-bas Oo

Donc la suite dans plus d´une semaine ^^

bah comme d´hab´^^ continue et écris quand même la suite pendant les vac´

Bon, maintenant je vais m´y remettre ^^

La suite arrive dans quelques jours