Le style adopté par les développeurs pour la série Sly a en grande partie contribué à son succès. Ce mélange si caractéristique de cel shading et de cartoon donne aux jeux une atmosphère proche des dessins animés justement. Les animations des personnages sont fluides, l’humour omniprésent et les personnages attachants malgré leurs qualités et leurs défauts. Les cinématiques quant à elles sont intégralement en 2D et très peu animée, une technique ressemblant plus à l’animatique (version sonorisée d’un story-board) et ce n’est pas forcément un hasard puisque cela rappelle également l’univers du comics. Cette manière très particulière de procéder a d’ailleurs été reprise pour les cinématiques d’inFamous qui s’inspire clairement des comics américains de super-héros.

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En plus de l’inspiration bande dessinée, on retrouve un certain nombre d’éléments communs avec les cartoons et plus particulièrement ceux de Disney. La première chose qui saute aux yeux c’est bien sûr le caractère anthropomorphique de tous les personnages de la série, autrement dit ce sont tous des animaux aux caractéristiques et comportements humains comme dans la version Disney de Robin des Bois par exemple ; Sly partage d’ailleurs beaucoup de caractéristiques communes avec le héros. Comme dans les dessins animés Disney, les thèmes abordés dans la série Sly concernent toutes les tranches d’âge, on est loin du simple jeu pour enfant : le handicap, la déception amoureuse, la trahison, le rejet, la jalousie sont tout autant d’événements qui rythment la vie du raton laveur. Mais n’allez pas croire que la série est noire puisque la rédemption, le pardon, l’amitié, la confiance en soi font également partie intégrante de la série et c’est ce qui en fait une œuvre appréciable à tout âge.