Bien que fragmentaire, cet aperçu du marché vidéoludique chinois montre qu'il a atteint une certaine maturité. Ses différents acteurs produisent des jeux pour le public local, en adaptent certains chez nous, et en diffusent d'autres créés en Occident. Le secteur pèse déjà plusieurs milliards d'euros et progresse fortement chaque année. Editeurs européens et américains profitent également de cette dynamique en allant s'installer là-bas. Mais dans le même temps, des studios occidentaux sont rachetés par de puissants groupes chinois... Business as usual, serait-on tenté de dire un peu cyniquement. Après tout, le jeu vidéo n'est qu'un secteur économique comme un autre ; dans le contexte actuel, c'est normal qu'il bénéficie de la dérégulation croissante du marché chinois. Et si nos horizons vidéoludiques y gagnent en variété culturelle, pourquoi pas ? Les productions venues de Chine pourraient insuffler un vent d'air frais dans une industrie un peu trop engoncée dans les copies, les remakes et les suites à répétition... Une chose est certaine : le jeu vidéo made in China a de l'avenir !
Merci à toutes les personnes – organisateurs, traducteurs, chauffeurs et autres – qui ont rendu ce voyage possible, et en particulier à Dominik Warkiewicz, de Webzen, qui en a pris l'initiative.