La genèse :
Comme dans Pokémon, et dans la flopée d'émules ayant surfé sur la vague des petits monstres pouvant être collectionnés, le bestiaire à disposition du joueur est un élément clé. Dépendront du succès du jeu leur look, leur nom, leurs compétences et leur place dans le gameplay.
Le studio Orphen a bien compris ces enjeux et s'est attelé en 2010 à sortir un titre mêlant réseaux sociaux et Pokémon : Facemon. Succès garanti pour le studio Orphen puisque le jeu récolte aujourd'hui plus de 160.000 likes et dispose d'une belle communauté de joueurs. La clé de la réussite ? Un soft bien pensé, permettant aux joueurs de faire des duels avec leurs créatures. La patte graphique est de qualité et le design (qui restera inchangé pour Orphen trois ans plus tard) plaît au public.
Les Starters :
Dans la droite lignée des titres Pokémon, une partie sur Orphen débute sur un choix décisif. Vous devrez donc décider de faire vos premiers combats avec un des trois Orphens suivants :
- Dolpheo, l'Orphen de type eau
- Brazer, l'Orphen de type feu
- Fleurmiaou, l'Orphen de type plante
Des créatures attachantes :
Après ce choix cornélien, la partie démarre et s'offre à vous un éventail de 116 créatures, dont la très large majorité dispose d'évolutions. Les Orphens bénéficient d'un design travaillé et franchement attachant, en plus de noms bien trouvés et souvent assez drôles.
Outre le starter Brazer, un Orphen que l'on devine "très chaud", on retrouve entre autres Champiporc le porc parasité ou encore Anguillux : l'anguille sans doute fan d'Intervilles.
Une progression poussée des créatures :
Cette belle bande de petits monstres sympathiques gagnera évidemment en puissance au fil des niveaux en amassant de l'XP. Point de rupture avec Pokémon, ici, les niveaux s'attribuent à la manière d'un vrai RPG non assisté, vous décidez de quelle caractéristique vous souhaitez augmenter pour votre Orphen, suivant son profil. Ainsi, un Orphen Eau que vous souhaitez utiliser massivement durant les prochains combats pour ses attaques élémentaires sera plus utile si vous lui augmentez sa caractéristique "attaque spéciale" plutôt que ses statistiques d'attaques au corps-à-corps.
Et pour cause, il va vous falloir composer judicieusement une équipe efficace étant donné que vous ne pouvez transporter que 4 Orphens à la fois lors de vos combats. Souhaitant pousser un peu plus l’ « identité » de chaque créature dans un futur proche, le studio prévoit d’inclure un attribut spécifique à chaque Orphen du jeu, sélectionné aléatoirement parmi une vingtaine disponible. Ainsi, vous pourrez vous retrouver nez à nez avec une créature sauvage disposant d’une caractéristique aléatoire «+10% vie » et décider ou non de la capturer pour son atout (non négligeable une fois en duel à haut niveau contre un autre joueur).
C'est plutôt mon type !
Il vous faudra donc assez vite vous mettre en quête de créatures sauvages élémentaires à capturer afin d'être vainqueur face aux champions d'arènes (disposant d'équipes tournées vers un type en particulier). Eau, terre, air, feu, glace, plante, combat, normal, roche, foudre, autant de types avec lesquels vos différents Orphens auront plus ou moins d'affinité. Ils peuvent y être insensible, sensible ou résistant, de la même manière qu'ils peuvent très bien disposer de deux types et ainsi accroître l'aspect stratégique des combats.
Plus loin dans l'évolution :
Evidemment, vos Orphens vont gagner, au fur et à mesure de leur progression, de nouvelles capacités, de plus en plus redoutables ou qui vous permettront de vous sortir de situation difficile (augmentation d'esquive temporaire, augmentation de la défense physique ou spéciale, scan...). De même, vous pourrez leur faire apprendre certaines techniques par l'intermédiaire des runes. L'apogée de cette progression est évidemment l'évolution de votre Orphen, marquant ainsi une nouvelle étape dans son design, et vous octroyant un bon paquet de points à répartir dans ses statistiques.
[VIDEO 0 INTROUVABLE]