• Supports : Android-iOs et Web (uniquement pour Armies of the Third Age)
• Dates de sortie : Octobre 2012 et mars 2013
• Note sur JVC : 10/20 sur support Web (Armies of the Third Age)

Surfant à la fois sur la sortie du film The Hobbit qui eut lieu 4 mois plus tôt, et sur l'importance prépondérante des supports smartphones et Web, Kabam, vétéran du jeu nomade, s'essaye en octobre 2012 et en mars 2013 à retranscrire l'univers du film pour le compte de la Warner.

Le résultat le plus concret, Armies of the Third Age, est un STR free-to-play dans lequel le joueur peut prendre le contrôle des elfes, nains ou orcs, afin de mener la bataille contre l'IA ou contre d'autres joueurs. Il dispose dès lors d'un panel d'unités variées et de héros mythiques tels que Gandalf, Legolas ou encore Thorin.

D'apparence très basique dans ses rouages, le titre ne brille pas vraiment par son originalité et reprend les bases stables du genre, à savoir collecte de ressources, construction de base, production d'unités et gestion de la bataille. Seulement voilà, vous avez bien lu « free-to-play » dans le paragraphe précédent, et pour cause : le titre met en place beaucoup de barrières au plaisir de jeu. Constructions lentes, un seul bâtiment produit à la fois, délais de repos pour vos héros, tout est évidemment plus libre et plus rapide si vous déboursez quelques deniers pour acquérir du mithril, monnaie miracle permettant aux joueurs payeurs d'avancer beaucoup plus vite.

Pour ce qui est des combats, les premiers que vous gérerez seront ceux de l'entraînement, contre l'IA. Ils permettent d'apprécier plusieurs types de maps, qu'il s'agisse de forêts, de plaines, ou de campements gobelins, chacun disposant de bonus à destination de vos héros. Vos soldats, quant à eux, pourront également évoluer via leur bâtiment de production. Après la phase de tutoriel et d'entraînement contre l'IA, le joueur peut se lancer dans la bataille multijoueur, faisant alors la part belle, sur le papier, aux alliances et trahisons.

On garde à l'œil ce titre, qui est d'ailleurs toujours en bêta à l'heure où nous écrivons ces lignes, en espérant le voir s'améliorer avec le temps et, soyons fous, devenir une référence du genre.

Quant à Kingdoms of Middle Earth, il introduit grosso modo la même recette, en centrant cette fois-ci le gameplay sur la gestion de royaumes, donnant le choix au joueur d'incarner les elfes ou les nains. Les différences s'arrêtent malheureusement au design des bâtiments et au héros dont dispose le joueur. Le titre mise, tout comme son futur collègue STR, sur des micro-transactions et sur des alliances multijoueurs afin de faire du commerce et autres joyeusetés. Résolument moins profonde, cette version n'est disponible que sur mobiles.

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