Comment passer à côté de GTA III quand on évoque les plus grandes claques de la vie d'un joueur ? Commençons par un petit rappel des faits : à la fin des années 90, la série des Grand Theft Auto a commencé par faire parler d'elle par le biais de deux épisodes qui comportaient un aspect transgressif mais qui ne brillaient pas par leur réalisation. Changement de cap en 2001, Rockstar accouche d'une grosse production qui se donne les moyens de nous éblouir : GTA III nous plonge littéralement dans le monde de la pègre en optant pour un rendu 3D assez convaincant. La ville de Liberty City n'a jamais aussi bien porté son nom : on y déambule totalement librement, comprenez par là que vous pouvez faire sagement du tourisme ou vous adonner à des activités plus répréhensibles en vous attaquant de manière gratuite à n'importe quel passant. C'est justement ce sentiment de liberté absolue qui fait tout le sel de GTA III. Vous pouvez prendre le jeu comme il vous chante, un immense défouloir cathartique ou une aventure immersive, dans tous les cas vous avez vraiment l'impression d'être acteur de la destinée du héros là où les autres jeux vous guident sur des rails bien définis. La recette est tellement efficace que les épisodes suivants sont allés encore plus loin dans la même direction et que de nombreux développeurs s'en sont inspirés pour nous proposer leurs propres «GTA-like».
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Extrait de Grand Theft Auto III