On sait ce que vous allez dire. Quand on parle de la série des MGS, il est plutôt facile de taper sur le deuxième, que beaucoup considèrent comme le vilain petit canard par la simple présence du blondinet Raiden, qui OSE mettre au second plan l'homme à l'éternelle barbe de trois jours, Solid Snake. Pourtant, on est les premiers à dire qu'il s'agit d'un excellent épisode formidablement construit qui nous a offert de très grands moments de jeux vidéo. Malheureusement, pas sûr que la fin restera dans les annales comme une consécration... Bien évidemment, la série est connue pour ses cinématiques finales mêlant politique et philosophie, et quiconque aura tenu les trois quarts d'heure de conclusion de MGS 4 sans piquer du nez pourra le confirmer. Mais MGS 2 réussit l'exploit d'être soporifique et incompréhensible dès la première seconde de son ultime séquence. A force de vouloir taper dans le philosophique, Snake enfonce les portes ouvertes, cumule les paraphrases et en deviendrait presque comique, si on ne voyait pas défiler des clichés du quotidien américain. Mais la mention spéciale revient à la discussion de Raiden et sa fiancée, digne des plus grands soap opéras, accompagnée d'une petite musique lounge qui semble sortie d'un bar jazzy local. Même le fan de la série qui écrit ces lignes se doit de l'admettre : la fin de MGS 2 est au minimum... lunaire.
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