Karateka est un cas très spécial, qu'on a hésité à mettre dans ce dossier. Mais il est tellement drôle qu'on a pas pu résister. Lorsqu'il sortit son titre en 1984, Jordan Mechner (futur papa de Prince of Persia) s'était bien gardé de nous parler de la surprise finale. Alors qu'on contrôle un héros qui doit sauver la Princesse Mariko enlevée par le vil Akuma, on avance peu à peu dans une forteresse en combattant les ennemis un à un. Etant donné qu'il faut être préparé à se défendre pour ne pas se faire atomiser en une pichenette, on garde constamment une position de combat quand on avance salle par salle. Après plusieurs confrontations acharnées, on tabasse enfin le vil Akuma, signant ainsi la fin du jeu ! Ah non ? On a encore le contrôle du personnage ? Fichtre, avançons à pas de loup pour voir ce qu'il y a dans la pièce suivante. Oh ! Mariko ! Enfin ! Mais alors que le sauveur que vous êtes espère un bisou, voire plus si affinités, elle vous accueille comme ceci :
Pardon ? C'est une blague ? Non non, elle vient bien de vous one-shot d'un simple coup de tatane, vous qui venez juste de défoncer les 12 dan de la grosse brute qui la tenait captive ! Outre le fait qu'avec un high-kick pareil, elle aurait certainement été capable de se sauver toute seule, vous vous demandez comment on peut faire une fin aussi horrible... Sauf qu'en fait, c'est vous qui avez commis une erreur ! En effet, pour avoir la vraie fin, il ne fallait surtout pas avancer en position de combat, mais plutôt courir dans les bras de votre dulcinée ! Oui, Mariko n'aime pas trop la provocation visiblement. Vous vous doutez bien qu'à l'époque, on ne vous disait rien, et quelques joueurs furent persuadés que ce final punitif était véritablement le bon... Effectivement, ça calme. On vous montre quand même la vraie fin, histoire de montrer qu'elle n'est pas si garce.
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