Les deux systèmes d'évaluation que nous venons de voir possèdent chacun leurs caractéristiques. On note par exemple le pictogramme pour les jeux de romance dans le système Japonais, ce qui est normal car les jeux de ce type sont finalement très nombreux sur l'Archipel, à l'instar de Love Training Sweet ou New Love Plus. Le système Américain, quant à lui, impressionne par le détail de ses descriptions. A côté de ces deux géants, le PEGI ferait presque grise mine avec ses 7 descripteurs et ses 5 classes d'âge. On en vient à se dire que si le PEGI développait davantage ses descripteurs de contenus et nuançait ces derniers, ne pourrait-il pas gagner en cohésion ? Quelques précisions de la part du PEGI pour telle ou telle classification calmeraient même probablement les ardeurs des joueurs mécontents. En effet, dire d'un LittleBigPlanet qu'il est violent ou d'un Sims qu'il possède un certain contenu sexuel donne une fausse image du ou des jeux en question. Une chose est sûre, les trois organismes ne possèdent pas la même sensibilité pour l'évaluation des jeux vidéo. Prenons par exemple le jeu LittleBigPlanet cité auparavant :
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- • Pour le PEGI, LittleBigPlanet ne convient pas aux enfants de moins de 7 ans car c'est un jeu violent si l'on se contente d'une lecture basique des pictogrammes de l'évaluation présents sur la boîte de jeu.
- • La CERO se veut moins sévère et place LittleBigPlanet dans la catégorie A, c'est-à-dire en tant que jeu tous publics.
- • L'ESRB rejoint le PEGI au niveau de la classe d'âge et autorise les enfants de plus de 6 ans à jouer à ce titre. Cependant, l'évaluation de l'ESRB ne se contente pas de dire que le titre est violent mais précise sa pensée en notant la présence d'''espiègleries, et de violence en animation (c'est-à-dire de la violence dessin animé'').