Semblable à Persona 3 dans ses mécanismes de jeu, Persona 4 sort en France en 2009 grâce à l'éditeur Square Enix. Il s'agit toujours d'un concept hybride mêlant de façon fort efficace simulation de vie le jour et exploration de donjons la nuit. Cependant, l'histoire est totalement différente des scénarios précédents. Bien que le joueur incarne toujours un lycéen parachuté dans un établissement de province, il doit à présent enquêter sur une série de meurtres apparemment liée aux programmes télévisés diffusés par le Midnight Channel les soirs de pluie. En tenant compte non seulement du calendrier mais aussi de la météo, qui joue désormais un rôle majeur dans l'aventure, on ne tardera pas à découvrir qu'il existe en réalité un monde parallèle derrière nos écrans de télévision. Emprisonnant ses victimes dans la partie inavouable de leur personnalité (égocentrisme démesuré, homosexualité refoulée...), celui-ci se présente sous la forme de donjons en 3D peuplés de Shadows qu'il faudra affronter pour libérer les personnages-clés que l'on doit sauver.

Comme d'habitude, notre héros et ses alliés peuvent invoquer leurs personas pour les assister au combat mais la grande nouveauté, c'est que l'on contrôle désormais directement tous les personnages de notre équipe. Vu les erreurs que commettait parfois l'intelligence artificielle dans les épisodes précédents, on ne peut que s'en réjouir. Bénéficiant d'un scénario en béton, d'une durée de vie hallucinante, d'un gameplay parfaitement équilibré et d'une réalisation convaincante, Persona 4 est probablement à ce jour l'un des Shin Megami Tensei les plus appréciés en Occident.

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