The Longest Journey est probablement un des meilleurs jeux d'aventure de la fin des années 1990. Et s'il brille, ce n'est pas tellement par ses énigmes, qui restent néanmoins logiques et très agréables à résoudre, mais par son univers dans lequel on plonge dès les premières minutes. Ainsi, vous jouez le rôle d'April, une adolescente qui vient d'avoir 18 ans et qui habite la ville de Newport, une mégapole dans laquelle la technologie est reine. April est étudiante et doit subvenir à ses besoins en travaillant dans un petit bar. Au début du jeu, on apprend à la connaître : sa vie, ses amis... On s'attache immédiatement à la jeune femme et c'est là un des gros points forts du jeu. Très vite, on va s'apercevoir qu'April n'est cependant pas la première venue et qu'elle est capable d'ouvrir un portail vers un autre monde : Arcadia, un univers totalement opposé à celui froid et technologique de Newport. En effet là, c'est un monde plus proche de l'heroïc-fantasy auquel on a droit avec dragons, et créatures enchanteresses. Rencontres étranges, règles différentes de celles de Newport, The Longest Journey parvient à instaurer 2 ambiances totalement différentes et toutes aussi intéressantes l'une que l'autre. Et ceci grâce aux graphismes très fins, au scénario passionnant mais aussi à la musique superbe et aux doublages en français très réussis. Bref, nous avons affaire là à un des point & click les plus marquants de sa génération, un jeu de très grande qualité.

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