Beyond Good & Evil fait partie de ces titres qui marquent durablement une vie de joueur. Soft particulièrement envoûtant, BGE a été développé par une petite formation à la tête de laquelle se trouvait Michel Ancel, le papa de Rayman. L'ambition de ce dernier était de créer un univers où l'on puisse se sentir libre de partir à l'aventure, de se balader et de prendre des photos. Inspiré par les univers du réalisateur de films d'animation Miyazaki ainsi que par les jeux de Miyamoto (Mario, Zelda), il conçoit une histoire attachante et nous invite à vivre le combat d'une jeune femme, Jade, pour protéger sa planète d'une invasion extraterrestre. Mélangeant aventure, exploration, phases en véhicule, combat et infiltration dans un univers coloré et baigné de somptueuses compositions musicales, le jeu se démarque par une approche poétique et relativement adulte. Considéré par beaucoup comme le "Zelda français", BGE a pourtant constitué un échec commercial pour Ubisoft. Comme quoi parfois, le talent seul ne suffit pas.

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