Graphiquement déjà, le jeu ne casse pas des briques et ce même pour la NES. Visuellement, on n'est pas du tout dans l'univers Dragon Ball. Les décors sont laids et sans rapport avec l'oeuvre de Toriyama, à quelques rares exceptions près. Les personnages sont dans l'ensemble mal dessinés, voire carrément moches comme cette pseudo Bulma. Les ennemis que Goku affronte sont quant à eux hors sujet, ou alors il faudra me dire où dans le manga Son Goku affronte des chiens bleus. La maniabilité et la précision sont également aux abonnés absents. Il faut de plus composer avec de nombreux bugs, comme par exemple votre vie qui ne cesse de diminuer sans raison apparente. Et ce n'est pas la bande-son qui rattrape le reste non plus, puisque pour les dix niveaux vous aurez droit à… une seule et même musique !
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Certains me trouveront peut-être un peu dur envers un jeu si ancien, mais sachez quand même que 1986 est aussi l'année de sortie du premier Zelda sur cette même console NES. Ce dernier, unanimement reconnu comme un chef-d'oeuvre par la critique, est la preuve que même à l'époque on pouvait faire un bon jeu pour peu qu'on s'en donne les moyens. Cependant, en dépit de sa mauvaise qualité, Dragon Ball : Le Secret du Dragon rencontre tout de même un succès commercial, s'écoulant même à 1 200 000 exemplaires au Japon. Preuve du potentiel vendeur déjà énorme de la licence Dragon Ball !
Par la suite d'autres jeux Dragon Ball voient le jour sur NES, mais aucun ne sortira du pays du Soleil Levant. En 1988 Dragon Ball : Daimaou Fukkatsu, mêlant jeu de rôle et jeu de cartes, raconte la suite de l'histoire, c'est-à-dire le combat contre Piccolo. Le système de combat, où l'on doit utiliser des cartes pour attaquer ou se défendre, sera repris plus tard dans d'autres jeux Dragon Ball, dont Dragon Ball 3 : Gokuuden, bâti sur le même principe, mais qui cette fois-ci retrace toute l'histoire de Dragon Ball.
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