La vie des jeux Dragon Ball sur la Playstation 2 n'a pas été qu'un long fleuve tranquille de hits mondiaux. Entre deux traditionnels blockbusters de fin d'année, quelques softs ont tenté de diversifier la licence sur la console de Sony. C'est Dragon Ball Z : Sagas qui ouvre le bal le 22 mars 2005 (également sur Xbox et Gamecube). Le jeu est sorti uniquement aux Etats-Unis, un pays ayant découvert la Dragon Ball mania sur le tard par rapport à nous autres Français. Pour rattraper ce retard, l'éditeur Atari réserve un épisode inédit à ce territoire qui ne propose du coup que les voix américaines, ce qui est déjà un défaut en soi. Cependant c'est l'ensemble du jeu, un beat'em all, qui est globalement mauvais. Le personnage choisi, parmi cinq jouables, doit parcourir des niveaux tout en 3D en tuant des vagues de Saïbaïmen ou de soldats de Freezer. Le boss de fin de niveau est en général un grand méchant de l'histoire. Jusque-là rien d'extraordinaire, c'est du beat'em all classique, me direz-vous. Sauf qu'on découvre très vite qu'un simple enchaînement coup de pied/coup de poing peut se répéter à volonté sans que votre adversaire ne puisse réagir, ce qui vous rend invincible contre toutes les créatures du jeu. Du coup, le challenge est absent de même que l'envie de jouer. On s'étonne qu'un défaut de gameplay aussi énorme se soit retrouvé dans la version finale du jeu. D'autre part la modélisation des personnages est approximative, et les animations peu fluides. Au final, Dragon Ball Z : Sagas n'est pas un bon jeu Dragon Ball et, même s'il n'appartient pas au même genre, il souffre clairement de la comparaison avec Budokai 3 sorti quelques mois plus tôt. On ne peut pas dire non plus qu'il s'agisse d'un bon beat'em all – loin de là – surtout si on le compare aux références du genre, comme un Devil May Cry.
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Fin 2008, Bandai et Atari, les éditeurs des titres Dragon Ball, veulent sortir un traditionnel jeu Dragon Ball pour les fêtes de fin d'année. Problème : la série des Tenkaichi s'est terminée l'année précédente avec la sortie du troisième et dernier volet. Nos chers éditeurs font donc une nouvelle fois appel à Dimps, développeur des Budokai. Et ce cher Dimps nous pond Dragon Ball Z : Infinite World , une sorte de Budokai 3 avec des mini-jeux entre les combats. Ces mini-jeux amusent peut-être les fans, qui y voient des clins d'oeil à l'oeuvre de Toriyama, mais ils ne sont pas super excitants. Les combats sont les mêmes que dans Budokai 3, avec quelques fonctionnalités en moins, comme les duels d'attaques énergétiques pourtant caractéristiques de la série. Dragon Ball Z : Infinite World n'est cependant pas un mauvais jeu, simplement un jeu identique à un titre sorti quatre ans avant lui. Bref, voici une victime de la politique des éditeurs en matière de jeux Dragon Ball, politique qui privilégie souvent la quantité à la qualité.
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