Grand Theft Auto
Grand Theft Auto est né en 1997, sur PC (puis porté sur Playstation, Saturn et GBA), sous la forme d'un jeu qui n'a plus grand-chose à voir avec l'image que l'on a de la série aujourd'hui. A l'époque, le titre se joue en "vue de dessus", tout aussi bien au clavier qu'au pad. Un jeu d'action apparemment classique mais qui va progressivement trouver sa place auprès d'une communauté de joueurs peu choqués par son immoralité. Le principe est alors basique au possible. Vous incarnez un malfrat parmi quatre avatars aux faciès assez distincts mais tout aussi peu aimables : Kivlov, Troy, Travis, Bulba. Votre choix importe de toute façon peu, l'objectif va être le même. A savoir parcourir une ville entière à la recherche de missions qui combinent vols de voitures et crapuleries en tout genre. L'utilisateur doit alors mettre de côté toute forme d'empathie en se concentrant sur les instructions qui lui auront été données par téléphone (à l'époque, les portables étaient un truc de nanti, on se contentait de vulgaires cabines), quitte à rouler sur des passants ou à tirer au milieu de la foule. Un vrai jeu de barbare donc, avec un gameplay assez déroutant qui fera convulser n'importe quel joueur peu coutumier d'une vitesse d'animation calamiteuse. Pourtant, l'idée fera du chemin et les GTA plus contemporains puisent bien plus qu'on ne le croit dans ce premier volet. C'est sans doute la force de R*, d'avoir réussi à faire évoluer un concept sans le dénaturer. Car à l'époque déjà, le principe d'indices de recherche, de courses-poursuites avec les forces de l'ordre ou de coups de peinture sur la carrosserie du véhicule volé étaient déjà là. Mieux encore, Liberty City, Vice City et San Andreas sont toutes réunies dans ce premier volet. Sans l'annoncer et sans peut-être même le savoir, R* avait déjà l'ordre des villes qui bâtiront la renommée de la série dans les années suivantes.
London 1969
Cet London 1969 est sans nul doute le moins connu de la série. Il s'agit en fait d'une extension de GTA qui permet de jouer dans les rues de Londres et de profiter de répliques des bâtiments de la capitale britannique, ainsi que d'une ambiance et de véhicules de la fin des années 70 et notamment, la fameuse Aston Martin de James Bond, la "James Bomb".
Grand Thet Auto 2
Dans un premier temps, GTA va se renouveler le plus basiquement possible avec une suite directe dont la principale nouveauté est l'apparition de gangs. Des groupes aux idéologies suffisamment distinctes pour provoquer de véritables guerres civiles urbaines. Yakuzas, Russes, Scientifiques... Autant de bandes qu'il va falloir satisfaire tour à tour. Utilisant le même moteur que son aîné, ce second épisode plonge le joueur dans la peau du bien-nommé Claude Speed. A cette époque et en adéquation avec un principe très simpliste, les mouvements du héros se limitent à la course à pied, à la conduite et à l'utilisation de ses armes. Le jeu s'articule lui aussi (comme GTA premier du nom) autour d'une architecture divisée en trois segments, du secteur résidentiel au secteur industriel en passant par Downtown. Un opus qui va se complaire dans une surenchère de violence symbolisée par un arsenal varié qui ne s'arrête plus au simple combo pistolet/mitraillette. Lance-flammes, lance-roquettes, grenades, cocktail Molotov... Mais la liste qui gonfle le plus est sans aucun doute celle des véhicules avec déjà pas moins d'une quarantaine de modèles uniques, de simples voitures à des camionnettes, en passant par des véhicules de Police, de pompiers, des ambulances, etc. Comme son aîné, GTA 2 a la particularité d'être jouable à la fois en ligne et en réseau local, jusqu'à 4. Cependant, le multijoueur est sous-développé et disparaîtra sans surprise de la série pour faire un retour remarqué dans GTA IV.