La moindre vision sur l'évolution des écoles françaises de jeu vidéo aura tôt fait de passer pour de la voyance de pacotille. Encores jeunes (6 ans pour la vétérante ENJMIN si l'on inclut le DESS), ces établissements vont rencontrer avec les next gen l'épreuve de force tant attendue et idéale pour prouver leurs capacités à s'harmoniser avec le marché et ses différentes mouvances ludiques. Il y a cependant une observation à retirer de ce dossier qui ne vous aura peut-être pas échappés. SIG, l'ENJMIN ou ISART Digital envoient de plus en plus vers Ubisoft, et semble devenir viviers de cette entreprise. Signe avant-coureur d'un rachat officieux ou officiel de ces écoles par les grandes compagnies du milieu ? Laissons à Stéphane Natkin le soin de recouvrir cette inquiétude par une précision d'usage, qui même si elle s'applique à l'ENJMIN, peut être finalement étendue à toutes les écoles indépendantes, même privées : il y a une grande place et même une nécessité d'écoles publiques, indépendantes et pépinières d'une nouvelle création.
Pas mieux.