Prévu pour le 25 octobre aux Etats-Unis et pour le 16 novembre en Europe, le troisième chapitre de Soul Calibur ne se sera finalement pas trop fait attendre. Le seul souci pour l'instant est que le jeu n'est prévu que sur PS2, ce qui risque de décevoir, et à juste titre, les possesseurs de Xbox et de GameCube. Quel plaisir en tout cas de pouvoir mettre la main sur le jeu malgré la foule amassée autour des bornes du stand de Namco ! Un premier combat dans la peau de mon ami Kilik me permet de constater que l'on retrouve bien tous les mouvements fétiches de nos personnages, sans sentir de véritable changement au niveau du gameplay. La réalisation est encore plus efficace que pour le second opus, et l'animation en 60 Hz est spectaculaire. Jusque-là, l'impression que nous donne Soul Calibur 3 est déjà plus que convaincante, mais c'est loin d'être terminé.
Les développeurs ont su, en effet, trouver le moyen de relancer l'intérêt de la série en intégrant un certain nombre de nouveautés très pertinentes. On commence par le plus évident mais le moins intéressant au final, l'apparition de trois personnages inédits que vous avez sûrement déjà eu l'occasion de découvrir dans nos news. Il s'agit de Setsuka, Tira et Zasalamel, qui semblent tous trois jouer un rôle crucial dans le scénario de Soul Calibur 3. Ne disposant que de dix minutes de jeu avant de devoir laisser la place à d'autres, vous m'excuserez de ne pas avoir pu prendre le temps de tester leur efficacité. J'ai, en revanche, pu démarrer le fameux nouveau mode Lost Chronicles (ou Chronicles of the Sword), qui fait intervenir des notions de stratégie. De la stratégie dans un Soul Calibur, ça c'est audacieux ! Concrètement, on se retrouve à déplacer son personnage sur une map en vue de dessus, dans le but de conquérir des forts défendus par des gardiens. Une fois un fort détruit, on quitte alors la map pour affronter l'ennemi dans un combat classique, sachant que la victoire nous rapporte un certain nombre de points d'expérience qui font évoluer notre personnage. On peut par la suite recruter de nouveaux alliés pour défaire les armées adverses. Bien sûr, l'ennemi dispose également de tours d'actions durant lesquels il se déplace sur la map et tente de contrer vos plans. Honnêtement, ça fait un drôle d'effet de s'essayer à ce genre de choses dans un jeu de baston, mais pourquoi pas après tout ?
Autre nouveauté majeure, voire colossale : la possibilité de créer de toutes pièces son combattant. Ce n'est pas un fait totalement nouveau dans un jeu de combat, mais la chose est rare, et qui plus est, les possibilités offertes par l'éditeur sont vraiment intéressantes. Les profils physiques sont même plus étoffés et beaucoup plus sympa que dans certains MMO, c'est dire ! Outre l'aspect physique de son personnage, on peut déterminer sa classe (moine, assassin, barbare, danseur, etc), ses armes ou encore ses accessoires. Bien sûr, il est ensuite possible de l'importer dans la plupart des modes de jeu. A partir de là, c'est comme si on disposait d'un nombre infini de combattants potentiels !
Le mode Story a également évolué, puisqu'il peut très bien nous faire affronter plusieurs personnages à la suite, par exemple. On peut d'ailleurs choisir au départ quelle arme on souhaite utiliser parmi celles déjà récupérées. Par ailleurs, il convient de rester concentré même lors des cut-scenes, car il arrive que l'on doive faire une manip du type Haut + Bas (ou autre) pour éviter de commencer le combat dans une situation défavorable. Une bien bonne idée. Il reste encore à évoquer le mode VS Competition qui propose enfin un vrai tournoi permettant d'organiser des compétitions à plusieurs. Enfin, le mode Mission Arena permet de relever des défis variés qui font intervenir des bonus, des malus, et qui donnent l'occasion d'affronter des boss. Je pense que vous comprendrez pourquoi j'emploie ce terme quand vous aurez vu la taille gigantesque du terrible Colossus... Il ne nous reste plus, à présent, qu'à compter les jours qui nous séparent de la sortie de cette petite merveille.
