Dead Or Alive avait su marquer le lancement de la Xbox mais plus en tant que vitrine technologique que par son gameplay. Aujourd'hui, nous retrouvons l'univers de DOA, du moins sa composante féminine, réunie sur une île paradisiaque et transformée en volleyeuses court vêtues. Si beaucoup de monde attend de pied ferme ce jeu de volley qui déchaîne les passions (encore qu'il me semble que Romendil soit demeurée assez insensible), sans doute certains seront-ils déçus d'apprendre que si du point de vue purement technique, ou disons esthétique, les promesses sont tenues, on ne peut guère en dire autant concernant le gameplay. Mais n'anticipons point.

D'abord, posons nous la question ultime : que font toutes ces magnifique donzelles délurées en maillot de bain sur ces longues plages de sable fin qui ne colle pas sous les pieds ? Et bien elles ont répondu à l'invitation de Zack, personnage que les fans de DOA connaissent bien. Ce dernier a tout simplement investi dans l'achat d'une île intelligemment renommée Zack Island. Soucieux de peupler son paradis, il prit sur lui d'y faire venir quelques créatures aux charmes quasi publicitaires. Comment ? En leur faisant croire, le fourbe, que le prochain tournoi DOA se déroulerait ici. Imaginez la déception de ces pauvres filles lorsqu'elles se rendirent compte de la supercherie. Personne à qui ravaler la façade, à taillader, aucun nez éclaté laissant se déverser des hectolitres d'hémoglobine numérique, pas de coups bas. Rien à faire, rien, si ce n'est les boutiques, jouer au casino, glander au bord de la piscine ou même, éventuellement, jouer au beachvolley pour gagner du fric et le dépenser dans les lieux cités plus haut.

Une partie de DOA : Xtreme Beach Volleyball se déroule d'une manière assez déroutante. Après avoir choisi parmi l'intégralité des filles de la série, vous enchaînerez les jours comme des perles en vous efforçant de vous distraire. Chaque jour, vous aurez la possibilité de jouer à la condition qu'une fille accepte d'être votre partenaire ce que vous devrez aller lui demander en interrompant son prélassement oisif. En fin de journée, de retour à l'hôtel, libre à vous d'aller tenter votre chance au casino. Au final, l'argent que vous aurez pu amasser vous servira à acheter des objets divers dans une boutique de fringues, de sports etc. L'intérêt ? Satisfaire des besoins de collectionneur, vous vêtir, faire des cadeaux à des amis ou écouter la radio qui diffuse une bande-son « caraïbesque ».

Et le volley dans tout ça ? Et bien il est assez discret. Le gameplay est plus que particulier, sans m'attarder dessus, je m'en vais vous en livrer une brève description. Deux boutons seulement suffisent à l'action, Réception et Attaque. Le reste est question de placement et de timing. Selon votre position sur le terrain, les coups varieront, vous n'avez plus qu'à vous orienter grossièrement vers un trou dans la défense et l'ordinateur fait le reste décidant des sauts, des smashs (même si la pression sur le bouton est gérée) et il arrive même que la machine attaque à votre place. Honnêtement et dans le cadre limité de la preview, ce système de jeu n'a convaincu personne. Ce qui nous amène à considérer DOA : XBV comme un titre ou votre seul et unique but est de collectionner des items et d'habiller ces guerrières volleyeuses avec des maillots de plus en plus affriolants.

Car au final, c'est ça Dead Or Alive : Xtreme Beach Volleyball, une sorte de superbe artbook interactif dont les modélisations de jeunes filles laissent pantois. Ou un simulateur de vacances. Un titre pour otakus dans lequel le volley est finalement un moyen et non une fin, et qui nous laisse sur la nôtre, à condition que l'on change le N en M après avoir ajouté un A avant le I. Mais de cela, nous jugerons réellement le 28 mars, date de sortie officielle du titre en Europe, à l'occasion d'un test plus approfondi