Red Dead Redemption II

Vous connaissez la blague de Pedro l’âne ? Si vous avez déjà connu les joies d’un dîner de famille animé par un oncle un poil trop amateur de calembours à votre goût, nul doute que vous êtes désormais capable de la réciter par coeur. Ce souvenir douloureux nous est revenu à l’esprit à l’heure d’explorer les grands espaces de Red Dead Redemption II. Tout-terrains dans Skyrim, proches de l'invulnérabilité dans Assassin’s Creed, nos fiers canassons ont rappelé toute leur fragilité dans le dernier-né de Rockstar Games. Souvent à la peine dès qu’ils s’agit de sauter une barrière, de franchir un ponton légèrement de travers ou descendre une cote légèrement trop raide, ils n’ont pas manqué de faire pester quelques joueurs peu habitués à devoir être aussi appliqué en maniant leurs fidèles destriers. Mais ce choix a surtout permis d’offrir une belle compilation de chutes en tous genres, rendant le voyage automatisé en mode cinéma riche en surprises. Pas toujours bonnes, malheureusement.

■ Notre test de Red Dead Redemption II