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Page Dossier Une adaptation à la fois libre et fidèle
Une adaptation à la fois libre et fidèle

La question que se pose probablement n’importe quel gamer ou fan des aventures de Lara Croft concerne l’adaptation cinématographique en tant que telle. En effet, s’il est censé retranscrire sur grand écran le reboot de 2013, le film reste-t-il néanmoins très fidèle au jeu ? Le Production Designer Gary Freeman donne un embryon de réponse : « Il y a 20 ans, les premiers jeux Tomb Raider étaient plutôt orientés vers la fantaisie, du point de vue de l’esthétique ambiante, des mécaniques de jeu un peu étranges et du personnage de Lara Croft. Alors que le reboot de 2013 se voulait à la fois plus sérieux et cinématographique, avec l’identité naissante de Lara ainsi que des actions davantage tangibles et réalistes. Notre film va dans ce dernier sens, aussi proche du réel que possible, même s’il n’est pas 100 % fidèle du point de vue l’histoire. » De son côté, le réalisateur Roar Uthaug se montre plus précis quant à l’implication toute relative de Crystal Dynamics, studio de développement derrière le reboot de Tomb Raider, vis-à-vis du long-métrage : « Nous étions en contact avec le studio durant la phase de pré-production et nous avons consulté leurs travaux, dessins et artworks, effectués sur le jeu. Ensuite, nous avons fait à notre sauce pour transférer ces éléments sur grand écran. »

Lara Croft (Alicia Vikander) fuit pour échapper à ses adversaires...

Une adaptation à la fois libre et fidèle

En bref, à la question « l’équipe du film a-t-elle travaillé main dans la main avec les développeurs de Crystal Dynamics ? », la réponse du Production Designer Gary Freeman est sans ambages : « Non, mais nous avons regardé toutes les vidéos du jeu qui se trouvent sur Youtube et notamment celles qui concernent les énigmes et les puzzles, en essayant de faire attention à cet aspect. Cela dit, notre priorité était avant tout le personnage de Lara Croft. Ce qui n’empêche pas que le film suive le rythme du jeu et ses moments forts, avec par exemple la scène avec l’hélicoptère, le bombardier crashé ou encore la tombe. » Fort heureusement, une des scènes les plus cruciales du jeu se retrouve dans le film, comme en témoigne Gary : « A un moment donné, Lara doit défendre sa vie et tuer un mercenaire. Cela représente pour elle une étape psychologique car c’est la première fois qu’elle a du sang sur les mains. La scène représente donc un moment d’émotion très fort pour elle. »

UN PASSE TRES PRESENT

Si 70 à 80 % du film se déroule sur l’île de Yamatai, le reste du métrage - principalement le début et la fin - prend place à Londres. Cela s’avère d’autant plus intéressant qu’il dévoile non seulement un aspect inédit de Lara Croft mais aussi certains de ses souvenirs. Le réalisateur Roar Uthaug explique sa démarche : « Montrer Lara enfant et à un âge adulte permet au spectateur de cerner davantage le personnage, de savoir d’où elle vient et qui elle va devenir. Le film aborde d’ailleurs le fait qu’elle cherche sa place en ce monde et est en passe d’embrasser son destin. A ce titre, le spectateur voit vraiment Lara Croft en train de devenir littéralement une « Tomb Raider »». L’évocation du passé de Lara Croft et la présence – ou plutôt l’absence - de son père Richard semblent enrichir l’intrigue et, tout du moins, la crédibilité de l’héroïne. Lors de la visite du tournage, il a été ainsi possible d’assister à une séquence de flashback mettant en scène Richard Croft, joué par Dominic West (vu notamment dans 300 et les séries The Affair et The Wire) et Lara âgée de sept ans, incarnée par Maisy de Freitas (une petite fille débutante au cinéma, mais paradoxalement déjà très expérimentée suite à sa participation à de nombreuses campagnes de publicité dès l’âge de trois ans).

Une adaptation à la fois libre et fidèleUne adaptation à la fois libre et fidèle

La scène, filmée via un léger travelling latéral, se déroule en extérieur dans la cour d’entrée du manoir des Croft, au beau milieu du superbe jardin composé de petites haies et d’une très jolie fontaine. Arborant une queue de cheval, la jeune Lara s’amuse avec son père et, à un moment donné, utilise un arc factice pour tirer une flèche sur lui. Celui-ci s’effondre alors en mimant la douleur, puis les deux roulent ensemble à terre tout en riant. Ce moment d’intimité joviale et familiale contraste très nettement avec l’effervescence autour de la scène causée par la petite centaine de personnes (techniciens, producteurs, journalistes…) qui assistent au tournage. Cela est d’autant plus flagrant qu’il y a même, à quelques dizaines de mètres de là, une cinquantaine de caravanes appartenant à l’équipe et garées dans le grand parc entourant le manoir. Toutefois, cela n’empêche pas la bonne humeur entre deux prises et surtout l’extrême concentration du réalisateur Roar Uthaug. D’ailleurs, ce dernier semble soudainement vouloir organiser le jardin d’une manière un peu différente. Une dizaine de membres de l’équipe de décoration surgit alors et, portant de nouveaux pots, fleurissent différemment les lieux. Le tournage reprend ensuite et la scène se termine cette fois par la substitution au cours du même plan de la Lara enfant par celle âgée de 21 ans, en réalité une doublure d’Alicia Vikander vêtue comme elle et filmée de dos. Cet effet de mise en scène illustrant très probablement la transition entre souvenir et réalité permet d’apprendre que l’actrice suédoise possède au total sur le tournage pas moins de sept doublures (lumière, maquillage, cascade…) ! La scène doit hélas s’achever plus tôt que prévue à cause de la pluie qui s’invite de manière impromptue.

Pas de souci néanmoins : pour pallier à la météo capricieuse, la production modifie son planning et entreprend de filmer une poignée de scènes supplémentaires à l’intérieur du manoir. Parmi celles-ci figure une brève séquence où Alicia Vikander arrive dans la bibliothèque du manoir et à laquelle il est possible d’assister par l’intermédiaire d’un des moniteurs TV disposés dans la pièce adjacente. Il ne fait aucun doute que, sur le petit écran, la comédienne paraît investie dans son personnage. Toutefois, le plus intéressant se situe dans le décor de la bibliothèque, accessible une fois la scène en boite : l’œil aguerri peut ainsi remarquer la présence de deux consoles de jeux (PS3 et Xbox 360), d’un volant en guise d’accessoires et d’une quarantaine de jeux PlayStation (PS2 et PS3) ainsi que d’une poignée de titres Xbox 360. Impossible de savoir si tout cela apparaît dans le résultat final mais ce clin d’œil semble au moins prouver que Lara n’est pas qu’une aventurière en devenir mais aussi une joueuse !

Walton Coggins
Une adaptation à la fois libre et fidèle
Walton Coggins dans la série TV "Six"

S’il incarne le grand vilain de Tomb Raider, Mathias Vogel, Walton Coggins n’en est toutefois pas à son coup d’essai, puisque cela fait presque 30 ans qu’il évolue dans le milieu du cinéma. En effet, au fil de sa carrière riche de près de 80 films et séries télévisées, l’acteur américain s’est illustré la plupart du temps à travers des seconds rôles très charismatiques. Parmi les plus marquants, on peut retenir le sheriff Chris Mannix dans le film de Quentin Tarantino, Les Huit Salopards, ou encore la prostituée transgenre Venus Van Dam et l’inspecteur Shane Vendrell respectivement dans les séries TV Sons of Anarchy et The Shield. L’adaptation vidéoludique de The Shield, sur PS2 et PC en 2007, a d’ailleurs donné l’occasion à l’acteur de doubler vocalement son personnage. Une expérience qui se reproduira une dizaine d’années plus tard dans Prey, pour lequel Walton endosse vocalement le tout petit rôle d’Aaron Ingram (s’il est libéré, ce personnage permet d’avoir accès à l’armurerie). « J’ai été approché par le directeur français d’un studio (Raphaël Colantonio et son studio Arkane, nda), un type adorable qui était aussi un fan, précise l’acteur. Nous avons alors eu une longue conversation à propos du personnage que je devais doubler dans le jeu. Et le résultat a été une super expérience. » Toutefois, il faut remonter dans les années 90 pour retrouver sa toute première expérience professionnelle en rapport avec le jeu vidéo : l’interprétation d’un pilote en chair et en os dans Wing Commander IV : The Price of Freedom ! « Waouh, Wing Commander IV, mais ça doit faire presque 25 ans, non ? s’exclame Walton. Je me souviens maintenant qu’on a dû faire ça en 1993 et que c’est sorti finalement trois ans plus tard. Cela dit, je ne pense pas que cela fait de moi un joueur solide pour autant (rires). » Effectivement, l’acteur confesse qu’il ne pratique guère les jeux vidéo : « Je vais être très honnête avec vous : vous parlez à une personne qui ne joue pas du tout aux jeux vidéo. Même mon garçon de sept ans n’y joue pas. Je n’ai donc jamais joué à Tomb Raider de ma vie, mais j’en avais déjà entendu parler dans la mesure où ce titre a fait partie de la pop culture pendant très longtemps. »

Walton est la voix d'Aaron Ingram dans Prey

Une adaptation à la fois libre et fidèle

Mais cela ne veut pas dire pour autant que Walton n’a jamais touché à un jeu vidéo : « En réalité, mon expérience du jeu vidéo se limite à Donkey Kong et surtout Galaga. D’ailleurs, je peux vous dire que les initiales de mon nom doivent figurer dans les Top Scores de nombreuses bornes d’arcade de Galaga à travers les USA car j’étais plutôt bon (rires). » Une forme de satisfaction qu’il retrouve à travers son expérience sur le long-métrage Tomb Raider et son personnage tourmenté de Mathias Vogel : « Je suis très fier de la manière dont sont retranscrits l’aspect psychologique de Mathias Vogel ainsi que sa relation avec Lara Croft précise-t-il. Vogel est épuisé et à bout de nerfs. Cela fait sept ans qu’il est coincé sur l’île et qu’il est à la recherche de la tombe de Himiko. Son quotidien n’est que frustration : il se lève tous les matins pour creuser l’île à un endroit et recommence à un autre le lendemain. » De là à voir dans son personnage l’influence de l’écrivain et aventurier anglais William Somerset Maugham, il n’y a qu’un pas que le comédien franchit allègrement : « C’est un de mes auteurs favoris. J’ai même donné à mon fils comme second prénom Somerset. Ses écrits peuvent évidemment faire écho à mon personnage de Vogel dans le film, puisque celui-ci aurait pu faire partie d’un de ses récits d’aventure, mais aussi à titre personnel. Car, en quelque sorte, je pense que chaque rôle que j’interprète à l’écran porte en lui l’influence de Maugham. » A la fois humble et chaleureux dans la vie, Walton Coggins n’en a pas fini paradoxalement avec les rôles de bad guys sur grand écran. Puisqu’il sera à l’affiche dès le 18 juillet prochain de Ant-Man et la Guêpe, dans lequel il joue le rôle du marchand d’armes Sonny Burch.

Mathias Vogel (Walton Goggins) face à Lara Croft (Alicia Vikander)

Une adaptation à la fois libre et fidèle

DES DIFFERENCES NOTOIRES

« Si nous nous sommes inspirés évidemment du jeu, nous avons aussi créé pour le film notre propre histoire concernant les origines de Lara Croft. » Ces propos du réalisateur Roar Uthaug indiquent clairement que son adaptation contient certaines différences vis-à-vis du jeu, concernant surtout la situation de l’héroïne. En effet, dès les premières scènes du long-métrage, le cinéaste place sa caméra du côté underground et peu glamour de certains quartiers de Londres : Lara y vivote à l’aide d’un petit boulot sous-payé de livreuse de nourriture à domicile, en vélo, pour un restaurant indien. Le spectateur peut même la voir s’entraîner durement aux arts martiaux mixtes dans la salle de sport d’un quartier pauvre et s’exprimer sur le fait qu’elle est sans d’argent, ayant coupé les ponts avec sa famille. De plus, elle partage en colocation un loft bon marché, une situation qu’a réellement vécue Alicia Vikander : « J’ai eu l’occasion de participer un peu à l’écriture du scénario et j’ai suggéré que Lara soit davantage aux prises avec la réalité, comme le fait de vivre en colocation au début du film. Cela provient de ma propre expérience puisque quand j’étais étudiante, je partageais une petite maison en ville avec une dizaine de personnes. » Il est donc clair que cette nouvelle Lara Croft de pellicule affiche un statut et un caractère assez différents de son double de pixels. Un double porté d’ailleurs de brillante manière par la voix de l’anglaise Camilla Ludington - Dr Jo Wilson dans la série Grey’s Anatomy – qu’Alicia confesse ne pas avoir rencontré tout en considérant qu’« elle a fait un excellent travail, notamment en donnant au personnage une sensibilité et en la rendant plus humaine. » (NB : c’est Alice David (Baby Sitting) qui double Lara Croft en français)

J’ai eu l’occasion de participer un peu à l’écriture du scénario et j’ai suggéré que Lara soit davantage aux prises avec la réalité, comme le fait de vivre en colocation au début du film.

Alicia Vikander

En réalité, c’est le Production Designer Gary Freeman qui analyse le mieux la personnalité et l’évolution de Lara Croft : « Au début du film, le personnage de Lara apparaît vulnérable, perdue et isolée, elle n’a pas de famille et ne va clairement pas bien. Elle n’a d’ailleurs qu’une seule amie, Sophie (Hannah John-Kamen, vue dans Ready Player One dans le rôle de Zandor, nda), qui est aussi une de ses colocataires. Mais nous sommes partis du principe que Lara dévoile ses talents au fur et à mesure du film. Ainsi, dotée d’une excellente éducation, elle adore les livres et affiche un sens poussé de la logique. Ce qui lui permet de résoudre les puzzles, y compris dans le bateau et lors d’une séquence de flashback où elle apparaît plus jeune, mais aussi de déchiffrer les énigmes dans la tombe de Himiko. A travers les scènes de course-poursuite à vélo et d’entraînement MMA, le spectateur comprend aussi qu’elle est athlétique, peut se battre et donc est en mesure de veiller sur elle. Enfin, plus tard, à la suite du naufrage sur l’île et face aux mercenaires, elle montre qu’elle a l’âme d’une combattante. »

Lara (Alicia Vikander) manie le piolet autant pour escalader que pour tuer...

Une adaptation à la fois libre et fidèle

Le metteur en scène Roar Uthaug n’a pas hésité à jouer la carte de la différence avec le jeu, non seulement en montrant Lara dans une situation inédite, mais aussi en incluant son père à plusieurs reprises dans des souvenirs et en créant de nouveaux personnages, comme Lu Ren. Ce dernier, capitaine du bateau permettant à Lara de rejoindre l’île de Yamatai, est joué par Daniel Wu, héros de la série Into the Badlands et interprète du sorcier Gul’Dan dans Warcraft. « Il y a aussi Ana Miller, ajoute le producteur Patrick McCormick, interprétée par Kristin Scott Thomas (L’Ombre d’un soupçon, Only God Forgives…) et qui est en quelque sorte la courtière travaillant dans la Holding des Croft depuis que Richard a disparu. » Pas étonnant dans la mesure où Lara a refusé de reprendre les rênes de l’empire de son père, tout comme elle refuse d’ailleurs d’accepter la disparition de celui-ci. Enfin, la dernière différence entre le jeu et son adaptation semble se situer au niveau de la violence. Alors que le reboot de 2013 est déconseillé aux moins de 18 ans, le film, quant à lui, devrait hériter logiquement d’une simple interdiction aux moins de 12 ans et donc afficher une violence plus adoucie. « J’ai essayé de ne pas rendre la violence trop graphique car il s’agit avant tout d’un film d’action et d’aventure à grande échelle. » justifie ainsi Roar Uthaug.

Lu Ren (Daniel Wu), blessé suite au naufrage de son bateau...

Une adaptation à la fois libre et fidèle
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Commentaires
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Etianos Etianos
MP
Niveau 23
le 08 févr. 2018 à 23:00

le reboot de 2013 se voulait à la fois plus sérieux et cinématographique, (...) ainsi que davantage tangibles et réalistes

Les ennemies omniscients qui une fois qu'ils t'on vu une fois et savent où tu es même en te cachant ou en partant et revenant dans la zone ... c'est tangible ... et réaliste .

Lire la suite...
Commentaire édité 08 févr. 2018, 23:01 par Etianos
Sommaire Dossier
  • Un manoir plus vrai que nature
  • Un projet ambitieux
  • Une adaptation à la fois libre et fidèle
  • Une Lara Croft très physique
  • De la suite dans les idées
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