CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Page Dossier Critique de Lara Croft : Tomb Raider
Critique de Lara Croft : Tomb Raider

Sachant que Tomb Raider s'inspire ouvertement de nombreuses oeuvres cinématographiques, ce n'est qu'un juste retour des choses de voir le 7ème art s'accaparer la franchise d'Eidos. Ainsi, sort le 27 juin 2001 sur les écrans français le premier film de Tomb Raider. Bien que les précédents jeux vidéo portés à l'écran (Street Fighter, Mario Bros, Wing Commander....) n'aient pas vraiment brillé par leur qualité, ce premier long métrage mettant en scène lady Croft se veut plus ambitieux, tout en étant très proche de son modèle de pixels, enfin c'est du moins ce que suggère son réalisateur, Simon West (Les Ailes de l'Enfer), un des poulains de l'écurie Bruckheinmer.

Critique de Lara Croft : Tomb Raider

Et c'est qu'on aimerait bien le croire le bougre, puisqu'à première vue, tout semble concorder pour qu'on se retrouve avec un ersatz de Indiana Jones agrémenté de quelques formes voluptueuses. Tout d'abord le choix d'Angelina Jolie est des plus judicieux vu que la ressemblance avec la muse de Core Design est des plus frappantes. Le passage se fait d'autant plus en douceur en France que l'actrice Françoise Cadol prête à nouveau sa voix très sensuelle pour le film. Angelina Jolie suit donc un entraînement de plusieurs semaines au cours duquel elle se forge un corps d'athlète. Le résultat est très convaincant, l’actrice n'hésitant pas à faire elle-même certaines cascades à l'image de la fameuse scène où tel un ange (ou un gibbon, c'est selon), elle effectue un ballet aérien accrochée à deux élastiques dans le hall de sa demeure.

Le scénario, lui, est dans la droite lignée de celui des deux premiers opus vidéoludiques. Il y est question d'une éclipse ayant lieu tous les 5000 ans, d'une relique permettant de maîtriser le cours du temps et des Illuminati cherchant bien entendu à récupérer le précieux objet. Outre le côté globe-trotter (caractéristique des jeux) qui nous fait voyager de Venise à la Sibérie en passant par le Cambodge, on retrouve également tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une telle production : de l'action, du fantastique et une pincée de sensualité. Pourtant, à mesure qu’on progresse dans le film, cette première bonne impression se mue progressivement en déconvenue tant le film accumule les problèmes.

Critique de Lara Croft : Tomb Raider

En premier lieu, le scénario de Massett et Zinman, qui sera ensuite retouché par Colleary et Werb (l'excellent Volte/Face de Woo, c'est eux), enchaîne les erreurs et n'arrive à aucun moment à trouver le ton juste. Doit-on faire rire le spectateur, le faire frémir ou faire plaisir au fan coûte que coûte ? Douloureuse question qui ne trouvera jamais de réponse. Au bout du compte, l’ensemble est fortement cliché et se perd dans une accumulation de personnages ne réussissant qu’à alourdir l’histoire. Ceci se caractérise par la présence du petit génie en informatique formant un duo, typique des années 90, début 2000, avec le majordome de Lara (guindé mais sachant manier le fusil à pompe) ou bien encore la présence de Pims, subalterne de Powell (le grand méchant du film) ne servant strictement à rien.

De plus, hormis quelques détails assez étranges (comme la mère de l'aventurière jamais évoquée), on est légèrement désabusé par des scènes ridicules (la scène de glisse à la fin du film) ou très éloignées de l'état d'esprit du personnage d'origine. Ainsi, une fois arrivée en Sibérie, Lara n'éprouve aucun remord à acheter tous les chiens de la populace locale à l'aide de quelques biftons. Quand on sait que lesdits chiens sont indispensables pour la survie de ces habitants, on peut être surpris par le côté "politiquement incorrect" de la transaction. Et que dire de la relation entre Lara et Alex qui bien que renvoyant à celle avec Pierre Dupont dans le premier Tomb Raider n'ajoute rien à l'intrigue. Au contraire, elle empêche le film de pleinement s'émanciper comme il aurait pu le faire et ce malgré le fait que le personnage serve de levier scénaristique dans le dernier arc.

Critique de Lara Croft : Tomb Raider

Pourtant, tout n’est pas à jeter dans le film qui se permet parfois quelques clins d’oeil aux fans (un saut de l’ange par ci, un gamepad par là, le manoir ressemblant beaucoup à son pendant de pixels…) et qui dépayse malgré le sentiment d’assister à un défilé de mode international tant Lara a le chic pour changer de costume à chaque scène. Malheureusement, il est difficile de passer outre ses défauts à l’image du jeu d’Angelina Jolie trop appuyé, jamais naturel voire parfois très agaçant. Toutefois, mentionnons tout de même les scènes d’action qui restent plutôt bien emballées et qui tentent chacune à leur manière d’aborder l’action sous un angle différent. Que ce soit l’intro avec le droïde, l’invasion de la demeure de Lara (quelque peu flingué par un montage épileptique) ou la séquence avec les griffons et singes de pierre (passant relativement mal aujourd’hui à cause de sfx datés), le film tente et si il ne met pas toujours dans le mile, il a au moins le mérite d’essayer.

Critique de Lara Croft : Tomb Raider

Dommage donc que malgré de la bonne volonté, Lara Croft : Tomb Raider oscille constamment entre une certaine forme d’hommage et l’envie de s’émanciper de l’oeuvre d’origine en essayant d’offrir un rôle sur mesure à Angelina Jolie. A force de trop se chercher, le film de West finit par tomber dans une certaine complaisance vis à vis de son public (fan du jeu et/ou de Jolie) et opte pour une trame extrêmement convenue ne parvenant jamais à se dépêtrer d’une construction sans surprise misant davantage sur l’exotisme et le dépaysement que son histoire. Peu surprenant en définitive mais suffisant pour ne pas attendre plus que de raison le second film qui nous arrivera deux ans plus tard.

Critique de Lara Croft : Tomb Raider
Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Shadow_Broker Shadow_Broker
MP
Niveau 7
le 29 janv. 2018 à 08:37

en vrai... c'est pas la pire adaptation de jeu au ciné! c'est pas la meilleure non plus hein, mais elle a le mérite de ne pas adapter "le jeu" mais plutot les thèmes de la série. Et c'est bien.

(la meilleure adaptation de Jv au ciné ça pourrais être Silent Hill, mais en vrai je pense que c'est Dead Or Alive: perso, action, scénar, ambiance, tout y est identique et en plus le film est marrant. après on aime ou on aime pas c'est tout)

Lire la suite...
Sommaire Dossier
  • Critique de Lara Croft : Tomb Raider
  • Critique de Lara Croft : Tomb Raider – Le Berceau de la Vie
  • Tomb Raider 2018 – Lara craft au cinéma ?
La vidéo du moment