Genesis Noir : Une aventure surréaliste où le cosmos sert de lieu d’enquête

Bien qu’en perte de vitesse, Kickstarter continue d’accueillir des projets intrigants pour leur servir de tremplin. Si vous êtes amateurs d’aventures originales, vous pouvez d’ores et déjà préparer votre wishlist pour accueillir Genesis Noir. "Une aventure située avant, pendant et après le Big Bang", voici que ce propose la petite équipe new-yorkaise de Feral Cat Den, qui ne semble pas manquer d’imagination. Dans une ambiance de film noir, avec la bande-son jazzy et les décors tout en nuances de noir et de blanc qui vont avec, il faudra partir à la découverte du cosmos, composé de nébuleuses, de champs d’astéroïdes… et de jazz cafés.

Plus concrètement, nous incarnerons No Man, un mystérieux homme vêtu d’un imperméable noir qui ne compte pas laisser le Big Bang, représenté par un coup de feu, désintégrer la chanteuse de jazz Miss Mass, dont il faudra sauver la vie en remontant le temps. Les premiers extraits de jeu et le teaser ci-dessous laissent entrevoir un jeu mêlant réflexion et aventure poétique visuelle, misant sur les interactions avec le décor. Une sorte de point’n click dans un écrin aussi sobre qu’original, qui verra le jour à condition que les développeurs réunissent la somme de 40 000 dollars. Pour suivre tout cela, on vous laisse jeter un œil à la page Kickstarter de Genesis Noir, qui verra le jour fin 2019 si tout va bien.

My Time at Portia : Énième simulation de vie sans saveur ou vent de fraîcheur bienvenue ?

Depuis qu’Harvest Moon a lancé le concept en 1998 sur Super Nintendo, les joueurs ont eu l’occasion de vivre des dizaines d’aventures débutant toutes à un moment précis : celui de l’héritage d’une petite parcelle de terrain, généralement dans un état pitoyable, ayant autrefois appartenu à un regretté membre de la famille. Un concept étiré dans tous les sens, mais dont le potentiel attractif est toujours aussi fort. Pourquoi ? Prenons aujourd’hui l’exemple de My Time At Portia, qui semble bien parti pour voler le cœur des fermiers virtuels en herbe.

Embrassant pleinement le genre des simulations de vie, le titre du studio sino-américain Panthea fait partie de ces jeux « feel good » mignons, ayant le pouvoir de faire disparaître tous vos soucis à chaque instant passé dessus, et d’absorber votre temps libre au passage. My Time at Portia, c’est d’abord la découverte d’une charmante bourgade inconnue, peuplée d’habitants ayant chacun leur routine. Il faut impérativement faire connaissance avec ces derniers pour développer une activité agricole lucrative et retaper la baraque tristounette qui nous sert de toit.

Boulot, animaux, dodo

Après les quelques traditionnelles quêtes introductives invitant à distribuer nos premiers coups de coups de pioche et de hache pour récolter du bois et des cailloux, le jeu laisse entrevoir les possibilités qu’offre son monde aux couleurs chatoyantes. Craft de meubles et d’outils, exploration de donjons, agriculture, élevage d’animaux, évolution de notre avatar via différents arbres de compétences… il ne faut pas hésiter à s’écarter du scénario et des tâches proposées par la chambre locale du commerce, faisant office d’objectifs principaux, pour tout simplement flâner, en discutant avec les enfants sur le chemin de l’école ou avec la fermière du coin par exemple.

S’il reste pas mal d’ajustements à faire, notamment sur le système de combat basique (on mitraille le bouton gauche pour taper, et le droit pour esquiver) et sur l’optimisation du jeu, l’accès anticipé offre déjà de quoi s’occuper un bon moment (une trentaine d’heures selon la page Steam).

Door Kickers : Action Squad – Broforce chez le SWAT

Vous vous souvenez de Door Kickers, jeu des Roumains de Killhouse Games ayant séduit les amateurs de tactical lors de sa sortie en 2013 ? Si ce n’est pas le cas, peu importe : Action Squad, sa déclinaison proposée en accès anticipé, fait office d’enfant rebelle. Exit la vue du dessus laissant la part belle aux interventions stratégiques minutieusement préparées, bonjour à une vue latérale en side-scrolling pour du cassage de portes et de l'action en bonne et due forme. On y retrouve certes un lot fourni de terroristes bien cachés derrière des portes à défoncer, mais c’est à peu près tout ce qu’il a en commun avec son parent éloigné.

Intervention musclée

Votre mission en tant que membre du SWAT est simple : libérer tous les otages enfermés dans une succession de pièces. Trois types d’unités sont jouables afin de varier les plaisirs. Il y a l’assaulter, équipé d’une mitrailleuse et capable d’appeler un sniper en soutien, le breacher pour les amateurs de fusils à pompe, puis la shield, toujours bien cachée derrière son bouclier et prête à dégainer son arme au poing. Histoire de faciliter la tâche, des grenades, des charges explosives, des armures et d’autres équipements précieux peuvent vite être achetés en échange d’une poignée d’étoiles. On en obtient un certain nombre à chaque fin de niveau, à condition de faire le ménage proprement, avec le moins de pertes alliés possible.

Car mine de rien, derrière ses airs de jeu pour tête brulée, Action Squad cache quelques subtilités dès lors qu’on s’y met à deux, en local ou en ligne : on s’amuse à préparer un plan d’attaque, à coordonner nos actions, à s’engueuler parce qu’une grenade mal lancée a décapité un otage… Les possibilités sont plus limitées en étant seul et le jeu perd quasiment tout son intérêt.

En l’état, les 24 niveaux de la version actuelle offrent de joyeux moments de coopération. D’ici la sortie finale, il faudra compter sur une quatrième classe, une soixantaine de niveaux et un éditeur pour créer les siens, des boss, des armes inédites… Que demander de plus ?