Cuphead
Raillé par une partie de la presse et des joueurs pour avoir été utilisé à tort et à travers, le néologisme "Darksoulisation" s'est encore invité dans quelques déclarations cette année, ne se contentant plus seulement de s'appliquer à des softs inspirés de la formule Souls (Nioh), mais aussi à des titres simplement considérés comme un poil plus difficiles que la moyenne des titres du genre, comme The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Le vainqueur toutes catégories confondues reste cette année Cuphead, véritable hommage aux dessins animés du début du siècle dernier avec ses animations et sprites entièrement dessinés à la main. Mais derrière cette enveloppe charmante se cache un titre difficile, exigeant dit-on pompeusement, qui tranche singulièrement avec un enrobage susceptible d'attirer petits et grands. Rien qui ne gâche toutefois les nombreuses qualités d'un titre qui n'avait jamais caché son challenge relevé au cours des nombreux salons où nous avons pu l'approcher ces dernières années. Il n'empêche que Cuphead restera comme le premier jeu a avoir "Darksoulisé" Mickey, et ça, il fallait l'oser.
■ Notre test de Cuphead
Notre avis en 2 minutes sur Cuphead